Avant la IIe guerre mondiale, de nombreuses marques françaises se partageaient la part du marché que leur laissaient les principaux constructeurs, et celles-là proposaient des voiturettes, des sportives, ou des modèles de luxe. Après-guerre elles disparaitront l'un après l'autre : leur production étant faible, les prix de vente étaient élevés et leurs réseaux de concessionnaires n'offraient pas l'assurance d'un bon service, surtout en province.


AMILCAR

Compound B38 fourgonnette

1942

 

LE MODELE REEL :

Lancée à l'automne 1937, alors qu'Amilcar vient d'être rachetée par Hotchkiss, l'Amilcar Compound semblait prometteuse mais elle n'eut pas vraiment le temps de faire ses preuves avant la déclaration de guerre. Handicapée par son moteur à soupapes latérales dérivé de celui de l'Hillman Minx, ce n'est qu'en été 1939 que J.-A. Grégoire propose un moteur à soupapes en tête, celui qui équipera les Compound B67. Sur les B38, le volant est à gauche, mais il est à droite sur les B67, à cause du collecteur d'admission situé à gauche qui ne laissait pas place à la colonne de direction : hormis ce détail, la B67 est extérieurement identique à la B38. Les deux modèles de Compound sont proposés en coach et en fourgonnette. Ces fourgonnettes sont fabriquées à 675 exemplaires jusqu'en juin 1940, mais en 1942 sont encore produites 50 fourgonnettes pour l'administration des Postes, 49 pour la Croix-Rouge française et 50 pour la clientèle civile, munies du moteur B38. La production du coach ne sera pas reprise après la guerre, mais le moteur de la B67 se retrouvera en 45-46 sur le petit tout-terrain Laffly et en 48 sur le modèle belge Impéria TA-8. La fourgonnette, elle, sera encore assemblée en 1945 par Hotchkiss, munie cette fois également du moteur 1.3 L de la B67 (j'en ignore le nombre d'exemplaires). Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 14. et "Automobilia", hors-série No. 26, p. 13.

Moteur B38 4 cylindres en ligne de 1185 cm3, alésage-course : 63×95 mm, 7 CV fiscaux, 33 CV à 4000 min-1, vitesse maxi 110 km/h, soupapes latérales, traction avant, boîte 4 vitesses, freins mécaniques, direction à crémaillère, suspension à roues indépendantes avec ressorts à lames transversaux à l'AV et barres de torsion transversales à l'AR, 4 roues indépendantes, pneus 5.25×15, empattement 250 cm, voie 125 cm, poids 820 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Universal Hobbies au 1/43e sous une référence que j’ignore.

Tout résine, vitrée, intérieur aménagé, quelques pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit. Immatriculé à Paris.

Etat neuf.

 

SOUVENIRS :

Ma tante Suzon Renoir, Infirmière Croix-Rouge à Versailles, fut une animatrice de la Défense Passive avec les médecins Duriex, Soderline et Véleaux pendant la 2e guerre mondiale. Elle apprit à conduire en 1940 sur une ambulance Amilcar Compound. Après la guerre, elle resta une fervente de la traction avant et posséda successivement de nombreux exemplaires de 2 CV Citroën.


BERLIET

11 CV Dauphine limousine

1939

 

LE MODELE REEL :

Née de la combinaison d'un châssis et d'un moteur Berliet avec la carrosserie de la 402 Peugeot, cette voiture est dotée d'une calandre, d'ailes avant et d'un capot à l'américaine qui à mon avis se greffent assez élégamment sur la caisse de la 402. Mais ce modèle coûte 15 % plus cher que la limousine 402, sans toutefois disposer d'une présentation plus luxueuse, tandis que sa vitesse maximum est inférieure de 10 km/h... A cause de la guerre, sa carrière sera brève. Voir "Automobilia", hors-série No. 11, p. 12.

Moteur 4 cylindres en ligne 1990 cm³, 11 CV, alésage-course 80×100 mm, 50 CV à 4000 tr/min, soupapes en tête, transmission classique, boîte 4 vitesses, freins mécaniques, direction à crémaillère, suspension AV à roues indépendantes à ressort à lame transversal, AR à essieu rigide à ressorts à lames longitudinaux, pneus 185×400, empattement 320 cm, voie 140 cm, poids 1350 kg, vitesse maxi 115 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Echelle 1/43e, produit par Ixo pour la vente en maisons de la presse.

Résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportés.

Le modèle reproduit bien l'original, mis à part le pare-chocs avant qui devrait être rectiligne.

Etat neuf.


BERLIET

GLM 10 benne carrière

1954

 

LE MODELE REEL :

Avec des courbes de capot et de pare-chocs inimitables, les camions de la série GLR-GLC-GLM inaugurent une fabrication modulaire, présentée en automne 1949, issue de composants communs simplifiant la production. Offerts en plateau-cabine, citerne, benne carrière, fourgon ou tracteur de semi-remorques, dotés de divers moteurs pour satisfaire au mieux les besoins des clients, ils se verront élus, en 1994 "camions du XXe siècle". Ici, le GLM 10 est, en 1953, le premier d'une lignée de camions de chantier qui continuera avec le GLM 12, jusqu'au GBH12 des années '70. Le GLM 10 peut être livré équipé d'un turbocompresseur qui, peu fiable, sera abandonné en 1960.

Moteur Diesel 6 cylindres MDZ de 9.5 L, 150 CV à 2000 tr/min, boîte manuelle à 2×5 rapports, direction à vis et écrou à déplacement sur billes, freins pneumatiques, amortisseurs hydrauliques, poids total en charge 19 tonnes.

 

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Hachette au 1/43e, j'en ignore la référence.

Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

L'aspect sympathique de ce camion est très bien reproduit. Remarquez la pin-up sur la calandre. Immatriculé dans le Var.

Etat neuf.


CHENARD & WALCKER

Aigle 22 cabriolet       2 places

1936

LE MODELE REEL :

Suite aux déboires essuyés en 1935 avec les modèles désuets à carrosserie de bois tôlé, la société met sur le marché de nouveaux modèles à carrosserie entièrement métallique, les Aigle "18", "22" et "24", chacune avec un moteur différent. L'Aigle 22, proposée en berline, cabriolets 2/3 ou 4/5 places et en limousine 6 glaces, reçoit un moteur de 12 CV. Voir "Automobilia", hors-série No. 1, p. 21.

Moteur 4 cyl. en ligne à soupapes en tête de 2178 cm³, alésage-course 79.4×110, 54 CV à 3800 tr/min, transmission classique, boîte 4 vitesses ou boîte électromécanique Cotal, freins mécaniques, direction à vis et secteur, suspension AV à roues indépendantes avec barres de torsion longitudinales, AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 150×40, empattement 302.5 cm (limousine 327.5), voie 142 cm, poids 1250 kg (limousine 1300), vitesse 110 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Au 1/43e, par Ixo pour Altaya, sous une référence que j'ignore.

En résine, diverses pièces rapportées.

Bonne reproduction du modèle réel. Immatriculé dans la Loire.

Etat neuf.


DB

HBR4    coach

1958

LE MODELE REEL :

Le concept de base de Deutsch et Bonnet se résume ainsi : une voiture ultra-légère avec un petit moteur. Ce petit coupé sportif, dessiné par Antem, est construit à partir d'avril 1952 sur base d'un châssis DB à poutre centrale. Il reçoit l'excellent moteur de la Panhard Dyna X. Carrossé d'abord en acier, sa ligne sera revue par l'Italien Frua et son montage confidentiel se poursuivra en Duralinox. Pour gagner encore du poids et donc de la vitesse, la carrosserie sera modelée en polyester en 1955, et la production en série commencera sur châssis DB, avec un moteur Panhard 0.75 L ou 0.85 L (HBR5) et la caisse coulée par Chausson offrant des phares escamotables puis fixes sous globe transparent à partir de 1958. En version sportive, équipé d'un compresseur MAG, le coach participera à de nombreuses épreuves sur route ou circuit. La version client dispose de sièges cuir, d'un équipement complet : compte-tours, montre, indicateurs de pression et de température d'huile, poste de radio et d'un lave-glace avant et arrière ; en option : toit ouvrant Vistadome. Voir "Automobilia", hors-série No. 8, p. 34.
Moteur Panhard bicylindre de 745 cm³, refroidissement par air, soupapes en tête brevet Jeudy, alésage-course 72×75 mm, 46 CV ou 65 CV avec compresseur, culasse hémisphérique, traction avant, boîte 4 vitesses synchronisées (4e surmultipliée), freins hydrauliques, suspension à ressort transversal et triangulation inférieure à l'AV et à barres de torsion à l'AR avec amortisseurs hydrauliques à double effet sur les 4 roues, direction à crémaillère, pneus 145×400, empattement 2.13 m, voie 1.22 m, longueur 3.95 m, largeur 1.56 m, hauteur 1.34 m, poids 460 kg, vitesse 140 km/h (155 avec compresseur).

LE MODELE REDUIT :

Produit au 1/43e par Ixo pour Altaya, j'ignore sa référence.

Métal, nombreuses pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit, mais le rétroviseur est cassé, je dois le recoller. Immatriculé à Paris.

Etat presque neuf.


 

DELAGE

D8 120 coupé de ville

1938

 

LE MODELE REEL :

De même que Bugatti, Hispano-Suiza ou Voisin, Delage représente l'automobile de grand luxe en cet immédiat avant-guerre. La firme est réputée pour le raffinement de ses modèles autant que pour ses très honorables performances en compétition. A la suite de la crise de 1930, Delage sera rachetée par Delahaye mais n'en continuera pas moins à diffuser ses modèles, dont la superbe D8 120, laquelle sera carrossée par les plus grands : Pourtout, Chapron, Letourneur & Marchand, Saoutchik, De Villars, Figoni & Falaschi, Guilloré, remportant ainsi la première place dans la plupart des concours d'élégance. Proposée en coach, cabriolet, limousine et coupé de ville, sa fabrication cesse au début des hostilités mais un certain nombre de châssis seront encore carrossés après la guerre. Voir "Automobilia", hors-série No. 6, p. 36.

Moteur culbuté 8 cylindres en ligne de 4750 cm³, 120 CV à 4500 tr/min, 27 ch. fiscaux, soupapes en tête, carburateur inversé double corps Stromberg EE3, boîte électromagnétique Cotal, freins hydrauliques à circuits AV et AR indépendants, direction à vis et écrou, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 7.00×17, empattement 335 cm, voie 150 cm, longueur, largeur, hauteur et poids variables suivant les carrosseries, vitesse maxi 160 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit au 1/43e par Solido, sous la référence AN1429.

Métal, diverses pièces rapportées.

Le modèle est fidèlement reproduit.

Etat neuf.


FACEL-VEGA

FV1        coupé

1955

 

LE MODELE REEL :

Au salon de Paris 1954, Jean Daninos, patron de la société Facel (Forges et Ateliers de Construction d’Eure-et-Loire), lance une nouvelle entreprise de voitures de luxe, alors que Bugatti et Delage ont disparu et tandis que Delahaye et Hotchkiss doivent s'associer pour survivre. Producteur de carrosseries pour Panhard, Ford SAF, Simca et même Delahaye depuis la fin de la guerre, Daninos a l'expérience de la construction tout acier, mais demeure sans compétence dans le domaine de la motorisation, il choisit donc un moteur américain pour animer ses créations. Le premier modèle, la FV, est remplacée par la FV1 en 1955. C'est une version allongée qui offre maintenant 4 vraies places. Voir "Automobilia", hors-série No. 10, p. 27.

Moteur 8 cylindres en V De Soto Firedome de 4770 cm3, alésage-course : 94.5×85 mm, vitesse 170 à 190 km/h selon le couple, 27 CV fiscaux, 203 CV à 4400 min-1, soupapes en tête, carburateur quadruple corps inversé, refroidissement par eau, transmission classique aux roues AR, à choix : boîte Pont-à- Mousson 4 vitesses toutes synchronisées ou transmission automatique Chrysler Torqueflite, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et AR à essieu rigide avec ressorts longitudinaux à lames, pneus 6.70×15, direction à vis et galet, empattement 263 cm, voie 138 cm, longueur 457 cm, largeur 176 cm, hauteur 138 cm, poids de 1610 kg.

LE MODELE REDUIT :

Vendu en maisons de la presse par Altaya au 1/43e apparemment sans référence.

Tout métal, nombreuses pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit. Immatriculé dans le Bas-Rhin.

Etat neuf.


FACEL-VEGA

EX1 Excellence berline

1959

 

LE MODELE REEL :

Seule Facel-Véga à quatre portes, elles ouvrent en sens antagoniste, sans montant central. Elle dérive de la Facel III B et allie les performances de ses sœurs et le confort des voitures de luxe. Dotée d'un équipement très complet, elle possède une console centrale, disposition encore très rare sur les modèles européens. En option, on peut obtenir un récepteur radio GO-OM-PO-OUC avec antenne télescopique électrique, un système d'air conditionné, six valises de coffre permettant un usage optimal du volume disponible et un téléphone, propositions promettant le bien-être... mais le freinage à disques est l'option.à ne pas refuser : les petits tambours montés en série étant bien peu capables d'immobiliser prestement ce véhicule de près de deux tonnes ! Quant à son prix il s'élève à quatre fois celui d'une Citroën DS... Voir "Automobilia", hors-série No. 21, p. 33.

Moteur Chrysler V8 de 5.9 L, puissance entre 335 et 360 CV selon transmission, 2 carburateurs quadruple corps Carter, boîte manuelle Pont-à-Mousson à 4 rapports ou boîte automatique Chrysler à 3 rapports. freins à tambours ou à disques en option, vitesse maximum 205 km/h, empattement 3.17 m, longueur 5.24 m, largeur 1.83 m, hauteur 1.38 m, poids 1920 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit pour Atlas au 1/43e.

Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Belle reproduction de l'original.

Etat neuf.


FORD S.A.F.

Vedette plateau-cabine et limousine

1949

 

LE MODELE REEL :

La Ford Vedette de Poissy est la nouveauté française la plus importante du salon de Paris 1948. Les rivales de sa classe dérivent toutes de modèles des années trente. La Vedette vient remplacer les 13 CV F-472 issues de l’ancienne gamme Matford. Elle sera produite en limousine (découvrable ou non et disposant de portières antagonistes), en cabriolet et en coach, mais ce dernier sera peu diffusé. Elle existera aussi en version commerciale, l’Abeille, munie d'un hayon arrière en deux parties ; mais en revanche, à ma connaissance, Ford SAF (pour "Société Anonyme France") ne proposera pas de plateau-cabine... pourtant on a vu, par exemple, de nombreuses dépanneuses sur base Ford Vedette : ce furent des réalisations individuelles, probablement. Voir "Automobilia", hors-série No. 12, p. 38.

Moteur V8 de 2158 cm3, alésage-course : 66×79 mm, 12 CV fiscaux, 60 CV à 4000 min-1, vitesse maxi 130 km/h, soupapes latérales, refroidissement par eau, 3 vitesses dont 2 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, direction à vis et galet, pneus 185×400 ou 6.40×15, empattement 269 cm, voie 137 cm, longueur 450 cm, largeur 172 cm, hauteur 157 cm, poids de 1170 kg.

LES MODELES REDUITS :

Produits par Dinky-Toys France à une échelle un peu inférieure au 1/43e sous la référence 24Q.

Zamac.

Les modèles sont assez bien reproduits. Le plateau-cabine est une réalisation personnelle.

Tous deux sont repeints.

 

SOUVENIRS :

Monsieur Brouillet, patron du garage Azur à Saint-Claud-sur-le-Son, Charente, possédait et utilisait une dépanneuse constituée d'une grue légère installée sur un pick-up Vedette 49, peint en blanc et bleu.


FORD S.A.F.

Vedette cabriolet

1951

 

LE MODELE REEL :

La Vedette sera produite en limousine, en coach et en cabriolet, ce dernier sera apprécié pour le silence de roulement de son V8, malgré son prix de vente excessif, tandis que ses concurrentes offrent une motorisation bruyante. Toutefois ses reprises sont molles, donc il s'agit d'un modèle de prestige plus que d'un cabriolet aux caractéristiques réellement sportives. Voir "Automobilia", hors-série No. 12, p. 39.

Mêmes caractéristiques mécaniques que les Vedettes 1949.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Eligor-Leader au 1/43e référence V3254.

Tout résine, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit. Immatriculé en Haute-Saône.

Etat presque neuf, mais la peinture s'est écaillée autour des phares pour une raison mystérieuse.


FORD S.A.F.

Comète coach

1953

LE MODELE REEL :

La Comète apparaît en avant-première à Biarritz, le 17 août 1951, lors d'une somptueuse réception organisée pour la presse au Golf de Chiberta. Due au crayon de Farina et préparée dans un grand secret pour se préserver des pressions de la direction américaine de Ford, elle se singularise par sa forme ponton parfaitement maîtrisée, un grand soin de finition et une présentation intérieure cossue… pour un prix égal aux premiers modèles de Talbot, Salmson ou Hotchkiss, qui ne sont que des 4 cylindres ! Seul point critique : la faiblesse de ce V8 qui sera enfin remplacé par un 2,3 litres plus nerveux en 1953. Cette année-là, Ford-France construit deux exemplaires d'un élégant cabriolet qui n'aura malheureusement pas de suite. Voir "Automobilia", hors-série No. 14, p. 34.

Moteur 8 cylindres en V de 2355 cm3, alésage-course : 68×81 mm, 13 CV fiscaux, 80 CV à 4800 min-1, vitesse maxi 145 km/h, soupapes latérales, refroidissement par eau, transmission classique, boîte 3 vitesses (1re non-synchronisée) ou boîte électro-mécanique Cotal à choix, boîte Pont-à-Mousson ou transmission automatique Electrofluid en option, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux à l'AV et essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux à l'AR, direction à vis et galet, pneus 6.40×15, empattement 269 cm, voie 138 cm, longueur 462 cm, largeur 174 cm, hauteur 142 cm, poids de 1290 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Leader au 1/43e, référence 140090.

Métal, diverses pièces plastique rapportées.

La reproduction est fidèle à l'original. Immatriculée dans le Nord.

Etat neuf.


FORD S.A.F.

Vedette limousine

1954

 

LE MODELE REEL :

Au Salon de Paris 1952, Ford France pratique un "lifting" de sa Vedette par la modification de l'arrière (création d'une silhouette en trois volumes remplaçant la précédente forme rondouillarde) et un rajeunissement de sa calandre. Ces modifications se limitent à de faibles investissements, car une nouvelle Vedette est en préparation : la Versailles. En 1954, Ford innove en vendant sa Vedette avec une garantie de 50000 km ou 1 an mais ça n’empêchera pas une part de la clientèle de bouder la voiture : qu’on la contemple en plein profil et on s’aperçoit que la carrosserie est bossue ! Voir "Automobilia", hors-série No. 24, p. 31.

Mêmes caractéristiques mécaniques que les Vedettes 1949.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Dinky Toys France au 1/43e, sous la référence 24X.

Zamac. C'est une version taxi transformée en tourisme.

La reproduction n'est pas très fidèle à l'original : vue de côté, la baguette qui court de l'avant jusqu'à la portière correspond au modèle '54, mais la poignée de coffre et les feux AR correspondent au modèle '53.

Repeint.


GEORGES-IRAT

6 CV        Type MDU roadster

1938

 

LE MODELE REEL :

Voiture économique à tendance sportive, la 6 CV Georges-Irat plaît à une clientèle importante de jeunes conducteurs. Seul modèle de la marque cette année, décliné en roadster ou en cabriolet, sa ligne surbaissée et sa garde au sol réduite assoient le conducteur très près du sol, amplifiant l'impression de vitesse (le pare-brise rabattable sur le roadster participe à ce sentiment !) tout en restant dans des limites moyennes. La traction avant et l'excellent comportement routier permettent toutefois une conduite assez hardie sans risque de sortie de route. Selon certaines sources, une bonne centaine d'exemplaires auraient reçu le moteur 1.6 L de la 7C Citroën, mais selon d'autres, seul le modèle suivant, le type ODU, en aurait été équipé. Voir "Automobilia", hors-série No. 6, p. 49.

Moteur Ruby 6 CV, 4 cylindres en ligne à soupapes en tête de 1078 cm³, alésage-course 61×92 mm, 33 CV à 3300 tr/min, traction avant, boîte 3 ou 4 vitesses, freins mécaniques, direction à crémaillère, 4 roues indépendantes, suspension AV à ressorts hélicoïdaux coulissant dans un boîtier cylindrique en bronze, AR à anneaux élastiques Neimann, pneus 130×40, empattement 250 cm, voie 130 cm, poids 650 kg pour le roadster et 720 pour le cabriolet, vitesse 120 km/h ou 140 avec un compresseur en option.

LE MODELE REDUIT :

Produit au 1/43e par Ixo pour Altaya, référence 23.

En résine, diverses pièces rapportées.

Excellente reproduction du modèle original. Immatriculé dans le Territoire de Belfort.

Etat neuf.


HOTCHKISS

20 CV   Champagne 686 GS coach

1949

 

LE MODELE REEL :

L'année 1949 marque un tournant pour Hotchkiss qui n'a plus les moyens de ses envies. Ainsi son catalogue décrit sept modèles différents mais trois seulement sont réellement mis en production : la berline 13 CV Artois, la 20 CV Gascogne et le coach 20 CV grand sport Champagne. Notons toutefois deux améliorations importantes : les roues avant indépendantes et les freins hydrauliques Lockheed. Voir "Automobilia", hors-série No. 12, p. 43.

Moteur 20 CV fiscaux, 6 cylindres en ligne de 3485 cm³, alésage-course 86×100 mm, 130 CV à 4000 tr/min, deux carburateurs, transmission classique, boîte 4 vitesses, freins hydrauliques, direction à vis, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux, amortisseurs hydrauliques thermostatiques et stabilisateur à barres de torsion transversal, AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 6.40×16, empattement 2.80 m, voie AV et AR 1.45 m, longueur 4.53 m, largeur 1.78 m, poids 1325 kg, vitesse maxi 160 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour la vente en maison de la presse, au 1/43e.

Résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Bonne reproduction de l'original. Immatriculé à Paris

Il s'agit du coach 686 de Trévoux et Lesurgue, les gagnants du Monte-Carlo en 1949. Je lui ai retiré les plaques du rallye pour en faire une version civile.


HOTCHKISS

13 CV    Anjou    13.50    berline

1951

LE MODELE REEL :

Pendant quinze ans, Hotchkiss a proposé une gamme de modèle 4 et 6 cylindres qui n'évolua esthétiquement que fort peu. Avec l'Anjou, la marque du "juste milieu" présente enfin des carrosseries modernisées. Toutefois, empêtrée dans les difficultés financières, Hotchkiss conserve une boîte à vitesses dont deux ne sont pas synchronisées, un essieu arrière rigide et un chauffage d'une efficacité lamentable. Les portes avant ouvrent dans le sens ergonomique et la conduite est à droite. Voir "Automobilia", hors-série No. 18, p. 38.

Moteur 13 CV, 4 cylindres en ligne, soupapes en tête, 2312 cm3 (88×99.5 mm), 72 CV à 4000 min-1, taux de compression 6.25, carburateur Zenith de 32, refroidissement par eau, transmission classique, boîte 4 vitesses (1e et 2e non-synchronisées) ou boîte Cotal en option, freins hydrauliques, direction à vis et galet, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux et correcteur à flexibilité variable Grégoire, pneus 6.40×16, empattement 292 cm, voie 145 cm, longueur 485 cm, largeur 177 cm, hauteur 155 cm, poids 1350 kg, vitesse maxi 125 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Nostalgie au 1/43e, référence NO029.

Tout métal avec plusieurs pièces rapportées

Le modèle est bien reproduit, mis à part l'antenne radio trop grossière. Immatriculé en Saône-et-Loire.

Etat neuf.


HOTCHKISS-GREGOIRE

berline

1952

 

LE MODELE REEL :

Conçu par l'ingénieur J.-A. Grégoire, ce modèle aux solutions techniques résolument modernes est l'antithèse de la conception automobile Hotchkiss ! Son poids modéré, son architecture d'avant garde et son aérodynamisme raffiné confèrent à la voiture de bonnes performances, une excellente tenue de route et une consommation limitée. Elle a une vingtaine d'années d'avance sur ses concurrentes mais sa structure en aluminium coulé va se révéler très complexe à construire pour une usine encore habituée à carrosser ses voitures avec une ossature bois. Ces difficultés vont engendrer un prix de revient (et donc un prix de vente) très élevé, ainsi la clientèle ne se pressera pas pour l'acquérir. Elle sera proposée en berline, en coach et en cabriolet. Voir "50 ans d'automobile", tome 1, J.-A. Grégoire, p. 42.

Moteur 13 CV placé devant l'essieu AV, 4 cylindres horizontaux opposés à soupapes en tête, 2188 cm³, alésage-course 90×86 mm (donc un super-carré), 75 CV à 4000 tr/min, compression 6.5, carburateur Solex de 32, refroidissement par eau, Traction avant, boîte 4 vitesses (1e non-synchronisée, 4e surmultipliée), châssis et auvent en aluminium, carrosserie à Cx très favorable, freins hydrauliques, direction à crémaillère, suspension AV et AR à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux à flexibilité variable, pneus 165×400, empattement 2.50 m, voie AV 1.44 m, voie AR 1.32 m, longueur 4.65 m, largeur 1.75 m, hauteur 1.56 m, poids 1080 kg, vitesse 150 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e.

En résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

L'original est ici très bien reproduit.

Etat neuf.

 

SOUVENIRS :

En 1978, j'achetais le terrain pour la future construction de notre maison. Dans les petites annonces d'un quotidien genevois, j'ai trouvé une Hotchkiss-Grégoire à vendre à St-Livres. Je me suis précipité pour aller la voir : elle était superbe ! Et d'un prix tout à fait abordable. Mais je devais consacrer le moindre centime à notre achat immobilier, j'ai donc renoncé à regret à la voiture...


HOTCHKISS

PL20 fourgon

1950

 

LE MODELE REEL :

A la Libération , Hotchkiss reprend rapidement ses fabrications de camions et propose, pour remplacer le 486PL d'avant-guerre, le PL20, un véhicule de 2 tonnes de charge utile, voulant concurrencer le 2.5 T de Renault et le Type 23 de Citroën. Disponible en plateau-cabine, benne à ridelles, camion bâché, fourgon et petit autocar, il gardera l'excellent moteur de son prédécesseur et sera très apprécié de la clientèle, tant en version benne qu'en fourgon.

Moteur essence 4 cylindres de 2312 cm³, alésage-course 86×99.5 mm, soupapes en tête, 62 CV, freins hydrauliques, volant à droite (puis passe à gauche en mars '51).

LE MODELE REDUIT :

Produit pour la vente en maisons de la presse au 1/43e.

Résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Daté de 1952 ou 1957 (?) dans les descriptions, il est forcément antérieur puisqu'il a la conduite à droite. Immatriculé dans le Gard.

Etat neuf.


HOTCHKISS

sous licence Willys

Type JH-101 torpédo

1955

 

LE MODELE REEL :

Depuis le 29 juillet 1954, Hotchkiss a fusionné avec Delahaye et, mis a part les tentatives des berlines Monceau et Agay, ne construira plus d'automobiles de tourisme. La nouvelle société produit des camions légers de 4 et 6 cylindres, très appréciés des professionnels. A partir d'août '54, elle entreprend la fabrication sous licence de la Jeep Willys. Les années suivantes, la production de véhicules militaires ira en s'élargissant. Voir "Automobilia", hors-série No. 10, p. 43.

Moteur 13 CV, 4 cylindres en ligne, soupapes latérales, 2199 cm3 (79.5×111 mm), 60 CV à 3600 min-1, carburateur inversé de 32, refroidissement par eau, transmission sur les quatre roues, boîte 3 vitesses avec boîte de transfert offrant ainsi 6 rapports, pont avant déclenchable, freins hydrauliques à tambours, direction à vis et doigt, volant à gauche, suspension AV et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 6.00×16, empattement 203 cm, voie 124 cm, longueur 322 cm, largeur 145 cm, hauteur capotée 183 cm, décapotée et pare-brise rabattu 140 cm, poids 995 kg, vitesse maxi 100 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Dinky Toys France au 1/43e, ce modèle est référencé 80 B.

Zamac.

Le modèle est bien reproduit.

Etat neuf.


ISOBLOC

648 DP 102 autocar

1955

 

LE MODELE REEL :

Implantée à Annonay (Ardèche), la Société Isobloc, dirigée par Joseph Besset, présente en 1938 son premier prototype d'autocar. La carrosserie est autoportante, garante de légèreté du véhicule qui pèse la moitié du poids de ses concurrents. Après-guerre, la fabrication reprend. Le moteur en porte.à-faux arrière est un Ford à essence, trop gourmand, Besset le remplace par un Panhard diesel. L'autocar sera produit à quelques 3400 exemplaires.

Moteur diesel 4 cylindres de  6.8 L, alésage-course 120×150 mm, 110 CV  boîte 5 vitesses, embrayage bi-disque, freins pneumatiques + freins de sécurité sur 4 roues actionnés par une pédale, pneus 8×20 jumelés à l'AR, caisse-poutre remplaçant le châssis, batterie 12 V, poids à vide 5.6 tonnes et en charge 10 tonnes, vitesse en charge 80 km/h, empattement 5.09 m, voie AV 1.92 m, voie AR 1.68 m, longueur 9.30 m, largeur  2.50 m, hauteur intérieure 1.87 m , 34 places + 7 strapontins.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Hachette au 1/43e.

Métal, intérieur aménagé nombreuses pièces rapportées.

Reproduit bien l'original. Immatriculé dans la Manche.

Etat presque neuf (quelques entourages de baies sont manquants).


LA LICORNE

11 CV RIVOLI berline

1938

 

LE MODELE REEL :

Depuis l'an dernier, la firme de Courbevoie monte des carrosseries et des moteurs de Citroën sur certains de ses modèles. Ainsi la Rivoli reçoit le moteur de la 7 C et la coque de la 11 Légère, tandis que la Normandie est dotée du moteur et de la coque de la 11 Normale. En été, la Licorne utilisera même les coques à six glaces des Traction familiale et commerciale. Toutefois, ces carrosseries monocoques sont montées sur châssis Licorne et les freins mécaniques comme la transmission aux roues arrières sont conservés, les moteurs Citroën étant montés à l'envers. La calandre est propre à la marque, des bavolets sont ajoutés aux ailes avant, des marchepieds courent de celles-ci aux ailes arrières et le capot comporte des ouïes au lieu des volets d'aération Citroën. L'intérieur est plus cossu que celui des modèles du Quai de Javel et l'assemblage caisse-châssis se fait sur d'épais coussins de feutre propices à la diminution du niveau sonore. La guerre éclate alors que la décision de monter le 11 CV de la Traction dans la Rivoli est prise. Après-guerre, la Licorne sera injustement rejetée par le funeste Plan Pons du gouvernement français et devra cesser ses activités en 1949. Voir "Automobilia", hors-série No. 6, p. 52.

Moteur 9 CV fiscaux, 4 cylindres en ligne de 1628 cm³, à soupapes en tête culbutées, alésage-course : 72×100 mm, 36 CV à 3800 tr/min, boîte 3 rapports, freins mécaniques, direction à vis et secteur, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal, AR à essieu rigide avec ressorts semi-cantilever, pneus 140×40, vitesse maxi 95 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e sous une référence que j'ignore.

Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Bonne reproduction sauf que les ouïes d'aération sont fausses, elles correspondent aux carrosseries Licorne de conception maison. Immatriculé en Haute-Garonne.

Etat neuf.


MATFORD

13 CV F92A berline

1939

 

LE MODELE REEL :

Demeurant très proches des modèles 1938, les Matford de cette année s'en distinguent toutefois par quelques différences : motifs latéraux de capot, calandre à lamelles élargies et chapeaux de roues intégralement chromés. Le moteur Matford reste le seul V8 de la production française (il équipe aussi les Chenard et Walcker Aigle 8), il est apprécié de la clientèle pour sa souplesse, bien qu'on puisse reprocher à l'auto son essieu avant rigide et ses freins mécaniques nécessitant de trop fréquents réglages. Elle est disponible en berline tourisme ou grand tourisme, en cabriolet 2/3 ou 4/5 places. Après-guerre, ce modèle sera à nouveau produit jusqu'à ce que, en 1948, la société soit renommée "Ford Société Anonyme France". Voir "Automobilia", hors-série No. 11, p. 56.

Moteur 13 CV 8 cylindres en V à soupapes latérales, de 2225 cm³, alésage-course 66×81 mm, propulsion arrière, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, direction à vis et galet, Suspensions à ressorts à lames transversal, pneus 150×40, empattement 275 cm, voie 142 cm, poids 1140 à 1210 kg selon carrosserie, vitesse maxi 120 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e, référence inconnue.

En résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Bonne reproduction de l'original. Immatriculé dans l'Orne.

Etat neuf.

 


MATHIS

PYC cabriolet

1931

 

LE MODELE REEL :

Cette voiture possède un pont hypoïde, donc équipé d'engrenages à mi-chemin entre la denture conique et la vis sans fin. Une disposition mécanique qu'Emile Mathis a probablement ramenée d'Amérique où il était industriel d'armement pendant la 1e guerre mondiale. Le pont hypoïde ne deviendra courant sur les autos qu'après la 2e guerre mondiale... La société Mathis s'allie avec Ford en 1934 pour former Matford dont Emile Mathis se séparera rapidement suite à un procès qu'il gagne contre le constructeur américain. Proposée en berline, coach, coupé, cabriolet et commerciale, la PYC est construite jusqu'en 1933, puis remplacée par l'EMY.

Moteur 4 cylindres en ligne à soupapes latérales de 1226 cm³, alésage-course 70×80 mm, refroidissement par thermosiphon, 7 CV fiscaux, 32 CV réels, embrayage monodisque à sec, boîte manuelle 3 rapports, freins mécaniques ou hydrauliques en option, empattement 2.425 m, voie 1.18 m, vitesse 95 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo au 1/43e, sous une référence que j'ignore.

Métal et plastique, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Reproduit bien l'original. Immatriculé dans l'Eure.

Etat neuf.


ROSENGART

LR4N 2     Super 5 coach

1938

 

LE MODELE REEL :

Basées sur l'architecture des Austin Seven anglaises, les petites Super 5 séduisent une certaine clientèle par leur prix très abordable, les coûts d'entretien modestes et leur carrosserie plaisante qui s'améliore encore cette année grâce à une nouvelle calandre qui les modernise. En revanche elles gardent leurs nombreux défauts : moteur bruyant, graissage déficient induisant des bielles coulées, embrayage brutal dont la pédale a une course bien trop courte, boîte à vitesses difficile à manier et mal étagée, suspension très dure, amortisseurs peu efficaces, tenue de route incertaine, direction imprécise et sujette à prendre du jeu, freins réclamant des réglages fréquents et répétés, carrosserie et plancher peu résistants, etc... Voir "Automobilia", hors-série No. 6, p. 80.

Moteur 4 CV, 4 cylindres en ligne à soupapes latérales de 747 cm³, alésage-course 56×76 mm, 18 CV à 3800 tr/min, transmission classique, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, 2 essieux rigides, suspension AV à ressorts à lames longitudinaux et AR à ressort à lames transversal, pneus 120×40, empattement 220 cm, voie 105 cm, poids 690 kg, vitesse maxi 85 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo Models pour Altaya au 1/43e, sans référence connue.

Métal et plastique, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit. Immatriculé dans les Alpes Maritimes.

Etat neuf.


ROVIN

D4    cabriolet

1953

 

LE MODELE REEL :

A l'issue de la Deuxième Guerre mondiale, le pilote et constructeur de motos Raoul de Rovin et son frère Robert commercialisent leurs voiturettes D1 à moteur monocylindre de 260 cm³. Construites dans les anciennes usines Delaunay-Belleville que les deux frères ont rachetées, elles sont dépourvues de portes, ne possèdent qu'un seul phare au milieu d'un capot plongeant et leur moteur arrière de 6.6 CV est refroidi par air. Ce modèle évolue rapidement en type D2 avec un bicylindre de 423 cm³, en  D3 avec des portières, une caisse un peu plus longue et un bicylindre de 462 cm³, puis D4 orné d'une calandre plus large. En 1954, alors qu'elle coûte 5 % plus cher* qu'une 2CV Citroën, les ventes chutent, la production s'essouffle, les derniers exemplaires se vendront au compte-goutte jusqu'en 1958. Voir "Automobilia", hors-série No. 14, p. 69.

Moteur 3 CV bicylindre horizontal de 462 cm³, alésage-course 70×60 mm, 13 CV à 3200 tr/min, soupapes latérales, carburateur Solex inversé de 26, refroidissement à eau par thermosiphon, moteur et propulsion arrière, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, direction à crémaillère, suspension à quatre roues indépendantes avec ressort transversal à lames à l'AV et ressorts hélicoïdaux à l'AR, pneus 270×90, empattement 1.80 m, voie 0.98 m, longueur 3.15 m, largeur 1.18 m, hauteur 1.25 m, poids 395 kg, vitesse maxi 80 km/h.

* Il faut comprendre qu'en ce temps d'après-guerre, une 2CV souffre d'un délai de livraison de plusieurs années, tandis qu'une Rovin est disponible quasiment de suite.

LE MODELE REDUIT :

Produit au 1/43e par Ixo pour Altaya.

Métal, diverses pièces rapportées, la reproduction des surfaces vitrées est fine et très réussie.

Belle reproduction de l'original. Immatriculé en Côte-d'Or.

Etat neuf.


SALMSON

S4-E cabriolet       4 places

1947

 

LE MODELE REEL :

Très réputée pour ses automobiles, mais aussi pour ses moteurs d'avions, Salmson reprend ses fabrications d'avant guerre sans changements. Les 10 CV S4-61 et 13 CV S4-E se ressemblent par de nombreuses solutions techniques communes : 4 cylindres à double arbre à cames en tête, culasses hémisphériques, longerons surbaissés, cadre soudé électriquement avec traverses tubulaires, direction à crémaillère avec volant à droite, roues avant indépendantes, pont arrière de type oscillant avec poussée centrale, arbre de transmission direct, boîte à vitesses Cotal avec levier au volant, etc... En revanche elles diffèrent par leur cylindrée, leurs dimensions et leur système de freinage qui est hydraulique sur la S4-E. Voir "Automobilia", hors-série No. 4, p. 38.

Moteur 4 cylindres en ligne 13 CV de 2312 cm³ à chemises humides, alésage-course 84×105 mm, 2 arbres à cames en tête, 72 CV à 4800 tr/min, boîte manuelle à 4 rapports ou boîte électromagnétique Cotal, freins hydrauliques à tambours, empattement 3.00 m, voie 1.42 m, longueur 4.61 m, largeur 1.71 m, hauteur 1.52 m, poids 1320 kg, vitesse maximum conseillée 145 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e.

Résine, diverses pièces rapportées.

Reproduit bien l'original. Immatriculé dans la Haute-Vienne.

Etat neuf.


SALMSON

S4-61    berline

1951

 

LE MODELE REEL :

Semblable à sa devancière de l'an dernier, la Salmson S4-61 ressemble aussi à sa grande sœur, la S4E dont elle se distingue extérieurement par ses essuie-glaces placés en haut du pare-brise comme sa longueur plus faible de 5 cm, et mécaniquement par un moteur de 10 CV au lieu du 13 CV de la S4E. Leur robe aux portières à l'ouverture antagoniste sans montant central, commence à paraître désuète, mais les amateurs de la marque ne s'y trompent pas car elle cache sous son capot un intéressant groupe propulseur à 2 arbres à cames en tête. Le fabricant ne donne dans son catalogue qu'une puissance limitée car mesurée au régime de croisière, estimant qu'il ne faut pas pousser le client à une utilisation de la voiture à la limite de ses possibilités. Hélas, cette année encore, cette automobile dotée d'une motorisation moderne conserve des freins mécaniques... Voir "Automobilia", hors-série No. 18, p. 63.

Moteur 4 cylindres en ligne 10 CV à 2 arbres à cames en tête, 1730 cm³, alésage-course 75×98 mm, 50 CV à 4000 tr/min annoncés mais 55 CV à 4700 tr/min, carburateur Zénith de 36, compression de 6.1, transmission classique, boîte électromagnétique Cotal, freins mécaniques, direction à crémaillère, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal, AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux montés en cantilever, pneus 150×40, empattement 2.85 m, voie 1.32 m, longueur 4.56 m, largeur 1.65 m, hauteur 1.57 m, poids 1170 kg, vitesse publiée 120 km/h et maxi 130 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e.

Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Le modèle est fidèle à l'original. Immatriculé dans le Jura,

Etat neuf.


SOMUA

JL 17     camion  plateau-cabine à ridelles basses

1953

 

LE MODELE REEL :

Dès 1945, la Société d'Outillage Mécanique et d'Usinage d'Artillerie reprend la fabrication de poids lourds, mais elle va bientôt abandonner les productions d'engins militaires ou ferroviaires qui avaient fait son succès. Elle se limite aux camions, du type JL 12 au JL 19, déclinés en de nombreuses variantes en châssis porteur 4×2 ou 6×2 ou en tracteurs de semi-remorques, avec plusieurs dimensions d'empattement, ainsi qu'en autocars. La production prendra le nom de Saviem en 1956.

Moteur diesel Panhard 6 cylindres en ligne de 9348 cm³, 150 CV à 2000 tr/min, boîte manuelle à 5 rapports, suspension à ressorts à lames longitudinaux avec amortisseurs hydrauliques à l'AV, freins pneumatiques, direction à vis et galet, vitesse maxi 75 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e.

Métal, diverses pièces rapportées, benne en profilés Evergreen.

Reproduction fidèle à l'original. Immatriculé à Paris

C'est un tracteur de semi Esso que j'ai reconverti en plateau-cabine.


VESPA

400        coupé

1958

 

LE MODELE REEL :

Depuis la fin de la guerre, les scooters Vespa obtiennent un grand succès. Ils sont produits en Italie, mais aussi en France, dans l'usine ACMA (Ateliers de Construction de Motocycles et Automobiles) à Fourchambault près de Nevers. Les dirigeants de cette entreprise, soucieux de diversifier leurs activités, décident de se lancer dans la production d'une petite voiture, et présentent la 400 à Monaco en septembre 1957. Cette voiture décapotable de faible encombrement dispose d'un moteur placé en porte-à-faux derrière l'essieu arrière et assure un maximum de place à ses passagers. Une suspension confortable, une direction douce et un moteur assez performant pour sa cylindrée donnent de bons atouts à ce petit modèle. Voir "Automobilia", hors-série No. 8, p. 78.

Moteur arrière 2 cylindres en ligne de 393 cm3, alésage-course : 63×63 mm, 2 CV fiscaux, 14 CV à 4350 min-1, vitesse maxi 90 km/h, soupapes en tête, carburateur Solex de 26, refroidissement par air, traction AR, 3 vitesses dont 2 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension AV et AR à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux, direction à crémaillère suspendue, pneus 4.00×10, empattement 169 cm, voie 110 cm, longueur 285 cm, largeur 127 cm, hauteur 125 cm, poids de 360 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Dinky-Toys France au 1/43e, sous la référence 24L.

Zamac, vitrée.

Le modèle est bien reproduit.

Médiocre état d'usage, raccords de peinture hors-ton.


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