LE MODELE REEL :

Cette voiture marque la conversion d'Alfa-Romeo à l'automobile à caisse métallique fermée, apte aux grands voyages sans soucis de la météo ni des caprices de la mécanique. Toutefois, sa technologie n'est pas très moderne encore. Elle est également disponible en limousine avec la même mécanique.

Moteur 6 cylindres en ligne de 1752 cm³ avec culasse en aluminium, 46 CV, alésage-course : 65×88 mm, boîte 4 vitesses, freins mécaniques à tambours, suspension AV et AR par ressorts à lames longues semi-elliptiques, essieux rigides, empattement 310 cm, voie 138 cm, longueur de la berline 397 cm, poids 1250 kg, vitesse 110 km/h.

LE MODELE REEL :

Cette voiture marque la renaissance de la production de voiture de tourisme chez Alfa-Romeo. Conçu sous la direction de l'ingénieur d'Alessio, ce modèle sauve la tradition de la marque, plus par ses performances que par sa finition, mais induira la construction d'une usine totalement nouvelle pour sa production. En incluant la version Super, plus de 20'000 exemplaires seront produits jusqu'en 1959, puis la fabrication sera reprise par Ika, en Argentine. Voir "Alpha-Auto", tome 1, p. 144.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1884 cm³, bloc en aluminium, chambres hémisphériques, culasse en alliage léger, 2 arbres à cames en tête, 90 CV, carrosserie autoporteuse, suspension AV à quadrilatères transversaux, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques, AR à essieu rigide avec couple conique hypoïde, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs tubulaires, vitesse maxi 150 km/h.

LE MODELE REEL :

Archétype de la voiture de sport italienne, la Giulietta, dotée d'un tempérament explosif, allie la belle mécanique à la séduction d'une robe admirable. Etudiée dès 1952 et présentée au public en 1955, elle va être produite jusqu'en 1965 en bénéficiant chaque année d'améliorations de carrosserie et de motorisation. Avec sa petite sœur la Giulia, elle vont charmer quelques 165000 clients de par le monde.

Moteur 4 cylindres en ligne à deux arbres à cames en tête de 1300 cm³, 80 CV à 6500 tr/min, 2 carburateurs Weber double-corps DC03, boîte manuelle 4 vitesses, freins hydrauliques AV à disques et AR à tambours, suspension à bras triangulé central et barres de poussée, longueur 3.98 m, largeur 1.55 m, hauteur 1.32 m, poids 880 kg, vitesse 180 km/h.

LE MODELE REEL :

En 1958, les diverses versions de la Giulietta reçoivent une nouvelle boîte à vitesses à synchros Porsche. Cette année-là, Alfa Roméo présente la Giulietta SS qui atteint le 200 km/h ! En 1959, la puissance de la Sprint augmente, la calandre est légèrement redessinée par Boano et une nouvelle décoration intérieure est offerte.Voir "Auto-Journal - 50 ans d'histoire automobile" tome 1 1950-1976, p. 64

Même caractéristiques que la Giulietta 1956 sauf : 90 cv à 6600 tr/min.

LE MODELE REEL :

Sous l'étiquette moving sculpture, la Cisitalia 202 est la seule automobile exposée au Musée d'Art moderne de New-York ! Produite de 1947 à 1949 par la Compagnia Industriale Sportiva Italia, puis à faible cadence de 1949 à 1952 par la Société d'Exploitation Cisitalia en Argentine, elle est due aux talents conjugués de Dante Giacosa et de Pinin Farina. La robe de la voiture est étudiée en soufflerie par Giovanni Savonuzzi qui conçoit un châssis tubulaire pour la recevoir. Giacosa choisit le moteur de la Fiat 1100, qu'il améliore (carter sec, doublement des ressorts de soupapes, admission et échappement étudiés en collaboration avec Carlo Abarth, deux carburateurs double-corps, etc) pour qu'il donne 55 à 75 CV selon les exécutions, au lieu des 35 CV du groupe de base. La carrosserie en aluminium permet de limiter le poids de l'ensemble à 777 kg ce qui lui assure, selon la puissance, une vitesse maxi de 165 à 176 km/h. En version monoplace de compétition, la Cisitalia sera pilotée par des célébrités comme Tazio Nuvolari, Raymond Sommer et Louis Chiron.

Moteur Fiat 4 cylindres en ligne de 1089 cm³ placé à l'avant, alésage-course 68×75 mm, 55, 60 ou 75 CV à 5500 tr/min, soupapes en tête culbutées, boîte manuelle 4 rapports ou 6 rapports en option, freins hydrauliques, empattement 2.40 m, longueur 3.40 m, largeur 1.45 m, hauteur 1.25 m.

LE MODELE REEL :

Présentée en 1932, la Balilla a été un succès commercial. Conçue par un trio d’ingénieurs brillants dont Dante Giacosa, c’est une voiture moyenne avec des prestations de classe supérieure mais un faible coût d’utilisation. Elle était vendue 10500 lires alors que la 509 qu’elle remplaçait en coûtait 18500. Elle fut produite aussi sous licence en Allemagne par NSU, en Tchécoslovaquie par Walter et en France par Simca (la Simca-Fiat 6 CV). Voir "Encyclopédie illustrée de l'automobile dans le monde", D. Burgess Wise, p. 169.

Moteur 4 cylindres en ligne de 995 cm³, alésage-course : 65×75 mm, compression 6:1, 24 CV à 3600 min^-1, vitesse maxi 90 km/h, soupapes en tête, carburateur vertical, 3 vitesses, embrayage monodisque à sec, freins hydrauliques à tambours, suspension AV et AR par ressorts à lames, direction à vis et secteur, pneus 4.25×17, empattement 230 cm, voie 120 cm, longueur 344 cm, largeur 140 cm, hauteur 153 cm, poids 700 kg.

LE MODELE REEL :

Etudiée dans la première soufflerie d'Europe, la Fiat 1500 reçoit une carrosserie à la ligne  jugée révolutionnaire par la presse spécialisée, aux portes antagonistes sans montant central. Ce dessin sera repris pour les modèles 1100 et 2800. Elle est proposée en berline, coupé et cabriolet, ainsi qu'en châssis nu pour être habillée par des carrossiers extérieurs à l'usine, soit en versions sportives, soit en limousine. Elle évoluera en types 1500 B, C et D (ce dernier type recevra la calandre et les phares de la 1100 A, perdant ainsi une part de la fluidité de sa ligne avant) et terminera sa carrière en 1950, à l'arrivée de la Fiat 1400.

Moteur 6 cylindres en ligne de 1493 cm³, 45 CV à 440 tr/min, soupapes en tête, boîte 4 vitesses, transmission classique, roues AV indépendantes, suspension à ressorts hélicoïdaux, freins à tambours hydrauliques à double circuit, vitesse maxi 118 km/h, poids 1200 kg, empattement 280 cm, voie AV/AR 130/134 cm, longueur 446 cm, largeur 156 cm, hauteur 150 cm.

LE MODELE REEL :

En été 1937, Fait présente sa 508C Nuova Balilla. Une carrosserie aux lignes plutôt fluides qui tient, en réduction, de celle de la Fiat 1500 révélée en 1935, un moteur nerveux à soupapes en tête et une boîte de vitesses bien échelonnée en font un modèle à succès malgré une habitabilité restreinte aux places arrières. Elle est proposée en berline à 4 portes sans montant central, en berline découvrable et en un luxueux cabriolet 4 places avec sellerie cuir et peinture métallisée (une première en Europe pour une auto de série), mais aussi en diverses versions utilitaires, fourgonnette, plateau-cabine et châssis-cabine. Voir "Toutes les voitures françaises 1939", René Bellu, p. 131.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1089 cm³, alésage-course : 68×75 mm, 6 CV fiscaux, 32 CV à 4000 min^-1, vitesse maxi 110 km/h, soupapes en tête, 4 vitesses, freins hydrauliques, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux enfermés dans des boîtiers verticaux où ils baignent dans l'huile et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, direction à vis et secteur, pneus 5.00×16, empattement 242 cm, voie 123 cm, poids de 860 kg.

LE MODELE REEL :

Lancée au printemps 1936, la Fiat 500 A Topolino (petite souris) semble avoir été envisagée d'abord comme une traction avant, ce que laisse penser son architecture générale : moteur en porte-à-faux, radiateur reporté en arrière et suspension avant à ressort transversal permettant le passage des demi-arbres oscillants. Si la transmission classique a prévalu, on le doit probablement aux défauts présentés par les cardans dont on disposait alors. A la 500 A succéderont les 500 B et C qui disposeront de moteurs culbutés, donc à soupapes en tête. La production de ces trois modèles dépassera 500'000 exemplaires. Voir "Cars Of The Thirties And Forties", M.Sedgwick, p. 166.

Moteur 4 cylindres en ligne de 570 cm³, alésage-course : 52×67 mm, 3 CV fiscaux, 13 CV à 3800 min^-1, vitesse maxi 85 km/h, soupapes latérales, boîte 4 vitesses, freins hydrauliques, suspension à roues indépendantes à l'AV et essieu rigide à l'AR, direction à vis et secteur, pneus 4.00×15, empattement 200 cm, voie 111 cm, poids de 560 kg.

LE MODELE REEL :

A propos de l’interrogation concernant une conception favorable à la traction avant, on trouve ceci sur Wikipedia : C'est au milieu de l'été 1931 que le prototype de la nouvelle Fiat 500 à traction avant fit son premier essai, avec à son bord le pilote d'essai, son concepteur [Oreste Lardone], et le sénateur Agnelli, impatient de pouvoir vérifier les qualités du véhicule (...) La voiture sortit de l'usine du Lingotto et parcourut tranquillement plusieurs kilomètres mais, dans la montée du Cavoretto, un début d'incendie provenant du moteur obligea tous les occupants à mettre précipitamment pied à terre. L'incident était dû à une petite fuite de carburant, et le sénateur Agnelli décida que FIAT ne s'aventurerait plus jamais à construire des automobiles à traction avant. L'ingénieur Lardone fut licencié sur-le-champ.

A partir de la 500 A, Fiat présentera une version fourgonnette d'une charge utile de 250 kg.

Même caractéristiques mécaniques que la 500 A.

LE MODELE REEL :

Lancée au printemps 1936, la Fiat 500 A Topolino évolue en 500 B en 1948. Elle dispose d’un moteur culbuté, contrairement à sa devancière. L’usine en tire une version break, la Giardiniera (pour les 500 A et B) ou la Belvedere (pour la 500 C), une version break de chasse, la Belvedere Legno et une fourgonnette. En 1949, la 500 B devient la 500 C avec un important remaniement de carrosserie : face avant verticale avec calandre rectangulaire, à l'arrière la roue de secours se range dans une trappe derrière la plaque minéralogique, le coffre s'agrandit mais n'est toujours pas accessible de l'extérieur. La Topolino sera plus souvent livrée avec toit capoté ouvrant qu’avec un pavillon en dur. Elle reçoit un chauffage en série, accessoire encore très rare sur les petites voitures. La production de ces trois modèles dépassera 500'000 exemplaires. Voir "Alpha-Auto", tome 6, p. 1657.

Moteur 4 cylindres en ligne de 570 cm³, alésage-course : 52×67 mm, culasse en aluminium, 3 CV fiscaux, 16 CV à 3800 min^-1, vitesse maximum 95 km/h, soupapes culbutées, autres spécifications semblables à la 500 A.

LE MODELE REEL :

Lancée en 1955, la Fiat 600, première voiture populaire à quatre places et moteur arrière en Italie, vient remplacer la Topolino. Elle garde l'ouverture ergonomique des portières de la 500. On la considère volontiers comme l’icône du redressement économique italien. Elle est tellement demandée par la clientèle potentielle que Fiat doit se résoudre à 1) annoncer un délai de livraison allant jusqu’à 12 mois et 2) encourager la construction d’usines de production sous licence dans de nombreux pays étrangers (ainsi, en ex-Yougoslavie, elle sera fabriquée jusqu’en 1986). Voir "Encyclopédie illustrée de l'automobile dans le monde", D. Burgess Wise, p. 170.

Moteur 4 cylindres de 596 cm³, carburateur Weber 22 DRA, 21.5 CV à 4600 tr/min, refroidissement à eau, suspension à 4 roues indépendantes, longueur 328 cm, largeur 138 cm, hauteur 141 cm, poids 585 kg, vitesse 90 km/h.

LE MODELE REEL :

Lancée en 1955, la Fiat 600, première voiture populaire à quatre places et moteur arrière en Italie, vient remplacer la Topolino. Avant la fin de l'année-modèle 1957, Fiat propose une version à cabine avancée et 4 portes de la 600 : la Multipla. Voilà une intéressante préfiguration des "monospace" du XXI^e siècle. Elle offre 6 places sur trois rangées de sièges ou 4 places avec espace de charge à l'arrière,  et elle aura notamment un grand succès dans sa version taxi. Si on l'a peu rencontrée en Suisse, elle s'est très bien vendue en Italie. Furent également proposées : une petite série en version pick-up et un modèle de plage anticipant les dune-buggies des années '70. Voir L'Auto-Journal" tome 1 : 1950-1976 p. 82.

Moteur 633 cm³, autres caractéristiques mécaniques semblables à la 600. Longueur 353 cm, largeur 145 cm, hauteur 158 cm, poids 700 kg, vitesse 85 km/h.

LE MODELE REEL :

Première automobile italienne à disposer d'une conception moderne, la Fiat 1400 est une voiture spacieuse et très luxueuse pour sa catégorie, présentée au Salon de Genève 1950. Elle est également produite en cabriolet. En 1953, une version à moteur diesel est présentée, d'une cylindrée de 1901 cm³ développant 40 CV à 3200 tr/min.

Moteur 1395 cm³, 44 CV, propulsion arrière, vitesse maxi 120 km/h, longueur 4.30 m, largeur 1.65 m, hauteur 1.50 m, poids 1130 kg.

LE MODELE REEL :

En avril 1953, Fiat présente la nouvelle 1100-103 venant remplacer le modèle issu de la 508C de 1938. Elle ne garde de sa devancière que le moteur 1089 cm³ qui a fait ses preuves en termes de fiabilité et de souplesse. Le reste de l'auto a été entièrement repensé, la carrosserie est autoporteuse, la forme est plus ronde avec un coffre peu saillant, les portes s'ouvrent à l'inverse de l'ancienne et elle est disponible en deux versions : la Tipo A, version économique livrable uniquement en gris, et la Tipo B, à la finition plus luxueuse. Rapidement proposée également en familiale et en break, l'offre s'enrichira d'une version Turismo Veloce animée par un moteur gonflé à 50 CV. Cette voiture sera produite sous licence dans d'autres pays, dont l'Allemagne, l'Argentine, le Maroc, l'Inde et l'Egypte. Voir "Les Coulisses du Salon", Fabien Sabatès, p.122.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1089 cm³, 36 CV à 4400 tr/min, soupapes en tête, boîte manuelle à 4 rapports, freins à tambours à double circuit hydraulique, suspension à ressorts hélicoïdaux, vitesse maxi 115 km/h, empattement 2.34 m, voie AV 1.23 m et AR 1.21 m, longueur 3.78 m, largeur 1.46 m, hauteur 1.48 m, poids 825 kg.

LE MODELE REEL :

La Fiat 1200 succède à une longue lignée de Fiat 1100, pour des clients qui souhaitent une voiture plus luxueusement aménagée. L'étude de ce nouveau modèle incite Fiat à agrandir légèrement le pare-brise et à amincir les montants latéraux ce qui justifie le nom Gran Luce ou *Grande Vue". Ce modèle abandonne aussi l'ouverture ergonomique des portes avant. Il est proposé en berline, coach et cabriolet.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1221 cm³, 55 CV, boîte 4 vitesses, propulsion, longueur 3.92 m, largeur 1.46 m, hauteur 1.49 m, poids 880 kg.

LE MODELE REEL :

Au Salon de Paris 1936, Une nouvelle Lancia est lancée sous le nom d'Ardennes. Elle est produite dans l’usine française filiale de la marque à Bonneuil-sur-Marne, près de Paris. A la fin de l'hiver suivant, sa fabrication est également lancée en Italie, sous le nom d'Aprilia. C'est une berline à ouverture de portes antagoniste sans montant central, dotée d'une insolite carrosserie à l'arrière fuyant que je trouve, pour ma part, très plaisante qu'on découvre au salon de Genève. Elle séduit d’emblée les spécialistes par ses caractéristiques mécaniques très innovantes. Voir "Alpha-Auto", tome 7, p. 2066 et "Automobilia", hors-série No. 3, p. 51.

Moteur 4 cylindres en V très fermé (17°40') de 1352 cm³, alésage-course : 72×83 mm, 46 CV à 3800 min^-1, vitesse maxi 125 km/h, 1 arbre à cames en tête, transmission classique, 4 vitesses, freins hydrauliques avec tambours AR accolés au pont pour diminuer la charge non-suspendue, direction à vis et secteur, volant à droite, suspension AV à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux enfermés dans des coulisses verticales et AR à roues indépendantes associant des barres de torsion à un ressort à lames transversal, châssis-caisson avec dessous complètement plat supportant une carrosserie monocoque, pneus 140×40, empattement 275 cm, voie 126 cm, longueur 395 cm, poids de 820 kg.

LE MODELE REEL :

A l'issue de la deuxième guerre mondiale, Lancia relança la production de ses modèles d'avant-guerre. L'Aprilia fut remplacée par la berline Aurélia en 1950, tandis que l'Ardea ne le fut qu'en 1953 par l'Appia. Habillée d'une ligne proche de celle de son aînée au point de conserver l'ouverture antagoniste des portières, elle reçut un moteur V4 avec chambres hémisphériques et arbre à cames en tête, solutions qui en faisaient une voiture souple et facile à conduire, mais son prix plus élevé que la Fiat 1100 la rendit moins attractive que sa concurrente. Elle a existé en berline, fourgonnette, ambulance et plateau-cabine.

Moteur 4 cylindre en V de 1090 cm³, arbre à cames en tête, 38 CV, longueur 3.865 m, largeur 1.420 m, hauteur 1.422 m, poids 820 kg, vitesse 110 km/h.

LE MODELE REEL :

En 1950, une nouvelle Lancia est lancée (!), l'Aurélia B10, munie d'un moteur V6 de 1754 cm³, le premier moteur V6 de grande série au monde. L'année suivante une version Gran Turismo, la B20, est présentée avec un moteur de 1991 cm³. En 1954, la B20 reçoit un moteur de 2261 cm³, et enfin un V6 de 2.5 L en 1956, dernière année de production. La B20 sera remplacée par la Flaminia. Voir "Alpha-Auto", tome 7, p. 2068.

Moteur 6 cylindres en V à 60° de 2451 cm³ entièrement en aluminium, 118 CV à 5000 tr/min, 2 carburateurs Weber double-corps, transmission classique, boîte 4 vitesses formant un seul bloc avec l'embrayage et le pont arrière, freins hydrauliques avec tambours AR à l'intérieur du pont pour diminuer la charge non-suspendue, suspension à 4 roues indépendantes, vitesse maxi 185 km/h, empattement 265 cm, longueur 429 cm, largeur 153 cm, hauteur 136 cm, poids 1080 kg.

LE MODELE REEL :

La première Maserati fabriquée dans un but essentiellement commercial fut la A6 1500 cm³ de 1946. La A6 GS de 1954 en est la deuxième version, équipée d'un moteur de 2 litres. Elle donnera naissance à la A6 GCS, très active en catégorie Sport et formule 2. Elle sera la base aussi de la 250F que conduiront de grands pilotes comme Juan Manuel Fangio et le Suisse Toulo de Graffenried. Voir "Alpha-Auto", tome 7, p. 2179.

Moteur 6 cylindres en ligne de 1986 cm³, alésage-course : 77×72 mm, 150 CV, 2 arbres à cames en tête.

LE MODELE REEL :

La Società Italiana Applicazioni Tecniche Auto-Aviatorie reprend ses activités en 1945 en produisant un petit moteur quatre temps de 48 cm³. Il remporte un tel succès pour l'équipement de vélomoteurs, que l'usine doit sous traiter sa fabrication au constructeur bolognais Ducati. Présentée au Salon de l'Auto de Turin en 1952, la Siata 208 est disponible en cabriolet et en coupé habillés par Farina, Balbo ou Bertone. Sa carrosserie entièrement en aluminium lui conférant un poids inférieur à la tonne, l'excellent V8 Fiat lui offre de remarquables qualités routières et une vivacité qui n'a rien à envier aux Ferrari, lesquelles disposent certes d'un excellent 4 cylindres mais d'un châssis acier et d'un essieu arrière rigide. Notez que les phares du coupé Balbo sont escamotables ! Les chiffres de production restent très faibles, par le fait que Fiat n'a construit son V8 qu'à moins de 300 exemplaires. La Siata 208 servira d'inspiration pour la Cobra de Carol Shelby comme à Carlo Abarth pour sa Sport 2000.
Moteur Fiat Tipo 106, 8 cylindres en V à 70° de 1996 cm³, alésage-course 72×61.3 mm, arbres à cames en tête, 16 soupapes, bloc en alliage d'aluminium, 140 CV à 6000 tr/min, 4 carburateurs Weber 36DCF3, boîte manuelle 5 rapports, châssis tubulaire, suspension à 4 roues indépendantes par ressorts hélicoïdaux en boîtiers aluminium et amortisseurs, freins hydrauliques à tambours en aluminium, poids : cabriolet 940 kg et coupé 990 kg, empattement 2.44 m, longueur 4.06 m, largeur 1.57 m, hauteur 1.22 m, vitesse maxi 190 km/h.