Si mes souvenirs sont bons, les pompiers de Nyon, à l'époque des années '50-'60, disposaient d'un véhicule de lutte anti-incendie anglais de marque Dennis, d'un fourgon d'intervention Peugeot DMA (que je me souviens avoir vu en fin de vie à la démolition Daniel Lude...) et de Jeep station-wagon pour le transport des sapeurs-pompiers.

Je plaide coupable devant l'Histoire car j'ai pris toutes les libertés pour réaliser des modèles peu fidèles aux originaux...

 

Je vous présente d'abord un camion massif puisqu'il est censé contenir une réserve d'eau :

 

Le panneau latéral s'ouvre pour laisser l'accès aux connecteurs des tuyaux et aux divers instruments de commande, jauges, pressostats et robinets essentiels à la lutte contre le feu.

 

 

 

 

La cabine avant est trop étroite. Je voulais laisser de la place sur le panneau avant pour les cavaliers No 45 qui portent les clignotants, mais je le regrette, j'aurais dû m'y prendre autrement...

Seule la porte de droite est ouvrante : pénurie probable de charnières No 114, lesquelles sont difficiles à trouver sur Ebay ou en brocante.

 

 

 

Le tambour d'enroulement est tout nu : je n'ai jamais pris le temps de l'habiller d'un lacet de chaussures comme j'en avais le projet.

Les clignotants qu'on a vu sur la face avant et qu'on retrouve sur le toit sont des LED s'éclairant alternativement en bleu et en rouge.

La direction est fonctionnelle et se commande par la roue de secours installée sur le toit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A gauche, l'échelle déployée. Elle m'a coûté, en sus des pièces Meccano, 47 vis M4×40, 141 écrous et un grand moment de patience pour ces nombreux gestes répétitifs !

 

Ci-dessus, une vue du châssis. Le mécanisme de direction permet à la roue de l'intérieur du virage d'ouvrir davantage que celle de l'extérieur.

La pile Duracell alimente les LED clignotantes. J'admets qu'il y a là un anachronisme : les feux des pompiers des années '50 n'étaient pas bicolores, mais j'avais ces diodes électroluminescentes en stock, alors....


 

Le véhicule de transport du personnel. Il peut emmener deux hommes aux places avant, deux sur la banquette intermédiaire, trois sur la banquette arrière et deux sur les marchepieds à gauche comme à droite, cramponnés aux barres verticales de sécurité, soit onze pompiers dont quatre équilibristes devant parfois affronter les intempéries ! Pour cette raison, parce que les véhicules de pompiers sont prioritaires et parce qu'ils arborent des feux de signalisation qui leurs sont propres, ils portent des plaques d'immatriculation aux caractères noirs sur fond vert.

Ici aussi on a une direction fonctionnelle, commandée par la roue placée sur le toit.

 

 

 

 

 

Nous sommes à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, ce véhicule, qu'on peut dater des années '30, a été équipé, à l'orée du conflit, d'un gazogène mixte bois / charbon fourni par la succursale suisse de la Holzanlage Imbert-Köln.

Remarquez les quatre portières ouvrantes et le fait que toutes les ouvertures sont vitrées.

 

Sous le châssis, la pile 9V alimentant les LED.

Le mécanisme de direction est complexe mais n'est toutefois pas vraiment à mon goût car il induit en virage un pincement légèrement négatif... On ne gagne pas à tous les coups !


 

Ces deux véhicules sont décorés aux armes de la ville de Nyon : du poisson d'argent au parti de gueules et d'azur.

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