
Avant la IIe guerre mondiale, de nombreuses marques françaises se partageaient la part du marché que leur laissaient les principaux constructeurs, et celles-là proposaient des voiturettes, des sportives, ou des modèles de luxe. Après-guerre elles disparaitront l'une après l'autre : leur production étant faible, les prix de vente étaient élevés et leurs réseaux de concessionnaires n'offraient pas l'assurance d'un bon service, surtout en province.
AMILCAR
Compound B38 fourgonnette
1942


LE MODELE REEL :
Lancée à l'automne 1937, alors qu'Amilcar vient d'être rachetée par Hotchkiss, l'Amilcar Compound, première auto de série structurée d'éléments en alliages légers coulés et boulonnés, semblait prometteuse mais elle n'eut pas vraiment le temps de faire ses preuves avant la déclaration de guerre. Sa ligne basse et assez tendue rappelle la Modane d'Hotchkiss, mais elle est handicapée par son moteur à soupapes latérales et à faible rendement, dérivé de celui de l'Hillman Minx (probablement la plus mauvaise conception de l'ingénieur italien Vincenzo Bertarione !), ce n'est qu'en été 1939 que J.-A. Grégoire propose un moteur à soupapes en tête, celui qui équipera les Compound B67. Sur les B38, le volant est à gauche, mais il est à droite sur les B67, à cause du collecteur d'admission situé à gauche qui ne laissait pas place à la colonne de direction : hormis ce détail, la B67 est extérieurement identique à la B38. Les deux modèles de Compound sont proposés en coach et en fourgonnette. Ces fourgonnettes sont fabriquées à 675 exemplaires jusqu'en juin 1940, mais en 1942 sont encore produites 50 fourgonnettes pour l'administration des Postes, 49 pour la Croix-Rouge française et 50 pour la clientèle civile, munies du moteur B38. La production du coach ne sera pas reprise après la guerre, mais le moteur de la B67 se retrouvera en 45-46 sur le petit tout-terrain Laffly et en 48 sur le modèle belge Impéria TA-8. La fourgonnette, elle, sera encore assemblée en 1945 par Hotchkiss, munie cette fois également du moteur 1.3 L de la B67 (j'en ignore le nombre d'exemplaires). Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 14. et "Automobilia", hors-série No. 26, p. 13.
Moteur B38 4 cylindres en ligne de 1185 cm3, alésage-course : 63×95 mm, 7 CV fiscaux, 33 CV à 4000 min-1, vitesse maxi 110 km/h, soupapes latérales, carburateur simple corps Solex inversé, traction avant par cardans homocinétiques Tracta, embrayage monodisque à sec, boîte 4 vitesses toutes synchronisées, freins mécaniques à tambours, direction à crémaillère, suspension à 4 roues indépendantes avec ressorts à lames transversaux à l'AV et barres de torsion transversales à l'AR, pneus 5.25×15, empattement 2.50 m, voie 1.25 m, masse 820 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Universal Hobbies au 1/43e sous une référence que j’ignore.
Tout résine, vitrée, intérieur aménagé, quelques pièces rapportées.
Le modèle est bien reproduit. Immatriculé à Paris.
Etat neuf.
SOUVENIRS :
Ma tante Suzon Renoir, Infirmière Croix-Rouge à Versailles, fut une animatrice de la Défense Passive avec les médecins Duriex, Soderline et Véleaux durant la IIe guerre mondiale. Elle apprit à conduire en 1940 sur une ambulance Amilcar Compound. Après la guerre, elle resta une fervente de la traction avant et posséda successivement de nombreux exemplaires de 2 CV Citroën.
BERLIET
11 CV Dauphine limousine
1939


LE MODELE REEL :
Née de la combinaison d'un châssis et d'un moteur Berliet avec la carrosserie de la 402 Peugeot, cette voiture est dotée d'une calandre, d'ailes avant et d'un capot à l'américaine qui à mon avis se greffent assez élégamment sur la caisse de la 402. Mais ce modèle coûte 15 % plus cher que la limousine 402, sans toutefois disposer d'une présentation plus luxueuse, tandis que sa vitesse maximum est inférieure de 10 km/h... A cause de la guerre, sa carrière sera brève. Voir "Automobilia", hors-série No. 11, p. 12.
Moteur 4 cylindres en ligne 1990 cm³, 11 CV, alésage-course 80×100 mm, 50 CV à 4000 tr/min, soupapes en tête, transmission classique, boîte 4 vitesses, freins mécaniques, direction à crémaillère, suspension AV à roues indépendantes à ressort à lame transversal, AR à essieu rigide à ressorts à lames longitudinaux, pneus 185×400, empattement 3.20 m, voie 1.40 m, masse 1350 kg, vitesse maxi 115 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Echelle 1/43e, produit par Ixo pour la vente en maisons de la presse.
Résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportés.
Le modèle reproduit bien l'original, mis à part le pare-chocs avant qui devrait être rectiligne.
Etat neuf.
BERLIET
GLM 10 benne carrière
1956



LE MODELE REEL :
Avec des courbes de capot et de pare-chocs inimitables, les camions de la série GLR-GLC-GLM inaugurent une fabrication modulaire, présentée en automne 1949, issue de composants communs simplifiant la production. Offerts en plateau-cabine, citerne, benne carrière, fourgon ou tracteur de semi-remorques, dotés de divers moteurs pour satisfaire au mieux les besoins des clients, ils se verront élus, en 1994 "camions du XXe siècle". Ici, le GLM 10 est, en 1953, le premier d'une lignée de camions de chantier qui continuera avec le GLM 12, jusqu'au GBH12 des années '70, différentes versions qui totaliseront à peu près 12300 exemplaires vendus. Le GLM 10 peut être livré équipé d'un turbocompresseur qui, peu fiable, sera abandonné en 1960. Voir "France Routes - La Passion du Camion" No 155, pp 67 et suivantes.
Moteur Diesel 6 cylindres MDZ de 9.5 L, 150 CV à 2000 tr/min, boîte manuelle à 2×5 rapports, direction à vis et écrou à déplacement sur billes, freins pneumatiques, amortisseurs hydrauliques, masse totale en charge 19 tonnes.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour Hachette au 1/43e, j'en ignore la référence.
Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
L'aspect sympathique de ce camion est très bien reproduit. Remarquez la pin-up sur la calandre. Immatriculé dans le Var.
Etat neuf.
CHENARD & WALCKER
Aigle 22 cabriolet 2 places
1936


LE MODELE REEL :
Suite aux déboires essuyés en 1935 avec les modèles désuets à carrosserie de bois tôlé, la société met sur le marché de nouveaux modèles à carrosserie entièrement métallique, les Aigle "18", "22" et "24", chacune avec un moteur différent. L'Aigle 22, proposée en berline, cabriolets 2/3 ou 4/5 places et en limousine 6 glaces, reçoit un moteur de 12 CV. Voir "Automobilia", hors-série No. 1, p. 21.
Moteur 4 cyl. en ligne à soupapes en tête de 2178 cm³, alésage-course 79.4×110, 54 CV à 3800 tr/min, transmission classique, boîte 4 vitesses ou boîte électromécanique Cotal, freins mécaniques, direction à vis et secteur, suspension AV à roues indépendantes avec barres de torsion longitudinales, AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 150×40, empattement 3.025 m (limousine 3.275), voie 1.42 m, masse 1250 kg (limousine 1300), vitesse 110 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Au 1/43e, par Ixo pour Altaya, sous une référence que j'ignore.
En résine, diverses pièces rapportées.
Bonne reproduction du modèle réel. Immatriculé dans la Loire.
Etat neuf.
CHENARD & WALCKER
CHV 1500
1946


LE MODELE REEL :
En 1941, Chenard & Walcker crée un utilitaire CHE, pourvu d'un petit moteur bicylindre deux-temps de 720 cm³, d'une boîte à 4 vitesses, de la traction avant et d'une carrosserie sommaire en tôle soudée à angles vifs. Au moyen de ce petit moteur, il est censé mouvoir une charge utile de 1500 kg ! Il est ensuite converti au gazogène (d'origine Facel ou Le National) sous le nom de CH66B, le groupe étant placé à l'avant, devant le radiateur (ci-dessus en médaillon). A la Libération, il reçoit un moteur (toujours bicylindre) de 1020 cm³ et devient le CHT, puis il est doté d'une carrosserie en tôle emboutie aux formes plus souples, plus plaisantes dessinée et produite par Chausson et prend le nom de CHV. En 1947, son moteur est remplacé par celui de la Peugeot 202, un 4 cylindres quatre-temps de 1133 cm³, plus long, qui nécessite de redessiner le nez du véhicule qui devient saillant et s'appelle alors CPV. L'utilitaire est décliné en fourgon tôlé, plateau-cabine avec un coffre de 2 m³ dans le soubassement, camionnette expo-vente pour les marchés, ambulance, corbillard et minibus pour le transport de 14 personnes. En 1950, la production du moteur 202 cessera. Il sera remplacé par celui de la 203. Chenard partagera la diffusion du modèle avec son fournisseur de moteurs, et les utilitaires distribués par Peugeot se nommeront D3A. Chenard & Walcker cessera son activité en 1951, définitivement absorbée par Chausson tandis que son utilitaire poursuivra sa carrière sous l'étiquette Peugeot. Voir https://www.mirebalais.net/2019/11/l-etonnant-destin-du-fourgon-1500-kg-chenard-walker.html
Moteur 6 CV 2 cylindres deux-temps de 1020 cm3, alésage-course 85×90, 25 CV à 3500 tours/min, vilebrequin démontable en 4 parties, carburateur inversé avec starter, boîte 3 vitesses, traction avant, transmission par cardans homocinétiques, freins hydrauliques à tambours, suspension à 4 roues indépendantes et à barres de torsion multiples, amortisseurs hydrauliques à l'AV, direction à vis globique, batterie 12 V, pneus 19×400, longueur utile 2.76 m, largeur utile 1.66 m, surface de charge 4.88 m², hauteur du seuil de charge 0.36 m, volume utile 6.80 m³, empattement 2.30 m, voie AV/AR 1.51/1.56 m, longueur hors-tout 4.43 m, largeur hors-tout 1.84 m, hauteur en charge 2.11 m, masse à vide 1260 kg, masse en charge 2800 kg, vitesse 70 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e, sous une référence que j'ignore.
Métal, diverses pièces rapportées.
L'original est finement reproduit. Immatriculé en Ardèche, mais par un numéro délivré fin 1948...
Etat neuf.
DB
HBR4 coach
1958


LE MODELE REEL :
Le concept de base de Deutsch et Bonnet se résume ainsi : une voiture ultra-légère avec un petit moteur. Ce petit coupé sportif, dessiné par Antem, est construit à partir d'avril 1952 sur base d'un châssis DB à poutre centrale. Il reçoit l'excellent moteur de la Panhard Dyna X. Carrossé d'abord en acier, sa ligne sera revue par l'Italien Frua et son montage confidentiel se poursuivra en Duralinox. Pour gagner encore du poids et donc de la vitesse, la carrosserie sera modelée en polyester en 1955, et la production en série commencera sur châssis DB, avec un moteur Panhard 0.75 L ou 0.85 L (HBR5) et la caisse coulée par Chausson offrant des phares escamotables puis fixes sous globe transparent à partir de 1958. En version sportive, équipé d'un compresseur MAG, le coach participera à de nombreuses épreuves sur route ou circuit. La version client dispose de sièges cuir, d'un équipement complet : compte-tours, montre, indicateurs de pression et de température d'huile, poste de radio et d'un lave-glace avant et arrière ; en option : toit ouvrant Vistadome. Voir "Automobilia", hors-série No. 8, p. 34.
Moteur Panhard bicylindre de 745 cm³, refroidissement par air, soupapes en tête brevet Jeudy, alésage-course 72×75 mm, 46 CV ou 65 CV avec compresseur, culasse hémisphérique, traction avant, boîte 4 vitesses synchronisées (4e surmultipliée), freins hydrauliques, suspension à ressort transversal et triangulation inférieure à l'AV et à barres de torsion à l'AR avec amortisseurs hydrauliques à double effet sur les 4 roues, direction à crémaillère, pneus 145×400, empattement 2.13 m, voie 1.22 m, longueur 3.95 m, largeur 1.56 m, hauteur 1.34 m, masse 460 kg, vitesse 140 km/h (155 avec compresseur).
LE MODELE REDUIT :
Produit au 1/43e par Ixo pour Altaya, j'ignore sa référence.
Métal, nombreuses pièces rapportées.
Le modèle est bien reproduit, mais le rétroviseur est cassé, je dois le recoller. Immatriculé à Paris.
Etat presque neuf.
DELAGE
D8 120 coupé de ville
1938


LE MODELE REEL :
De même que Bugatti, Hispano-Suiza ou Voisin, Delage représente l'automobile de grand luxe en cet immédiat avant-guerre. La firme est réputée pour le raffinement de ses modèles autant que pour ses très honorables performances en compétition. A la suite de la crise de 1930, Delage sera rachetée par Delahaye mais n'en continuera pas moins à diffuser ses modèles, dont la superbe D8 120, laquelle sera carrossée par les plus grands : Pourtout, Chapron, Letourneur & Marchand, Saoutchik, De Villars, Figoni & Falaschi, Guilloré, remportant ainsi la première place dans la plupart des concours d'élégance. Proposée en coach, cabriolet, limousine et coupé de ville, sa fabrication cesse au début des hostilités mais un certain nombre de châssis seront encore carrossés après la guerre. Voir "Automobilia", hors-série No. 6, p. 36.
Moteur culbuté 8 cylindres en ligne de 4750 cm³, 120 CV à 4500 tr/min, 27 ch. fiscaux, soupapes en tête, carburateur inversé double corps Stromberg EE3, boîte électromagnétique Cotal, freins hydrauliques à circuits AV et AR indépendants, direction à vis et écrou, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 7.00×17, empattement 3.35 m, voie 1.50 m, longueur, largeur, hauteur et masse variables suivant les carrosseries, vitesse maxi 160 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit au 1/43e par Solido, sous la référence AN1429.
Métal, diverses pièces rapportées.
Le modèle est fidèlement reproduit.
Etat neuf.
DELAHAYE
145 coupé Chapron
1939 (?)


LE MODELE REEL :
Dès février 1937 Delahaye construit un moteur V12 de 4.5 L pour équiper son nouveau type 145, destiné à se mesurer aux meilleures autos de course italiennes et allemandes. Au mois d'août déjà, le pilote René Dreyfus remporte le Prix de l'Automobile-Club de France en battant le record de vitesse de l'anneau de Montlhéry à plus de 146 km/h de moyenne sur une distance de 200 km. Ces voitures gagneront encore d'autres courses, dont le Grand Prix de Pau et l'International de Cork. Quelques exemplaires seront carrossés en coupé par Chapron en 1938. La deuxième guerre mondiale met fin à la production, mais en 1946 quelques châssis sont recarrossés en versions de tourisme, notamment par Franay. A ma connaissance, ce ne sera pas le cas pour Chapron, je n'ai donc pas la certitude que ce modèle ait réellement existé à la date que propose Dinky.
Moteur 12 cylindres en V à 60° de 4496 cm³, vilebrequin à 7 paliers sur roulements, alésage-course 75×85 mm, 23 CV fiscaux, 230 CV à 5500 tr/min, bloc en alliage léger, culasse en alliage de magnésium, 3 arbres à cames dont 1 au centre du V pour les admissions et 2 latéraux pour les échappements, 2 soupapes en tête par cylindre, 3 carburateurs inversés double corps Zenith Stromberg, allumage par 2 magnétos haute tension Bosch, 2 bougies par cylindre, embrayage multidisque à sec, boîte mécanique à 4 rapports + marche AR, suspension AV à roues indépendantes sur bras transversaux formant parallélogramme avec ressorts à lames transversaux et amortisseurs à friction, AR à essieu rigide sur ressorts à lames semi-elliptiques, freins mécaniques avec tambours en alliage ventilés, roues Rudge métalliques à rayons, pneus 550×18, empattement 2.70 m, voie 1.35 m, vitesse maxi 230 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Dinky-Matchbox au 1/43e sous la référence DY14.
Métal, diverses pièces plastique rapportées.
La plaque de base indique 1946 mais il date vraisemblablement d'avant la guerre. Immatriculé dans la Marne sous un numéro délivré au printemps 1939.
Excellent état.
FACEL-VEGA
FV1 coupé
1955


LE MODELE REEL :
Au salon de Paris 1954, Jean Daninos, patron de la société Facel (Forges et Ateliers de Construction d’Eure-et-Loire), lance une nouvelle entreprise de voitures de luxe, alors que Bugatti et Delage ont disparu et tandis que Delahaye et Hotchkiss doivent s'associer pour survivre. Producteur de carrosseries pour Panhard, Ford SAF, Simca et même Delahaye depuis la fin de la guerre, Daninos a l'expérience de la construction tout acier, mais demeure sans compétence dans le domaine de la motorisation, il choisit donc un moteur américain pour animer ses créations. Le premier modèle, la FV, est remplacée par la FV1 en 1955. C'est une version allongée qui offre maintenant 4 vraies places. Voir "Automobilia", hors-série No. 10, p. 27.
Moteur 8 cylindres en V De Soto Firedome de 4770 cm3, alésage-course : 94×85 mm, vitesse 170 à 190 km/h selon le couple, 27 CV fiscaux, 203 CV à 4400 min-1, soupapes en tête, carburateur quadruple corps inversé, refroidissement par eau, transmission classique aux roues AR, à choix : boîte Pont-à- Mousson 4 vitesses toutes synchronisées ou transmission automatique Chrysler Torqueflite, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et AR à essieu rigide avec ressorts longitudinaux à lames, pneus 6.70×15, direction à vis et galet, empattement 2.63 m, voie 1.38 m, longueur 4.57 m, largeur 1.76 m, hauteur 1.38 m, masse de 1610 kg.
LE MODELE REDUIT :
Vendu en maisons de la presse par Altaya au 1/43e apparemment sans référence.
Tout métal, nombreuses pièces rapportées.
Le modèle est bien reproduit. Immatriculé dans le Bas-Rhin.
Etat neuf.
FACEL-VEGA
EX1 Excellence berline
1959


LE MODELE REEL :
Seule Facel-Véga à quatre portes, elles ouvrent en sens antagoniste, sans montant central. Elle dérive de la Facel III B et allie les performances de ses sœurs et le confort des voitures de luxe. Dotée d'un équipement très complet, elle possède une console centrale, disposition encore très rare sur les modèles européens. En option, on peut obtenir un récepteur radio GO-OM-PO-OUC avec antenne télescopique électrique, un système d'air conditionné, six valises de coffre permettant un usage optimal du volume disponible et un téléphone, propositions promettant le bien-être... mais le freinage à disques est l'option.à ne pas refuser : les petits tambours montés en série étant bien peu capables d'immobiliser prestement ce véhicule de près de deux tonnes ! Quant à son prix il s'élève à quatre fois celui d'une Citroën DS... Voir "Automobilia", hors-série No. 21, p. 33.
Moteur Chrysler V8 de 5.9 L, puissance entre 335 et 360 CV selon transmission, 2 carburateurs quadruple corps Carter, boîte manuelle Pont-à-Mousson à 4 rapports ou boîte automatique Chrysler à 3 rapports. freins à tambours ou à disques en option, vitesse maximum 205 km/h, empattement 3.17 m, longueur 5.24 m, largeur 1.83 m, hauteur 1.38 m, masse 1920 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit pour Atlas au 1/43e.
Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Belle reproduction de l'original.
Etat neuf.
FORD S.A.F.
Vedette plateau-cabine et limousine
1949


LE MODELE REEL :
La Ford Vedette de Poissy est la nouveauté française la plus importante du salon de Paris 1948. Les rivales de sa classe dérivent toutes de modèles des années trente. La Vedette vient remplacer les 13 CV F-472 issues de l’ancienne gamme Matford. Elle sera produite en limousine (découvrable ou non et disposant de portières antagonistes), en cabriolet et en coach, mais ce dernier sera peu diffusé. Elle existera aussi en version commerciale, l’Abeille, munie d'un hayon arrière en deux parties ; mais en revanche, à ma connaissance, Ford SAF (pour "Société Anonyme France") ne proposera pas de plateau-cabine... toutefois l'atelier Beauce & Berry, installé à Châteauroux, produira un pick-up et un plateau-cabine sur base Abeille (dont les ressorts arrières étaient renforcés pour porter la charge utile de 400 à 600 kg) de 1950 à 1954. C'est sans doute ces véhicules qui on été équipés en dépanneuses, utilitaires qu'on rencontra ici et là sur les routes. Voir "Automobilia", hors-série No. 12, p. 38.
Moteur V8 de 2158 cm3, alésage-course : 66×79 mm, 12 CV fiscaux, 60 CV à 4000 min-1, vitesse maxi 130 km/h, soupapes latérales, refroidissement par eau, 3 vitesses dont 2 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, direction à vis et galet, pneus 185×400 ou 6.40×15, empattement 2.69 m, voie 1.37 m, longueur 4.50 m, largeur 1.72 m, hauteur 1.57 m, masse de 1170 kg.
LES MODELES REDUITS :
Produits par Dinky-Toys France à une échelle un peu inférieure au 1/43e sous la référence 24Q.
Zamac.
Les modèles sont assez bien reproduits. Le plateau-cabine est une transformation personnelle.
Tous deux sont repeints.
SOUVENIRS :
Monsieur Brouillet, patron du garage Azur à Saint-Claud-sur-le-Son, Charente, possédait et utilisait une dépanneuse constituée d'une grue légère installée sur un pick-up Ford Vedette 49, peint en blanc et bleu.
FORD S.A.F.
Vedette cabriolet
1951


LE MODELE REEL :
La Vedette sera produite en limousine, en coach et en cabriolet, ce dernier sera apprécié pour le silence de roulement de son V8, malgré son prix de vente excessif, tandis que ses concurrentes offrent une motorisation bruyante. Toutefois ses reprises sont molles, donc il s'agit d'un modèle de prestige plus que d'un cabriolet aux caractéristiques réellement sportives. Voir "Automobilia", hors-série No. 12, p. 39.
Mêmes caractéristiques mécaniques que les Vedettes 1949.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Eligor-Leader à une échelle qui excède le 1/43e, référence V3254.
Tout résine, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.
Le modèle est bien reproduit. Immatriculé en Haute-Saône.
Etat presque neuf, mais la peinture s'est écaillée autour des phares pour une raison mystérieuse.
FORD S.A.F.
Comète coach
1953


LE MODELE REEL :
La Comète apparaît en avant-première à Biarritz, le 17 août 1951, lors d'une somptueuse réception organisée pour la presse au Golf de Chiberta. Due au crayon de Farina et préparée dans un grand secret pour se préserver des pressions de la direction américaine de Ford, elle se singularise par sa forme ponton parfaitement maîtrisée, un grand soin de finition et une présentation intérieure cossue… pour un prix égal aux premiers modèles de Talbot, Salmson ou Hotchkiss, qui ne sont que des 4 cylindres ! Seul point critique : la faiblesse de ce V8 qui sera enfin remplacé par un 2,3 litres plus nerveux en 1953. Cette année-là, Ford-France construit deux exemplaires d'un élégant cabriolet qui n'aura malheureusement pas de suite. Voir "Automobilia", hors-série No. 14, p. 34.
Moteur 8 cylindres en V de 2355 cm3, alésage-course : 68×81 mm, 13 CV fiscaux, 80 CV à 4800 min-1, vitesse maxi 145 km/h, soupapes latérales, refroidissement par eau, transmission classique, boîte 3 vitesses (1re non-synchronisée) ou boîte électro-mécanique Cotal à choix, boîte Pont-à-Mousson ou transmission automatique Electrofluid en option, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux à l'AV et essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux à l'AR, direction à vis et galet, pneus 6.40×15, empattement 2.69 m, voie 1.38 m, longueur 4.62 m, largeur 1.74 m, hauteur 1.42 m, masse de 1290 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Leader au 1/43e, référence 140090.
Métal, diverses pièces plastique rapportées.
La reproduction est fidèle à l'original. Immatriculée dans le Nord.
Etat neuf.
FORD S.A.F.
Vedette limousine découvrable
1954


LE MODELE REEL :
Au Salon de Paris 1952, Ford France pratique un "lifting" de sa Vedette par la modification de l'arrière (création d'une silhouette en trois volumes remplaçant la précédente forme rondouillarde) et un rajeunissement de sa calandre. Ces modifications se limitent à de faibles investissements, car des nouvelles Vedette sont en préparation : le trio Trianon - Versailles - Régence. En 1954, Ford innove en vendant sa Vedette avec une garantie de 50000 km ou 1 an mais ça n’empêchera pas une part de la clientèle de bouder la voiture : qu’on la contemple en plein profil et on s’aperçoit que la carrosserie est bossue ! Disponible en limousine, en découvrable qui ne coûte que 4% plus cher, en coach (moyennant un surcoût de 15 %) et en cabriolet (20 % de surcoût) mais ces deux dernières versions disparaîtront dès la fin de l'année '52. Voir "Automobilia", hors-série No. 24, p. 31.
Mêmes caractéristiques mécaniques que les Vedettes 1949.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Solido au 1/43e et référencée 207.
Métal, diverses pièces rapportées.
La miniature reproduit bien l'original.
Etat neuf.
GEORGES-IRAT
6 CV Type MDU roadster
1938


LE MODELE REEL :
Voiture économique à tendance sportive, la 6 CV Georges-Irat plaît à une clientèle importante de jeunes conducteurs. Seul modèle de la marque cette année, décliné en roadster ou en cabriolet, sa ligne surbaissée et sa garde au sol réduite assoient le conducteur très près du sol, amplifiant l'impression de vitesse (le pare-brise rabattable sur le roadster, le chant de la boîte à pignons droits et la trompette de l'échappement participent à ce sentiment !) tout en restant dans des limites moyennes. La traction avant et l'excellent comportement routier permettent toutefois une conduite assez hardie sans risque de sortie de route. L'équipement est assez complet : tachymètre, compteur kilométrique, ampèremètre, jauge d'essence, montre, dynamomètre et manomètre de pression d'huile. Attention toutefois à vérifier régulièrement le fonctionnement de la pompe à piston assurant le graissage ! L'alimentation se fait par gravité : le réservoir est placé derrière le tableau de bord, un tuyau part de la gauche du réservoir vers le carburateur dont la cuve est très (trop ?) petite, et dans les longs virages à gauche (dans un giratoire, par exemple) le moteur peut tousser car la force centrifuge plaque le carburant à droite. Prendre garde aux nids-de-poules : l'absence d'amortisseurs traduit toutes les irrégularités de la route. Le cabriolet possède deux portières mais le roadster n'en a qu'une, côté passager. Selon certaines sources, une bonne centaine d'exemplaires auraient reçu le moteur 1.6 L de la 7C Citroën, mais selon d'autres, seul le modèle suivant, le type ODU, en aurait été équipé. Voir "Automobilia", hors-série No. 6, p. 49.
Moteur Ruby 6 CV, 4 cylindres en ligne à soupapes en tête de 1078 cm³, alésage-course 61×92 mm, 33 CV à 3300 tr/min, allumage par Delco et réglage be l'avance au volant, démarrage par Dynastar servant également de dynamo, traction avant, boîte 3 ou 4 vitesses non.synchronisées, freins mécaniques, direction à crémaillère, 4 roues indépendantes, le train avant dispose d'un carrossage positif très marqué, suspension AV à ressorts hélicoïdaux coulissant dans un boîtier cylindrique en bronze, AR à anneaux élastiques Neimann, pneus 130×40, empattement 2.50 m, voie 1.30 m, masse 650 kg pour le roadster et 720 pour le cabriolet, vitesse maxi 120 km/h ou 140 avec un compresseur en option.
LE MODELE REDUIT :
Produit au 1/43e par Ixo pour Altaya, référence 23.
En résine, diverses pièces rapportées.
Bonne reproduction du modèle original sauf le carrossage des roues avant. Immatriculé dans le Territoire de Belfort.
Etat neuf.
HOTCHKISS
20 CV Champagne 686 GS coach
1949


LE MODELE REEL :
L'année 1949 marque un tournant pour Hotchkiss qui n'a plus les moyens de ses envies. Ainsi son catalogue décrit sept modèles différents mais trois seulement sont réellement mis en production : la berline 13 CV Artois, la 20 CV Gascogne et le coach 20 CV grand sport Champagne. Notons toutefois deux améliorations importantes : les roues avant indépendantes et les freins hydrauliques Lockheed. Voir "Automobilia", hors-série No. 12, p. 43.
Moteur 20 CV fiscaux, 6 cylindres en ligne de 3485 cm³, alésage-course 86×100 mm, 130 CV à 4000 tr/min, deux carburateurs, transmission classique, boîte 4 vitesses, freins hydrauliques, direction à vis, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux, amortisseurs hydrauliques thermostatiques et stabilisateur à barres de torsion transversal, AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 6.40×16, empattement 2.80 m, voie AV et AR 1.45 m, longueur 4.53 m, largeur 1.78 m, masse 1325 kg, vitesse maxi 160 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour la vente en maison de la presse, au 1/43e.
Résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Bonne reproduction de l'original. Immatriculé à Paris
Il s'agit du coach 686 de Trévoux et Lesurgue, les gagnants du Monte-Carlo en 1949. Je lui ai retiré les plaques du rallye pour en faire une version civile.
HOTCHKISS
13 CV Anjou 13.50 berline
1951


LE MODELE REEL :
Pendant quinze ans, Hotchkiss a proposé une gamme de modèle 4 et 6 cylindres qui n'évolua esthétiquement que fort peu. Avec l'Anjou, la marque du "juste milieu" présente enfin des carrosseries modernisées. Toutefois, empêtrée dans les difficultés financières, Hotchkiss conserve une boîte à vitesses dont deux ne sont pas synchronisées, un essieu arrière rigide et un chauffage d'une efficacité lamentable. Les portes avant ouvrent dans le sens ergonomique et la conduite est à droite. Voir "Automobilia", hors-série No. 18, p. 38.
Moteur 13 CV, 4 cylindres en ligne, soupapes en tête, 2312 cm3 (88×99.5 mm), 72 CV à 4000 min-1, taux de compression 6.25, carburateur Zenith de 32, refroidissement par eau, transmission classique, boîte 4 vitesses (1e et 2e non-synchronisées) ou boîte Cotal en option, freins hydrauliques, direction à vis et galet, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux et correcteur à flexibilité variable Grégoire, pneus 6.40×16, empattement 2.92 m, voie 1.45 m, longueur 4.85 m, largeur 1.77 m, hauteur 1.55 m, masse 1350 kg, vitesse maxi 125 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Nostalgie au 1/43e, référence NO029.
Tout métal avec plusieurs pièces rapportées
Le modèle est bien reproduit, mis à part l'antenne radio trop grossière. Immatriculé en Saône-et-Loire.
Etat neuf.
HOTCHKISS-GREGOIRE
berline
1952


LE MODELE REEL :
Conçu par l'ingénieur J.-A. Grégoire, ce modèle aux solutions techniques résolument modernes est l'antithèse de la conception automobile Hotchkiss ! Son poids modéré, son architecture d'avant garde et son aérodynamisme raffiné confèrent à la voiture de bonnes performances, une excellente tenue de route et une consommation limitée. Elle a une vingtaine d'années d'avance sur ses concurrentes mais sa structure en aluminium coulé va se révéler très complexe à construire pour une usine encore habituée à carrosser ses voitures avec une ossature bois. Ces difficultés vont engendrer un prix de revient (et donc un prix de vente) très élevé, ainsi la clientèle ne se pressera pas pour l'acquérir. Elle sera proposée en berline, en coach et en cabriolet. Voir "50 ans d'automobile", tome 1, J.-A. Grégoire, p. 42.
Moteur 13 CV placé devant l'essieu AV, 4 cylindres horizontaux opposés à soupapes en tête, 2188 cm³, alésage-course 90×86 mm (donc un super-carré), 75 CV à 4000 tr/min, compression 6.5, carburateur Solex de 32, refroidissement par eau, Traction avant, boîte 4 vitesses (1e non-synchronisée, 4e surmultipliée), châssis et auvent en aluminium, carrosserie à Cx très favorable, freins hydrauliques, direction à crémaillère, suspension AV et AR à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux à flexibilité variable, pneus 165×400, empattement 2.50 m, voie AV 1.44 m, voie AR 1.32 m, longueur 4.65 m, largeur 1.75 m, hauteur 1.56 m, masse 1080 kg, vitesse 150 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e.
En résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
L'original est ici très bien reproduit.
Etat neuf.
SOUVENIRS :
En 1978, j'achetais le terrain pour la future construction de notre maison. Dans les petites annonces d'un quotidien genevois, j'ai trouvé une Hotchkiss-Grégoire à vendre à St-Livres. Je me suis précipité pour aller la voir : elle était superbe ! Et d'un prix tout à fait abordable. Mais je devais consacrer le moindre centime à notre achat immobilier, j'ai donc renoncé à regret à la voiture...
HOTCHKISS
PL20 fourgon
1948


LE MODELE REEL :
A la Libération , Hotchkiss reprend rapidement ses fabrications de camions et propose, pour remplacer le 486PL d'avant-guerre, le PL20, un véhicule de 2 tonnes de charge utile, voulant concurrencer le 2.5 T de Renault et le Type 23 de Citroën. Disponible en plateau-cabine, benne à ridelles, camion bâché, fourgon et petit autocar, il gardera l'excellent moteur de son prédécesseur et sera très apprécié de la clientèle, tant en version benne qu'en fourgon. Voir https://www.brochure-catalogue-voiture-neuve.fr/brochures/hotchkiss/pl20/hotchkiss-pl20-1946/FRA-1949/telechargement/
Moteur essence 4 cylindres de 2312 cm³, alésage-course 86×99.5 mm, soupapes en tête, 62 CV à 3000 tr/min, carburateur inversé avec limiteur de vitesse, boîte à 4 rapports, embrayage monodisque à sec, suspension à ressorts semi-elliptiques avec amortisseurs hydrauliques, freins hydrauliques, volant à droite (puis passe à gauche en mars '51), pneus 160×20, poids à vide 1970 kg, vitesse maxi à vide 75 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit pour la vente en maisons de la presse au 1/43e.
Résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Daté de 1952 ou 1957 (?) dans les descriptions, il est forcément antérieur puisqu'il a la conduite à droite. Immatriculé dans le Gard et le numéro fut délivré au printemps 1948.
Etat neuf.
HOTCHKISS
sous licence Willys
Type M-201 torpédo
1956


LE MODELE REEL :
Depuis le 29 juillet 1954, Hotchkiss a fusionné avec Delahaye et, mis a part les tentatives des berlines Monceau et Agay, ne construira plus d'automobiles de tourisme. La nouvelle société produit des camions légers de 4 et 6 cylindres, très appréciés des professionnels (sur les bases des PL20 et PL50 Hotchkiss ainsi que des Delahaye 163). A partir d'août '54, elle entreprend la fabrication sous licence de la Jeep Willys. Les années suivantes, la production de véhicules militaires ira en s'élargissant. Voir "Automobilia", hors-série No. 10, p. 43.
Moteur 13 CV, 4 cylindres en ligne, soupapes latérales, 2199 cm3 (79.5×111 mm), 60 CV à 3600 min-1, carburateur inversé de 32, refroidissement par eau, transmission sur les quatre roues, boîte 3 vitesses avec boîte de transfert offrant ainsi 6 rapports, pont avant déclenchable, freins hydrauliques à tambours, direction à vis et doigt, volant à gauche, suspension AV et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 6.00×16, empattement 2.03 m, voie 1.24 m, longueur 3.22 m, largeur 1.45 m, hauteur capotée 1.83 m, décapotée et pare-brise rabattu 1.40 m, masse 995 kg, vitesse maxi 100 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Dinky Toys France au 1/43e, ce modèle est référencé 80 B.
Zamac.
Le modèle est bien reproduit.
Etat neuf.
ISOBLOC
W648 DP 102 autocar
1955


LE MODELE REEL :
Implantée à Annonay (Ardèche), la Société Isobloc, dirigée par Joseph Besset, présente en 1938 son premier prototype d'autocar. La carrosserie est autoportante, garante de légèreté du véhicule qui pèse la moitié du poids de ses concurrents et porte le rapport charge utile / poids mort de 0.4 à presque 1, écrasant ainsi les performances de ses concurrents !. Après-guerre, la fabrication reprend avec le W843 M puis le W648 M. Le moteur en porte.à-faux arrière est un Ford à essence, trop gourmand, Besset le remplace par un Panhard diesel, donnant naissance en 1947 au W648 DP avec ce slogan : "L'autocar français qui laisse le bruit de son moteur derrière lui". Il sera produit à quelques 3400 exemplaires. Voir Charge Utile Magazine, No 73, pp. 30-35.
Moteur diesel Panhard 4 HL, 4 cylindres de 6.8 L, alésage-course 120×150 mm, 110 CV boîte 5 vitesses, embrayage bi-disque, freins pneumatiques + freins de sécurité sur 4 roues actionnés par une pédale, suspension à ressorts à lames semi-elliptiques avec amortisseurs hydrauliques, pneus 8×20 jumelés à l'AR, caisse-poutre remplaçant le châssis, batterie 12 V, masse à vide 5.6 tonnes et en charge 11 tonnes, vitesse en charge 80 km/h, empattement 5.09 m, voie AV 1.92 m, voie AR 1.68 m, longueur 9.30 m, largeur 2.50 m, hauteur intérieure 1.87 m , 34 places + 7 strapontins.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour Hachette au 1/43e.
Métal, intérieur aménagé nombreuses pièces rapportées.
Reproduit bien l'original. Immatriculé dans la Manche.
Etat presque neuf (quelques entourages de baies sont manquants).
LAFFLY-LICORNE
V 15 T torpédo
1940


LE MODELE REEL :
La firme Laffly, d'Asnières, produit des utilitaires et des camions, civils et militaires, depuis le début du XXe siècle, des véhicules de pompiers, des arroseuses, des bennes à ordures, etc. Fin 1938, le tracteur V 15 T de Laffly est accepté par l'armée française qui passe commande d'une première série de 100 exemplaires. Il doit servir au front, comme véhicule de reconnaissance sur la ligne de feu ou comme tracteur léger pour le canon Hotchkiss de 25 mm. Une autre commande est passée à fin 1939 pour 1386 exemplaires dont environ 200 seront livrés sous licence par La Licorne avant la débâcle de juin '40. L'état major a présenté deux exigences : une ligne surbaissée pour le rendre le moins repérable possible et d'excellentes capacités de franchissement. Une garde au sol suffisante mais une faible hauteur hors-tout ont imposé une position quasi-couchée pour le conducteur comme pour les passagers. Deux roues libres à l'extrême avant facilitent la progression en tout-terrain, tandis que deux autres roues au centre du châssis protègent de part et d'autre le bloc réducteur différentiel. Quatre arbres de transmission propulsent indépendamment les 4 roues motrices. La conduite est à droite, et à gauche du conducteur se trouvent : deux leviers jaunes de commande individuelle de crabotage des deux roues avant, un levier bleu pour le blocage du différentiel arrière, un levier rouge de commande de la boîte de transfert et à cela, il faut ajouter le levier de vitesses et le frein à main. Trop complexes pour la conduite par de jeunes soldats et pour la réparation sur le champ de bataille, à la fin de la guerre les modèles ayant survécu au conflit seront vendus à des privés. Voir https://univem-paris.com/project/laffly-v15t
Moteur 13 CV Hotchkiss type 413, 4 cylindres en ligne de 2312 cm³, alésage-course 86×99.5 mm, soupapes en tête, 55 CV à 3200 tr/min, boîte 2 × ( 4 vitesses + AR ), suspension à 4 roues indépendantes à triangle oscillant de fort débattement, masse à vide 2.4 tonnes, charge utile 700 kg, masse tractable 600 kg, empattement 2.15 m, voie 1.54 m, longueur 4.21 m, largeur 1.85 m, hauteur avec capote 1.85 m, garde au sol 0.33 m, vitesse maxi 58 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit au 1/43e par Ixo pour Altaya, référence 84.
Résine, diverses pièces rapportées.
Reproduit fidèlement l'original. Son immatriculation militaire appartient à la 3e série, et a été délivrée entre janvier et février 1940.
Etat excellent.
LA LICORNE
11 CV RIVOLI berline
1938


LE MODELE REEL :
Depuis l'an dernier, la firme de Courbevoie monte des carrosseries et des moteurs de Citroën sur certains de ses modèles. Ainsi la Rivoli reçoit le moteur de la 7 C et la coque de la 11 Légère, tandis que la Normandie est dotée du moteur et de la coque de la 11 Normale. En été, la Licorne utilisera même les coques à six glaces des Traction familiale et commerciale. Toutefois, ces carrosseries monocoques sont montées sur châssis Licorne et les freins mécaniques comme la transmission aux roues arrières sont conservés, les moteurs Citroën étant montés à l'envers. La calandre est propre à la marque, des bavolets sont ajoutés aux ailes avant, des marchepieds courent de celles-ci aux ailes arrières et le capot comporte des ouïes au lieu des volets d'aération Citroën. L'intérieur est plus cossu que celui des modèles du Quai de Javel et l'assemblage caisse-châssis se fait sur d'épais coussins de feutre propices à la diminution du niveau sonore. La guerre éclate alors que la décision de monter le 11 CV de la Traction dans la Rivoli est prise. Après-guerre, la Licorne sera injustement rejetée par le funeste Plan Pons du gouvernement français et devra cesser ses activités en 1949. Voir "Automobilia", hors-série No. 6, p. 52.
Moteur 9 CV fiscaux, 4 cylindres en ligne de 1628 cm³, à soupapes en tête culbutées, alésage-course : 72×100 mm, 36 CV à 3800 tr/min, boîte 3 rapports, freins mécaniques, direction à vis et secteur, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal, AR à essieu rigide avec ressorts semi-cantilever, pneus 140×40, vitesse maxi 95 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e sous une référence que j'ignore.
Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Bonne reproduction sauf que les ouïes d'aération sont fausses, elles correspondent aux carrosseries Licorne de conception maison. Immatriculé en Haute-Garonne.
Etat neuf.
MATFORD
13 CV F92A Alsace berline
1939


LE MODELE REEL :
Demeurant très proches des modèles 1938, les Matford de cette année s'en distinguent toutefois par quelques différences : motifs latéraux de capot, calandre à lamelles élargies et chapeaux de roues intégralement chromés. Le moteur Matford reste le seul V8 de la production française (il équipe aussi les Chenard et Walcker Aigle 8), il est apprécié de la clientèle pour sa souplesse, bien qu'on puisse reprocher à l'auto son essieu avant rigide et ses freins mécaniques nécessitant de trop fréquents réglages. Elle est disponible en berline tourisme ou grand tourisme, en cabriolet 2/3 ou 4/5 places. Après-guerre, ce modèle sera à nouveau produit jusqu'à ce que, en 1948, la société soit renommée "Ford Société Anonyme France". Voir "Automobilia", hors-série No. 11, p. 56.
Moteur 13 CV 8 cylindres en V à soupapes latérales, de 2225 cm³, alésage-course 66×81 mm, propulsion arrière, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, direction à vis et galet, Suspensions à ressorts à lames transversal, pneus 150×40, empattement 2.75 m, voie 1.42 m, masse 1140 à 1210 kg selon carrosserie, vitesse maxi 120 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e, référence inconnue.
En résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Bonne reproduction de l'original. Immatriculé dans l'Orne.
Etat neuf.
MATHIS
PYC cabriolet
1931


LE MODELE REEL :
Cette voiture possède un pont hypoïde, donc équipé d'engrenages à mi-chemin entre la denture conique et la vis sans fin. Une disposition mécanique qu'Emile Mathis a probablement ramenée d'Amérique où il était industriel d'armement pendant la 1e guerre mondiale. Le pont hypoïde ne deviendra courant sur les autos qu'après la 2e guerre mondiale... De même, le moteur est équipée d'une pompe à huile, dispositif encore peu répandu. La société Mathis s'allie avec Ford en 1934 pour former Matford dont Emile Mathis se séparera rapidement suite à un procès qu'il gagne contre le constructeur américain. Proposée en berline, coach, coupé, roadster, cabriolet avec ou sans spider et commerciale, la PYC est construite jusqu'en 1933, puis remplacée par l'EMY. Voir : http://www.mathis-auto.com/Page3-Voitures-4cyl-1919-1936.htm
Moteur 4 cylindres en ligne à soupapes latérales de 1226 cm³, 32 CV, alésage-course 70×80 mm, refroidissement par thermosiphon, 7 CV fiscaux, embrayage monodisque à sec, boîte manuelle 3 rapports, freins mécaniques ou hydrauliques en option, empattement 2.425 m, voie 1.18 m, pneus 10x48 ou 11x45, vitesse 95 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo au 1/43e, sous une référence que j'ignore.
Métal et plastique, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Reproduit bien l'original. Immatriculé dans l'Eure.
Etat neuf.
ROSENGART
LR4N 2 Super 5 coach
1938


LE MODELE REEL :
Basées sur l'architecture des Austin Seven anglaises, les petites Super 5 séduisent une certaine clientèle par leur prix très abordable, les coûts d'entretien modestes et leur carrosserie plaisante qui s'améliore encore cette année grâce à une nouvelle calandre qui les modernise. En revanche elles gardent leurs nombreux défauts : moteur bruyant, graissage déficient induisant des bielles coulées, embrayage brutal dont la pédale a une course bien trop courte, boîte à vitesses difficile à manier et mal étagée, suspension très dure, amortisseurs peu efficaces, tenue de route incertaine, direction imprécise et sujette à prendre du jeu, freins réclamant des réglages fréquents et répétés, carrosserie et plancher peu résistants, etc... Voir "Automobilia", hors-série No. 6, p. 80.
Moteur 4 CV, 4 cylindres en ligne à soupapes latérales de 747 cm³, alésage-course 56×76 mm, 18 CV à 3800 tr/min, transmission classique, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, 2 essieux rigides, suspension AV à ressorts à lames longitudinaux et AR à ressort à lames transversal, pneus 120×40, empattement 2.20 m, voie 1.05 m, masse 690 kg, vitesse maxi 85 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo Models pour Altaya au 1/43e, sans référence connue.
Métal et plastique, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Le modèle est bien reproduit. Immatriculé dans les Alpes Maritimes.
Etat neuf.
ROVIN
D4 cabriolet
1953


LE MODELE REEL :
A l'issue de la Deuxième Guerre mondiale, le pilote et constructeur de motos Raoul de Rovin et son frère Robert commercialisent leurs voiturettes D1 à moteur monocylindre de 260 cm³. Construites dans les anciennes usines Delaunay-Belleville que les deux frères ont rachetées, elles sont dépourvues de portes, ne possèdent qu'un seul phare au milieu d'un capot plongeant et leur moteur arrière de 6.6 CV est refroidi par air. Ce modèle évolue rapidement en type D2 avec un bicylindre de 423 cm³, en D3 avec des portières, une caisse un peu plus longue et un bicylindre de 462 cm³, puis D4 orné d'une calandre plus large. En 1954, alors qu'elle coûte 5 % plus cher* qu'une 2CV Citroën, les ventes chutent, la production s'essouffle, les derniers exemplaires se vendront au compte-goutte jusqu'en 1958. Voir "Automobilia", hors-série No. 14, p. 69.
Moteur 3 CV bicylindre horizontal de 462 cm³, alésage-course 70×60 mm, 13 CV à 3200 tr/min, soupapes latérales, carburateur Solex inversé de 26, refroidissement à eau par thermosiphon, moteur et propulsion arrière, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, direction à crémaillère, suspension à quatre roues indépendantes avec ressort transversal à lames à l'AV et ressorts hélicoïdaux à l'AR, pneus 270×90, empattement 1.80 m, voie 0.98 m, longueur 3.15 m, largeur 1.18 m, hauteur 1.25 m, masse 395 kg, vitesse maxi 80 km/h.
* Il faut comprendre qu'en ce temps d'après-guerre, une 2CV souffre d'un délai de livraison de plusieurs années, tandis qu'une Rovin est disponible quasiment de suite.
LE MODELE REDUIT :
Produit au 1/43e par Ixo pour Altaya.
Métal, diverses pièces rapportées, la reproduction des surfaces vitrées est fine et très réussie.
Belle reproduction de l'original. Immatriculé en Côte-d'Or.
Etat neuf.
SALMSON
S4-E roadster 4 places
1947


LE MODELE REEL :
Très réputée pour ses automobiles, mais aussi pour ses moteurs d'avions, Salmson reprend ses fabrications d'avant guerre sans changements. Les 10 CV S4-61 et 13 CV S4-E se ressemblent par de nombreuses solutions techniques communes : 4 cylindres à double arbre à cames en tête, culasses hémisphériques, longerons surbaissés, cadre soudé électriquement avec traverses tubulaires, direction à crémaillère avec volant à droite, roues avant indépendantes, pont arrière de type oscillant avec poussée centrale, arbre de transmission direct, boîte à vitesses Cotal avec levier au volant, etc... En revanche elles diffèrent par leur cylindrée, leurs dimensions et leur système de freinage qui est hydraulique sur la S4-E. Elles sont livrables en berline, coach, coupé, roadster ou roadster 4 places, soit en cette présentation que les britanniques nomment "tourer". Voir "Automobilia", hors-série No. 4, p. 38.
Moteur 4 cylindres en ligne 13 CV de 2312 cm³ à chemises humides, alésage-course 84×105 mm, 2 arbres à cames en tête, 72 CV à 4800 tr/min, boîte manuelle à 4 rapports ou boîte électromagnétique Cotal, freins hydrauliques à tambours, empattement 3.00 m, voie 1.42 m, longueur 4.61 m, largeur 1.71 m, hauteur 1.52 m, masse 1320 kg, vitesse maximum conseillée 145 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e.
Résine, diverses pièces rapportées.
Reproduit bien l'original. Immatriculé dans la Haute-Vienne, de façon fantaisiste : ce numéro a été délivré en 1929 ! (Le bon numéro se terminerait par ZL4)
Etat neuf.
SALMSON
S4-61 berline
1951


LE MODELE REEL :
Semblable à sa devancière de l'an dernier, la Salmson S4-61 ressemble aussi à sa grande sœur, la S4E dont elle se distingue extérieurement par ses essuie-glaces placés en haut du pare-brise comme sa longueur plus faible de 5 cm, et mécaniquement par un moteur de 10 CV au lieu du 13 CV de la S4E. Leur robe aux portières à l'ouverture antagoniste sans montant central, commence à paraître désuète, mais les amateurs de la marque ne s'y trompent pas car elle cache sous son capot un intéressant groupe propulseur à 2 arbres à cames en tête. Le fabricant ne donne dans son catalogue qu'une puissance limitée car mesurée au régime de croisière, estimant qu'il ne faut pas pousser le client à une utilisation de la voiture à la limite de ses possibilités. Hélas, cette année encore, cette automobile dotée d'une motorisation moderne conserve des freins mécaniques... Voir "Automobilia", hors-série No. 18, p. 63.
Moteur 4 cylindres en ligne 10 CV à 2 arbres à cames en tête, 1730 cm³, alésage-course 75×98 mm, 50 CV à 4000 tr/min annoncés mais 55 CV à 4700 tr/min, carburateur Zénith de 36, compression de 6.1, transmission classique, boîte électromagnétique Cotal, freins mécaniques, direction à crémaillère, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal, AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux montés en cantilever, pneus 150×40, empattement 2.85 m, voie 1.32 m, longueur 4.56 m, largeur 1.65 m, hauteur 1.57 m, masse 1170 kg, vitesse publiée 120 km/h et maxi 130 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e.
Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Le modèle est fidèle à l'original. Immatriculé dans le Jura,
Etat neuf.
SOMUA
JL 17 C camion plateau-cabine à ridelles basses
1952


LE MODELE REEL :
Dès 1945, la Société d'Outillage Mécanique et d'Usinage d'Artillerie reprend la fabrication de poids lourds, mais elle va bientôt abandonner les productions d'engins militaires ou ferroviaires qui avaient fait son succès. Elle se limite aux camions, du type JL 12 au JL 19, déclinés en de nombreuses variantes en châssis porteur 4×2 ou 6×2 ou en tracteurs de semi-remorques, avec plusieurs dimensions d'empattement, ainsi qu'en autocars. En mars 1951, le JL 17 succède au JL 15 : le châssis court (JL 15 C) porte 16.25 tonnes, tandis que les châssis normaux et longs en portent 18. Les versions dérivées font leur apparition de façon échelonnée : en avril 1951 le tracteur JL17 T, en juin les châssis nus pour autocar JL 17 LO et LOB et en septembre le porteur JL 17 VA avec un PTR à 26 tonnes. La production prendra le nom de Saviem en 1956. Voir Charge Utile Magazine, No 66, p. 29 et dépliant publicitaire Somua JL 17
Moteur diesel Panhard 6 cylindres en ligne de 9348 cm³, 150 CV à 2000 tr/min, boîte manuelle à 5 rapports, embrayage monodisque à sec, suspension à ressorts à lames longitudinaux avec amortisseurs hydrauliques à l'AV, ressorts compensateurs et stabilisateur à barre de torsion à l'AR, freins hydrauliques à 2 circuits indépendants avec servo-commande à air comprimé et frein sur transmission à commande mécanique, direction à vis globique et galet tournant, vitesse maxi 75 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo pour Altaya au 1/43e.
Métal, diverses pièces rapportées, benne en profilés Evergreen.
Reproduction fidèle à l'original. Immatriculé à Paris
C'est un tracteur de semi Esso JL 17 T que j'ai reconverti en plateau-cabine.
TALBOT-LAGO
Baby T23 cabriolet 4 places
1937


LE MODELE REEL :
Début 1934, l'ingénieur italien Anthony Lago - baigné dans la culture britannique par son séjour à Londres - reprend à son compte la firme Talbot alors en difficulté avec la volonté de la moderniser. A partir de 1937, le châssis le plus sportif équipe la Baby. Le radiateur caractéristique avec la calandre biseautée est de retour et la boîte de vitesses pré-sélective Wilson est en option sur la plupart des Talbot-Lago. Outre les carrosseries d'usine, la Baby sera habillée principalement par les carrossiers Figoni et Chapron. En compétition, la Talbot s'imposera au RAC Tourist Trophy avec Gianfranco Comotti et au Grand Prix automobile de France avec Louis Chiron (quatre Talbot aux 1e, 2e, 3e et 5e places). Déclinée en coach, cabriolet 4 places ou roadster 2 places, la Baby peut recevoir le moteur 3 litres de 90 CV ou le 4 litres semblable à celui de la T150, mais muni d'une culasse en fonte et limité à 105 CV, alors que leur présentation extérieure reste à peu près la même. Voir "Automobilia", hors-série No. 3, p. 91.
Moteur T150, 6 cylindres en ligne 23 CV à soupapes en tête de 3988 cm³, alésage-course 90×104.5 mm, 105 CV à 4000 tr/min, vilbrequin à 7 paliers, boîte préselective Wilson, transmission classique, freins mécaniques, direction à vis et écrou, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressort transversal à lames, AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, pneus 5.50×18, empattement 2.95 m, voie 1.46 m, masse 1480 kg, vitesse maxi 150 km/h
LE MODELE REDUIT :
Le modèle semble avoir été produit par Universal Hobbies au 1/43e, référence inconnue.
Métal, diverses pièces rapportées.
Cette reproduction de facture correcte (les portières ouvrantes nuisent un peu à la pureté de la ligne) est toutefois inexacte : le modèle est hybride, l'absence de sabot d'ailes arrières correspond au type exposé au salon 1936 tandis que le pare-chocs galbé appartient au modèle du printemps 1937. En outre, les ouïes de refroidissement sur le dessus du capot n'existaient que sur le roadster ! Immatriculé à Paris.
Etat neuf.
VESPA
400 coupé
1958


LE MODELE REEL :
Depuis la fin de la guerre, les scooters Vespa obtiennent un grand succès. Ils sont produits en Italie, mais aussi en France, dans l'usine ACMA (Ateliers de Construction de Motocycles et Automobiles) à Fourchambault près de Nevers. Les dirigeants de cette entreprise, soucieux de diversifier leurs activités, décident de se lancer dans la production d'une petite voiture, et présentent la 400 à Monaco en septembre 1957. Cette voiture décapotable de faible encombrement dispose d'un moteur placé en porte-à-faux derrière l'essieu arrière et assure un maximum de place à ses passagers. Une suspension confortable, une direction douce et un moteur assez performant pour sa cylindrée donnent de bons atouts à ce petit modèle. Voir "Automobilia", hors-série No. 8, p. 78.
Moteur arrière 2 cylindres en ligne de 393 cm3, alésage-course : 63×63 mm, 2 CV fiscaux, 14 CV à 4350 min-1, vitesse maxi 90 km/h, soupapes en tête, carburateur Solex de 26, refroidissement par air, traction AR, 3 vitesses dont 2 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension AV et AR à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux, direction à crémaillère suspendue, pneus 4.00×10, empattement 1.69 m, voie 1.10 m, longueur 2.85 m, largeur 1.27 m, hauteur 1.25 m, masse de 360 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Dinky-Toys France au 1/43e, sous la référence 24L.
Zamac, vitrée.
Le modèle est bien reproduit.
Médiocre état d'usage, raccords de peinture hors-ton.
VOISIN
C24 Carène coach
1933


LE MODELE REEL :
Gabriel Voisin était un ami intime de l'architecte suisse Le Corbusier et j'aime penser que cette relation a inspiré les robes des diverses automobiles de ce constructeur. N'accordant pas la moindre concession à la mode, le dessin épuré de la Carène offre à son utilisateur une visibilité hors pair et une conception pratique aiguë, encastrée dans les arêtes vives d'une caisse en aluminium qui ne pèse que 280 kg. Aucun arrondi si ce n'est les ailes, qui semblent, sur ce châssis surbaissé, jaillir du sol, voici un objet intemporel à propos duquel le journaliste automobile Serge Bellu écrira : "le beau est toujours bizarre". A l'intérieur, le tissu art-déco et l'équipement très complet du tableau de bord achèvent de convaincre le conducteur qu'il s'est assis dans une auto exceptionnelle. Citons quelques éléments inhabituels : les deux malles amovibles installées sur les marchepieds, un réglage des suspensions depuis le poste de conduite qui préfigure la Citroën DS et surtout un moteur sans soupapes d'un silence de cathédrale. Proposée en coach Carène, berline Chavant et limousine Chatelain, elle peut être habillée sur demande en cabriolet 4 places Mylord. Voir "Automobilia", hors-série No. 22, p. 78 et Automobiles Voisin 1919-1958, Pascal Courteaul, EPA éd. 1991.
Moteur Knight 17 CV, 6 cylindres en ligne sans soupapes, 2994 cm³, alésage-course 76×110 mm, 90 CV à 3800 tr/min, deux carburateurs, transmission classique, boîte Voisin-Cotal à 2 vitesses mécaniques et 2 vitesses électromagnétiques, freins mécaniques à servo-commande Dewandre, direction à vis et écrou, volant à droite, suspension à essieux rigides et ressorts à lames longitudinaux, pneus 6.00×20, empattement 3.28 m, voie 1.40 m, masse 550 kg, vitesse 130 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Verem au 1/43e, sous la référence 144.
Métal, diverses pièces rapportées.
Reproduction correcte évoquant bien l'allure rectiligne du modèle. Je suppose que Verem a repris le moule Solido, ce qui expliquerait l'empreinte trop accentuée de la portière laquelle est ouvrante sur ce dernier.. Immatriculé dans l'Hérault.
Excellent état.
VOISIN
C28 Ambassade berline
1937


LE MODELE REEL :
La Voisin Ambassade est un modèle expérimental qui dérive de la berline C28 Chancellerie, mais repose sur un châssis à quatre longerons, inspiré de l'Aérosport, et allongé de 22 cm. Elle reçoit également les flasques de roues arrières de l'Aérosport. Son dessin a évolué en courbes par rapport à la C24. Son coffre est remodelé, il a perdu le logement de roue de secours, celle-ci étant placée horizontalement dans l'un des compartiments qui y sont aménagés. L'habitacle accueille quatre passagers et un vaste espace est disponible derrière les sièges arrières pour y placer des valises. Le toit ouvrant peut s'actionner durant la marche par un moteur à dépression. Côté mécanique, toutes les Voisin sont équipées cette année de freins hydrauliques et le nouveau moteur bénéficie d'un bloc en alliage léger. Voir "Automobilia", hors-série No. 1, p. 93 et Automobiles Voisin 1919-1958, Pascal Courteaul, EPA éd. 1991.
Moteur sous licence Knight, sans soupapes et à doubles chemises louvoyantes, 19 CV, 6 cylindres en ligne de 3318 cm³, alésage-course 80×110 mm, 102 CV à 3800 tr/min, 2 carburateurs Stromberg, boîte 4 vitesses Cotal avec dispositif de roue libre, freins hydrauliques à tambours, empattement de 3.50 m, voie AV 1.40 m, voie AR 1.35 m, largeur 1.66 m, masse 1600 kg, vitesse maxi 140 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit au 1/43e par Ixo pour Altaya, j'ignore sa référence.
Métal, diverses pièces rapportées, dont l'emblème Voisin, la célèbre "cocotte".
Correctement reproduit, les phares sont placés comme sur la berline Clairière mais ils devraient être plus bas, et les flasques de roues AR sont fantaisistes. Immatriculé dans le Haut-Rhin.
Etat neuf.

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