LE MODELE REEL :

L'une des meilleures réalisations aérodynamiques des années '30 sur une voiture de série avec un Cx de 0.36, l'Adler 2500, au comportement routier irréprochable, symbolise la réussite de la classe aisée allemande de l'immédiat avant-guerre, vendue aussi cher qu'une Mercedes 540K. Elle est présentée au Salon de Berlin 1937 en limousine, cabriolet 2 ou 4 places ou conduite intérieure surbaissée. Son confort et ses qualités de rouleuse au long cours la feront surnommer "Autobahn Adler". Voir "Cars Of The Thirties And Forties", M. Sedgwick, p. 104.

Moteur 6 cylindres en ligne de 2484 cm³ à soupapes latérales, 58 CV en version normale et 80 CV pour la "Sport", vitesse maxi 135 km/h, boîte 4 rapports dont 3 synchronisés, transmission aux roues arrière, contrairement au modèle Adler Trumpf d'entrée de gamme, suspension à 4 roues indépendantes avec amortisseurs hydrauliques, freins hydrauliques à tambours, empattement 2.80 m, longueur 4.64 m, largeur 1.74 m, hauteur 1.65 m (1.50 m pour la surbaissée).

LE MODELE REEL :

Dérivée de la 326 d'avant-guerre, la 501 est le premier modèle d’automobile présenté par BMW après les hostilités. L'usine de Munich a été complètement détruite et celle d'Eisenach est en zone soviétique. L'entreprise reprend ses activités en 1945 par la fabrication de casseroles, puis de motos en 1948. La 501 voit le jour en fin 1951, c'est une grosse limousine pesante, lymphatique et très coûteuse, qui ne soutient pas la comparaison avec la Mercedes 220 et ne correspond pas aux besoins d'une Allemagne d'après-guerre. 8936 unités en seront construites seulement jusqu'en 1958. Elle est propulsée par un moteur dérivé de celui de la 326 d'avant-guerre. Elle verra sa puissance augmentée en 1954, mais surtout elle sera cette année-là éclipsée par la 502 à moteur V8 beaucoup plus performante. Des coupés et cabriolets carrossés par Baur ou Autenrieth sont également disponibles. Voir "BMW – Auto Historia No 5", Eberhard Seifert, p.17.

Moteur 6 cylindres en ligne de 1971 cm³, 65 CV, 2 carburateurs, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension à barres de torsion avec double bras à l'AV, essieu AR rigide, direction à crémaillère semi-circulaire, empattement 2.835 m, voies : AV 1.327 m et AR 1.410 m, longueur 4.730 m, largeur 1,780 m, hauteur 1.530 m, poids de 1340 kg.

LE MODELE REEL :

Durement frappée en tant que fabricant de motos par la crise interne qui atteignit le marché des deux roues en Allemagne au milieu des années cinquante, BMW n'avait pas d'assise financière, d'autant plus que ses grandes routières V8 de luxe, qui n'intéressaient qu'une clientèle restreinte, étaient financées par les hypothétiques bénéfices de la branche "moto". La solution parut à l'époque résider dans la fabrication sous licence de l'Isetta, sorte de scooter carrossé produit par l'italien ISO. Toutefois ce modèle n'avait aucun succès notable en Italie donc la firme de Munich décida de la remplacer par un modèle de son cru. L'Isetta allemande restait un véhicule bizarre, avec une porte ouvrant frontalement en entraînant la colonne de direction. De 1955 à 1964, BMW parviendra à en vendre près de 185'000 exemplaires, plaçant même ce modèle sur le marché américain, ce que l'usine n'était pas parvenue à réaliser pour ses 501 et 502. L'Isetta italienne sera aussi produite sous licence en France par Velam. Voir "BMW – Auto Historia No 5", Eberhard Seifert, p. 21.

Moteur monocylindre de 245 ou 295 cm³, 12 ou 13 CV, 4 vitesses, vitesse 85 km/h, empattement 1.50 m, longueur 2.28 m, largeur 1.38 m, hauteur 1.34 m, poids 350 à 370 kg selon moteur.

LE MODELE REEL :

En 1954, après divers essais (notamment les Borgward-Hansa 1800 et Hansa 2400) pour concurrencer Mercedes et Opel, Borgward présente l'Isabella, un coach 1.5 L qui obtiendra un bon succès et sera déclinée également en break 3 portes. L'équipement soigné inclut une horloge et un allume-cigare, les performances sont intéressantes et les freins sont parfaitement à la hauteur de la vélocité du véhicule. En 1957, la marque propose un élégant coupé muni d'un moteur remanié, inspiré du double ACT de la barquette de course RS. Voir "Alpha-Auto", tome 3, p. 750 et "Auto-Journal - 50 ans d'histoire automobile" tome 1 1950-1976, p. 53

Moteur 4 cylindres en ligne de 1493 cm³, 75 CV, soupapes en tête, embrayage hydraulique, boite manuelle 4 rapports tous synchronisés avec levier au volant, carrosserie monocoque, suspension à ressorts à boudin sur les 4 roues, arbre AR oscillant, empattement 2.600 m, longueur 4.390 m, largeur 1.705 m, hauteur 1.480 m, vitesse maxi 130 km/h.

LE MODELE REEL :

DKW (Dampf-Kraft-Wagen) signifie "véhicule mu par la vapeur". En 1950, DKW, seule rescapée à l'Ouest du groupe Auto-Union, reprend la construction de voitures. En 1953, la F91 succède à la F89. Elle est proposée en berline, en coach et en cabriolet, mais ce dernier sera peu produit. Ses avantages, puissance, légèreté et facilité d'entretien, sont contrebalancés par ses inconvénients : bruit, fumées d'échappement grasses, reprises en à-coups, et surtout consommation excessive (au point que les clients traduisent DKW par "Der Kunde weint* - le client pleure !). Toutefois, la vivacité de son moteur et l'agilité de cette traction avant lui vaudront de nombreuses victoires en rallyes ou courses de côte. Voir "Auto-Journal - 50 ans d'histoire automobile" tome 1 1950-1976, p. 29.

Moteur 3 cylindres en ligne deux-temps de 896 cm³ positionné devant l'essieu avant, 34 CV, traction avant, changement de vitesses au volant, boîte 3 rapports tous synchronisés ou 4 rapports à 1e non-synchronisée, poids 835 kg, empattement 2.35 m, longueur 4.17 m, largeur 1.52 m, hauteur 1.55 m.

LE MODELE REEL :

En 1957, la puissance du moteur de la DKW est portée à 40 CV, et la calandre reçoit une grille à mailles fines au lieu de la pièce à lames horizontales embouties. Sa dénomination devient F93 3=6 : cette curieuse appellation est due à la comparaison entre un moteur 3 cylindres deux temps et un 6 cylindres quatre temps : les deux offrent le même nombre de courses utiles en un tour de vilebrequin. La voiture est disponible en berline, coach, cabriolet ou break. Les performances du nouveau moteur et sa robustesse inspirent  aux enthousiastes de la marque une autre interprétation de DKW : "Das Kleine Wunder", la petite merveille ! Voir "Alpha-Auto", tome 5, p. 1439.

Moteur 3 cylindres en ligne deux-temps de 980 cm³, 40 CV à 4200 tr/min, traction avant, boîte 4 rapports synchronisés, empattement 2.50 m, longueur 4.23 m, largeur 1.59 m.

LE MODELE REEL :

En septembre 1949, la société Auto-Union GmbH se reforme et le premier véhicule produit est le DKW Schnellaster. D'abord produit uniquement en fourgon et plateau-cabine (l'essentiel n'était pas le transport de personnes), l'usine sort tout de même un minibus l'année suivante. Construit sur la vieille plateforme de la berline F8 de 1937, il reçoit son moteur mais placé transversalement pour permettre l'installation d'une cabine avancée que Volkswagen copiera pour son Type 1.

Moteur 2 temps de 684 cm³, 22 CV à 3600 tr/min, traction avant, roues AV indépendantes, essieu rigide AR, freins à tambour, deux boîtes à 3 vitesses non-synchronisées sont disponibles, la première donnant une vitesse maxi de 78 km/h, l'autre, à rapports courts pour la montagne, donnant une vitesse maxi de 55 km/h sur le plat.

LE MODELE REEL :

Cette voiturette à deux places en tandem est construite dans les anciennes usines d'aviation Messerschmitt, d'abord pour leur propre compte, puis pour celui de la FMR (Fahrzeug und Maschinenbau Regensburg) dès 1954. Elle a été précédée par le type KR175, à moteur deux-temps de 175 cm³. Sa construction prendra fin en 1962, en même temps que le modèle TG500 à quatre roues. Cette voiturette est fuselée comme une carlingue d'avion, le type KR200 est coiffé d'un cockpit, alors que le KR201 est décapotable, les deux sont équipées d'un volant en demi-cercle. Voir "Alpha-Auto", tome 8, p. 2247.

Moteur mono-cylindre deux-temps de 191 cm³, alésage-course 65×58 mm, 9.7 CV à 5250 tr/min, refroidissement à air, châssis-poutre, roues AV indépendantes, suspension sur caoutchouc, freins mécaniques à câbles sur les trois roues.

LE MODELE REEL :

Bâtie sur le châssis-poutre de la KR200, la TG500 est une version plus puissante et plus rapide de ce motocar. La conception astucieuse de cette petite quatre roues plaçait le centre de gravité sur le siège arrière, de sorte que la présence ou l'absence du passager ne modifiait pas le comportement routier. Voir "Alpha-Auto", tome 8, p. 2248.

Moteur bicylindre en ligne Sachs 2 temps de 493 cm³ transversal entre les roues AR, 19.5 CV à 5000 tr/min, alésage-course 67×70 mm, boîte 4 vitesses et marche AR, démarreur-générateur à entraînement par courroie, freins hydrauliques, vitesse maxi 126 km/h, pneus 4.40×10, poids 350 kg.

LE MODELE REEL :

Le 1^er octobre 1948, la première Taunus d'après-guerre sort de chaîne, pratiquement identique au modèle '39. En 1952 est présentée la 12M, première d'une longue série de modèle qui seront régulièrement perfectionnés et modifiés jusqu'au début des années '70. Les 12M et 15M disposent de la traction avant, alors que la 17M sera une propulsion arrière. En 1957, Ford Allemagne propose la 17M en berline, coach ou break, et en version DeLuxe bicolore, à deux tons diversement répartis et d'un effet généralement heureux. L'abondance de chromes trahit la filiation américaine. On peut noter diverses analogies avec la Vedette de Ford (qui deviendra une Simca), notamment par l'usage d'une suspension MacPherson. Ce modèle sera construit sous cette forme jusqu'en 1960. Voir "Alpha-Auto", tome 6, p. 1721.

Moteur 4 cylindres en V de 1698 cm³, arbre à cames en tête, 67 CV, boîte 3 rapports tous synchronisés, carrosserie monocoque, suspension MacPherson, vitesse maxi 128 km/h.

LE MODELE REEL :

La Taunus 17M P3 ouvre la deuxième génération de 17M, avec une carrosserie résolument moderne et fluide et, au demeurant, simple. A noter : Lamborghini empruntera les phares ovales pour sa 350GT de 1964. La voiture est proposée en berline ou en cabriolet quatre places.

Trois motorisations essences différentes sont proposées avec deux types de carburation : - a) 1,5 litre : 1 498 cm³, 54 CV, 136 km/h - b) 1,7 litre : 1 698 cm³, 60 ou 65 CV, 138 ou 140 km/h - c) 1,8 litre : 1 758 cm³, 69 ou 75 CV, 148 ou 154 km/h.

LE MODELE REEL :

Le fabricant, Hans Glas GmbH, a produit d'abord trois véhicules sur la plateforme Goggomobil : un coach T, un coupé TS et un utilitaire TL. Le moteur d'origine est de 1/4 de litre de cylindrée, il sera remplacé avec les années par un 330 puis 400 cm³. Avec ces nouveaux moteurs, Glas ajoute à sa gamme un roadster Goggomobil Dart. L'utilitaire dispose de portières avant coulissantes, il sera très apprécié par les Postes allemandes qui en seront les meilleurs clients.

Moteur bicylindres 2 temps de 247 cm³, placé en arrière de l'essieu AR, refroidissement par air, 13.6 CV à 5000 tr/min, boîtes 4 vitesses à rapports variant suivant le modèle, pneus 4.80×10, vitesse maxi 55 à 75 km/h selon le type de boîte.

LE MODELE REEL :

Ce puissant tracteur, présenté en 1936, fut utilisé par l’ensemble des forces armées allemandes durant le conflit. Sa puissance et sa robustesse lui permirent de tracter toutes les remorques en dotation quel que soit leur tonnage. La Luftwaffe l’a utilisé principalement sur les terrains d’aviation, pour le remorquage des avions, des chariots porte-bombes, des citernes de carburant etc. Avec la mise en service des unités mobiles de lancement du missile V2, il fut utilisé pour remorquer le Vidalwagen qui permettait de déplacer le V2 de sa zone de construction jusqu'à proximité de son site de lancement. Sa préparation opérationnelle terminée, le V2 était transbordé sur un Meillerwagen et tracté par un SS100 sur son pas de tir. Le SS100 était aussi utilisé pour tirer les citernes de carburant spéciaux (B-Stroff) utilisés pour le V-2. Certains Hanomag SS100 furent également engagés pour tracter des pièces d’artillerie anti-aérienne. A l'issue de la guerre, au titre des dommages de guerre, la France reçut l'essentiel du parc de tracteurs SS100 rescapés. qui furent, pour la plupart, revendus à des entreprises, ainsi cet exemplaire porte une plaque d'identification bleue au nom de Marcel Assomption, constructeur de caravanes lourdes à Rennes. En 1946, Hanomag a repris la production de ce tracteur sous l'appellation ST100 et l'a poursuivie jusqu'en 1951. Le total de production des deux types atteint 6191 véhicules.

Moteur diesel D85S 6 cylindres de 8553 cm³, 100 CV à 1500 tr/min, refroidissement par eau, boîte à vitesses ZF KB60 à 4 rapports et marche AR, batterie 24 V 150 Ah, suspensions AV et AR avec ressorts à lames semi-elliptiques, freins à air comprimé sur les 4 roues, pneus 270×20 (jumelés à l'AR), rayon de braquage 5.25 m, poids 6420 kg, capacité de halage 20 tonnes, empattement 3.00 m, garde au sol 0.22 m, longueur 5.04 m, largeur 2.48 m, hauteur 2.42 m, équipage 1 conducteur et 5 passagers, vitesse 45 à 65 km/h selon les versions.

LE MODELE REEL :

Pour remplacer l'Hanomag 1.3 L dont la production a cessé en 1941, l'usine décide de construire une auto de classe moyenne qui est proposée en 1951. Elle offre trois places de front sur la banquette avant et deux petites places pour enfants à l'arrière. Des solutions techniques modernes sont utilisées, mais la concurrence de la Volkswagen avec son réseau de concessionnaires déjà bien implanté lui sera fatal.

Moteur 3 cylindres 2 temps de 697 cm³, puissance 28  CV, traction avant, boîtes 3 vitesses, caisse autoportante, suspension à 4 roues indépendantes.

LE MODELE REEL :

Autrefois tragiquement célèbre pour ses avions militaires, Heinkel produit son Minicar à partir de 1955. Deux ans après, un modèle à quatre roues est présenté, muni d'un moteur de 198 puis 204 cm³. En 1958, suite au décès du patron, le matériel de production est vendu à une entreprise irlandaise et Heinkel cesse ses activités.

Moteur à essence 4 temps monocylindre de 174 cm³, boîte 4 vitesses, longueur 2.55 m, largeur 1.37 m.

LE MODELE REEL :

Première voiture au monde à moteur diesel produite en série de 1936 à 1940, après que Mercedes a tenté sans succès une motorisation 6 cylindres. Elle est disponible en berline quatre portes, en landaulet (qui sont livrés pour la plupart à des compagnies de taxis) et en cabriolet quatre places. Voir "Alpha-Auto", tome 7, p. 2229.

Moteur 4 cylindres diesel de 2545 cm³, 45 CV à 3000 tr/min, alésage-course : 90 × 100 mm, soupapes en tête avec arbre à cames latéral et culbuteurs, boîte 3 vitesses avec overdrive ou 4 vitesses synchromesh, roues AR indépendantes, freins hydrauliques, suspension AV à ressort à lames transversal et AR à ressorts hélicoïdaux, graissage centralisé actionné par le conducteur au moyen d'une pédale, consommation 8.8 L/100 km, empattement 3.05 m, longueur 4.39 m, largeur 1.63 m, poids 1530 kg.

LE MODELE REEL :

Disponible à la vente en même temps que la 260 D et la 170 V, la 170 H est issue de la  voiture à moteur arrière 130 en reprenant de nombreux composants de la 170 V. Précisons que H est l'abréviation de Heck, signifiant "arrière" et V de Vorne, "avant". Ce modèle, proposé en coach ou en cabriolet, plus luxueusement équipé que la 170 V, coûtait aussi 15 % plus cher... La clientèle s'en détournera et sa mévente la condamnera en 1939 déjà.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1697 cm³ placé à l'arrière derrière l'essieu AR, 36 CV à 3400 min^-1, soupapes latérales, identique à celui monté dans la 170 V, mais retourné, boîte 4 vitesses, essieu AR pendulaire avec ressorts hélicoïdaux, suspension AV à roues indépendantes avec deux ressorts à lames transversaux.

LE MODELE REEL :

Les Mercedes 500 K et 540 K ("K" pour suralimentation par compresseur) sont des modèles de haut de gamme qui se distinguent par la cylindrée de leur moteur, de 5.0 ou 5.4 L. Présentée au salon automobile de Berlin en 1934, la 500 K succède à la SSK. Disponible en châssis court ou long, elle est proposée en berline, en coach, en coupé, en cabriolet ou en roadster (dans ce dernier cas avec un pare-brise en une seule pièce et rabattable).

Moteur 8 cylindres en ligne de 5019 cm³ de 160 CV, compresseur Roots, 4 roues indépendantes, suspension AV à double triangulation et AR à essieu oscillant avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs, vitesse maxi 160 km/h, consommation 30 L/100 km,, poids 2680 kg, empattement 2.98 m, longueur 4.68 m, largeur 1.82 m.

LE MODELE REEL :

En 1936, Mercedes-Benz lance cette voiture économique. La 170 V existera en berline, berline découvrable, coach, coach découvrable et cabriolet. Sa construction s'interrompra en fin 1941, mais reprendra en 1946 déjà, année qui verra 214 exemplaires construits. En 1949, Mercedes en proposera même une version à moteur Diesel ainsi qu'un break et une fourgonnette. C'est la 180 qui la remplacera en 1953. Voir "Les automobiles du monde entier", J. D. Scheel, p. 67.

Mêmes caractéristiques que la 170 H sauf : 38 CV à 3600 min^-1, empattement 285 cm, longueur 429 cm, largeur 168 cm, poids 1160 kg, vitesse maxi 108 km/h.

LE MODELE REEL :

Utilitaire  lancé en 1949 par Mercedes, il dérive du camion L 3500. Il est décliné en versions autobus urbain ou en autocar avec des baies panoramiques en toiture, offrant 20 à 37 places assises et 0 à 23 places debout.

Moteur 6 cylindres de 4588 cm³, 90 CV à 2800 tr/min, vitesse maxi 80 km/h, longueur 8.63 m, largeur 2.42 m, hauteur 2.86 m.

LE MODELE REEL :

Première Mercedes à carrosserie de type "ponton", soit présentant des flancs de caisse sans décrochement entre les ailes et les portières, la 180 D dispose du premier moteur diesel qui soit parfaitement au point sur une voiture de tourisme, dès 1953. En France, par exemple, les Peugeot à moteur diesel Indénor, toussant, fumant et crachotant, ne soutiennent pas la comparaison. La 180 est conçue comme une auto bon marché, elle n'est pas luxueuse comme sa grande sœur la 220, mais c'est une rouleuse, beaucoup de ses clients feront 150'000 à 200'000 kilomètres sans intervention autre que l'entretien sur la mécanique. Elle est exclusivement disponible en berline, offrant en série un équipement bien conçu : citons le chauffage séparé gauche-droite avec dégivrage, le lave-glace et les essuie-glace dont la surface balayée surprend pour l'époque. Voir "Auto-Journal - 50 ans d'histoire automobile" tome 1 1950-1976, p. 67

Moteur diesel 4 cylindres en ligne de 1770 cm³, arbre à cames en tête, 40 CV (puis 43 en 1955), avance centrifuge du point d'injection offrant puissance et économie de carburant, carrosserie monocoque, freins à tambours ventilés,

LE MODELE REEL :

La 220, avec la 300, marque le retour de Daimler-Benz aux voitures de luxe et de représentation officielle. D'autre part ils constituent les derniers exemples d'une ligne assez austère, issue des impératifs stylistiques de l'avant-guerre. Mais en 1954, la 220 reçoit une nouvelle carrosserie et sa mécanique est revue : elle dispose maintenant d'un tempérament que son allure ne laisse pas soupçonner : son moteur est puissant, ses performances sont excellentes, elle pourrait lutter silencieusement contre des modèles beaucoup plus sportifs. Elle est notamment plus nerveuse que la 15/6 de Citroën, avec un 0-60 km/h en 6.8 s et un 0-115 km/h en 21 s. La finition et l'équipement sont très soignés et l'habitabilité appréciable. Seul point noir : des freins sous-dimensionnés. Voir "L'Auto-Journal" tome 1 : 1950-1976 p. 52.

Moteur 6 cylindres en ligne, 2195 cm³ (80×73 mm), 85 CV à 4850 min^-1, vitesse de croisière 125 km/h, vitesse maxi 154 km/h.

LE MODELE REEL :

C'est une intervention musclée de "Maxie" (Maximilian Hoffmann), importateur américain d'automobiles européennes, qui décide de la production en série de la 300 SL. Hoffmann met les dirigeants de Mercedes au défi de sortir une sportive digne des SSK et SSKL encore présentes dans les mémoires : il se charge d'en écouler 1000. La direction de Mercedes se laisse convaincre (Hoffmann sollicite dans le même temps Porsche pour la sortie du speedster 356 et BMW pour activer la conception de la 507 : il joue donc sur plusieurs tableaux !) et la 300 SL est présentée en février 1954 au New York Motor Sports Show. C'est aux USA qu'elle fera ses meilleures ventes, malgré la concurrence de la Corvette et de la Thunderbird vendues moins chères ! Les portes papillon ne sont pas qu'une coquetterie, mais une nécessité : la carrosserie repose sur une structure tubulaire formant squelette et montant à hauteur des genoux. Impossible donc de concevoir des portières conventionnelles, la seule solution : les ouvrir par le haut. Ceci laisse un palier très large à franchir, périlleux pour les dames en jupes et les personnes pourvues d'embonpoint. Le volant, toutefois, est articulé et peut être basculé pour pénétrer dans l'habitacle. Avec son prix de 29000 marks ( le prix d'une maison familiale), la 300 SL est réservée aux clients fortunés, c'est ainsi qu'elle séduira Sofia Loren, Tony Curtis, Pablo Picasso, Ali Khan, le Shah Reza Pahlevi et le roi Hussein de Jordanie. A son volant : le bonheur ! Une seule inquiétude : les freins, nettement insuffisants en cas d'urgence ! Sur les 1400 exemplaires produits entre 1954 et 1957, 29 recevront une carrosserie en aluminium. Voir "L'Auto-Journal" tome 1 : 1950-1976 p. 48.

Moteur 6 cylindres en ligne, 2996 cm³ (85×88 mm), 215 CV à 4600 min^-1, arbre à cames en tête, propulsion arrière, 4 vitesses manuelles, levier au plancher, suspension AV indépendante à double triangulation avec ressorts hélicoïdaux et barre anti-roulis, AR à demi-arbres pivotants et ressorts hélicoïdaux, direction à recirculation de billes, freins hydrauliques à tambours, longueur 452 cm, largeur 179 cm, hauteur 130 cm, empattement 240 cm, vitesse maxi 154 km/h, poids 1310 kg.

LE MODELE REEL :

Dérivée de la Mercedes 300 dont elle reprend le moteur 3 L, la 300 SC est la dernière Mercedes conçue sur un châssis, mesurant 15 cm de moins que celui de la limousine. Elle est proposée en coupé, en cabriolet (avec une capote doublée et dotée d'arceaux) et en roadster (avec capote simple, complètement escamotable, mais improprement appelé ainsi puisque son pare-brise n'est pas rabattable). Certaines ont été carrossées à l'extérieur de l'usine par de célèbres artisans comme Pininfarina. Côté mécanique, un système complexe d'injection directe porte la vitesse à 180 km/h par l'augmentation de puissance à 200 CV.

Moteur 6 cylindres en ligne de 2996 cm³ de 175 CV, empattement 2.90 m, longueur 4.73 m, largeur 1.91 m, poids 1740 kg. Autres spécifications semblables à la 300 D ci-dessous.

LE MODELE REEL :

La 300, avec la 220, marque le retour de Daimler-Benz aux voitures de luxe et de représentation officielle. Présentée en 1951, la 300 est proposée avec un moteur V6 moderne, un intérieur très cossu offrant beaucoup de place aux jambes des passagers arrière et une carrosserie dans la ligne traditionnelle des grosses Mercedes. En 1954, la 300 B lui succède avec dix chevaux de plus et des freins mieux dimensionnés. En 1955, la 300 C est disponible avec un empattement rallongé de 100 mm. En 1957, la 300 D dispose d’une carrosserie remaniée : la ligne de toit est modifiée, le contour des ailes est plus droit, la surface vitrée est augmentée de 30 %, les vitres latérales peuvent enfin être descendues complètement et la partie arrière est redessinée complètement, le coffre offrant maintenant 15 % de capacité supplémentaire. L’équipement optionnel comprend un toit ouvrant, une séparation AV-AR, la radio, des phares de recul et, luxe extrême, la climatisation. Toutefois, le progrès principal de la 300 D réside dans son moteur de 3 litres alimenté par injection indirecte intermittente à écoulement cyclique. 10723 exemplaires de la 300 seront construits entre 1951 et 1962.Voir reliure modèles "La légende Mercedes-Benz" tome 14, p. 1.

Moteur type W 189, 6 cylindres en ligne, 2996 cm³ (85×88 mm), 160 CV à 5300 min^-1, distribution par arbre à came en tête, propulsion arrière, boîte automatique 3 vitesses, embrayage monodisque à sec, suspension AV à double bras transversal, ressorts hélicoïdaux, barre anti-roulis et amortisseurs télescopiques, suspension AR à essieu brisé à une articulation, double ressort hélicoïdal, suspension électrique de la bande de torsion et amortisseurs télescopiques, direction à recirculation de billes, freins hydrauliques à tambours avec servo à dépression, longueur 5.19 m, largeur 1.86 m, hauteur 1.62 m, empattement 3.15 m, voie AV 1.48 m, voie AR 1.52 m, poids à vide 2000 kg, charge utile 450 kg, vitesse maxi 165 km/h.

LE MODELE REEL :

Produite entre 1937 et 1939, l'Admiral est un modèle de luxe qui se veut être une concurrente moins coûteuse des Mercedes ou Horch. Voiture rapide et confortable, déclinée en berline ou en cabriolet à 4 portes, elle est prévue pour rouler sur les autoroutes allemandes en couvrant de longues distances, ce que permet son réservoir de carburant de 70 litres.

Moteur 6 cylindres en ligne de 3.6 L, 75 CV, propulsion arrière, amortisseurs hydrauliques sur les 4 roues, vitesse maxi 130 km/h, empattement 3.155 m, longueur 5.270 m, largeur 1.800 m, hauteur de la berline 1.710 m, poids 1.605 kg.

LE MODELE REEL :

Mise en production à fin 1938 et présentée au Salon de Genève au printemps 1939, l'Opel Kapitän est un modèle de la classe moyenne supérieure disponible en berline, berline découvrable, en coach et en cabriolet. Elle reprend le même moteur que l'Opel Super Six mais bénéficie de divers composants mécaniques plus modernes.

Moteur 6 cylindres en ligne de 2.472 cm³, 40 CV à 3600 tr/min, alésage-course 80×82 mm, arbre à cames en tête, carrosserie autoportante, suspension AV à roues indépendantes à double triangulation, empattement 2.695 m, voie AV 1.348 m, voie AR 1.328 m, longueur 4.620 m, largeur 1.660 m, hauteur (berline) 1.540 m, poids 1220 kg, vitesse maxi 126 km/h.

LE MODELE REEL :

Née en 1935, première Opel à carrosserie monocoque autoportante tout acier, l’Olympia sera à nouveau produite après la guerre, dès fin 1946, dans une robe modernisée. Munie au départ d’un moteur 1.3 L 37 CV, elle disposera alors d’un 1.5 L qui demeurera la motorisation de l’Olympia Rekord de 1953. Proposée en coach, coach découvrable ou fourgonnette, ce modèle sera largement diffusé. Voir "Alpha-Auto", tome 7, p. 1992.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1488 cm³, 43 CV à 3600 tr/min, soupapes latérales, boîte 3 vitesses (1e et 2e non-synchronisées), suspension à roues AV indépendantes, essieu AR rigide, freins mécaniques, empattement 239 cm, voie AV / AR 120 cm / 126 cm, longueur 406 cm, largeur 156 cm, hauteur 158 cm, poids 920 kg, vitesse 105 km/h.

LE MODELE REEL :

Née en 1935, première Opel à carrosserie monocoque autoportante tout acier, l’Olympia sera à nouveau produite après la guerre, dès fin 1946, dans une robe modernisée. Munie au départ d’un moteur 1.3 L 37 CV, elle disposera alors d’un 1.5 L qui demeurera la motorisation de l’Olympia Rekord de 1953, laquelle, revêtue d'une ligne plus moderne, se verra proposée en berline, berline découvrable, break et commerciale. Ce modèle sera largement diffusé.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1488 cm³, 44 CV, soupapes latérales, boîte 3 vitesses, freins hydrauliques, poids 930 kg, vitesse 118 km/h.

LE MODELE REEL :

A sa création, en 1948, la Porsche 356 dérive de la Volkswagen dont elle reprend le moteur 4 cylindres opposés à plat, la boîte de vitesses, les freins, la suspension et la direction. Construite avec un soin attentif, sa qualité et sa robustesse lui valent une précieuse et solide renommée. En fin 1955, sa première variante, la 356 A, est livrable avec cinq moteurs différents, de 1.1 à 1.6 L de cylindrée.

Moteur arrière entre 1086 et 1582 cm³, puissance de 40 à 108 CV, boîte 4 vitesses, freins à tambours, vitesse 140 à 165 km/h.

LE MODELE REEL :

Setra est une société fondée par Karl Kässbohrer, son nom vient de Selbsttragend qui signifie "autoportant" et fait référence à sa structure interne tubulaire alors que tous les autocars de cette époque (à part Isobloc) sont des carrosseries montées sur des châssis. Le S6 est le plus petit de la série 10 allant de S6 à S15, les chiffres désignant le nombre de rangées de sièges.

Moteur arrière 4 cylindres en ligne, 85 CV, suspension à 4 roues indépendantes, longueur 6.70 m, largeur 2.25 m, hauteur 2.63 m, hauteur intérieure 1.85 m, capacité 22 à 25 places selon la version.

LE MODELE REEL :

En 1928, une loi allemande introduit la détaxe des véhicules de moins de quatre roues et d'une cylindrée inférieure à 200 cm³, et permet qu'ils soient conduits sans permis. ceci introduit une forte demande pour ce genre de véhicules. La Tempo-Werke se lance dans la fabrication de petits utilitaires, et plus tard, à la fin de la guerre, cette demande subsiste de la part des agriculteurs et petits entrepreneurs. Ainsi le Tempo Hanseat se construira jusqu'en 1956 en Allemagne, puis en Inde, par le constructeur Bajaj-Tempo, jusqu'à la fin du XXe siècle.

Moteur bicylindre 2 temps ILO/Heinkel de 396 cm³, 14 CV à 4000 tr/min, boîte 4 vitesses, transmission à chaîne, traction sur roue avant, freins à main à câble sur les trois roues, suspension AV à ressort hélicoïdal et amortisseur télescopique, AR à roues indépendantes, charge utile 750 kg, vitesse 50 km/h.

LE MODELE REEL :

Initiée le 5 mars 1934 par une décision du chancelier Hitler lors d'une entrevue avec Jakob Werlin et Ferdinand Porsche, la KDF-Wagen présente une particularité unique dans l'histoire de l'automobile : lorsqu'en 1949 elle est enfin disponible en production régulière, elle a déjà vécu 15 ans de gestation et bénéficié des finances d'un empire puis des subsides internationaux à un pays en relèvement. Ses organes mécaniques ont été testés et adaptés sur tous les terrains, dans l'univers glacé de l'hiver russe comme dans l'ardente chaleur sèche du Sahara (le type 82 : Kübelwagen) ou même sur l'eau (les types 166 et PKW-K2S : les Schwimmwagen). A la fin des hostilités, l'usine se retrouve en zone d'occupation britannique, et le major Hirst emploie les Allemands sans travail pour remettre les installations en marche. Toutes les fournitures manquent, pourtant dès juin 1945, les ouvriers parviennent à monter deux voitures. En décembre 1945, 6033 ouvriers figurent sur les listes de salaires et 1785 "Volkswagen Sedan" sont produites entre le 1^er juillet et le 31 décembre 1945, puis 10020 durant l'année 1946. Comme un certain nombre d'ateliers n'ont pas encore de toit étanche et qu'il pleut beaucoup pendant l'année 1947, on ne construira que 8987 voitures, bien que les Britanniques, qui ont cédé l'usine à la Volkswagenwerk et au Pr Nordhoff, en aient fait une vraie entreprise allemande. La Volkswagen gardera son aspect général jusqu'à la fin de sa production. Notons qu'en 1953, la lunette arrière en deux parties sera remplacée par une vitre unique. Cette lunette sera agrandie en 1958. En 1949 apparaît la version cabriolet, puis le minibus, la fourgonnette et le plateau-cabine sont présentés en 1950. Voir "Dix millions de coccinelles", Saint-Loup, 2^e page de photos hors-texte, après la p. 240 et "Cars Of The Thirties And Forties", M. Sedgwick, pp. 180-181.

Moteur 4 cylindres à plat opposés 2 à 2 de 1131 cm³ (porté à 1192 cm³ en 1954) alésage-course : 70×64 mm, vitesse 95 km/h, 6 CV fiscaux, 30 CV, soupapes en tête, carburateur Solex 32 PBIC, refroidissement par eau, 4 vitesses dont 3 synchronisées, freins mécaniques puis hydrauliques à tambours sur les 4 roues à partir de 1950, embrayage monodisque à sec, suspension AV et AR à barres de torsion.

LE MODELE REEL :

La Volkswagen gardera son aspect général jusqu'à la fin de sa production. Notons qu'en 1953, la lunette arrière en deux parties sera remplacée par une vitre unique. Cette lunette sera agrandie en 1958. En 1955, la millionième Coccinelle sort de chaîne. En Suisse, le carrossier Beutler va transformer des Coccinelle en pick-up, mais celui du Garage Cornavin à Genève fut une réalisation "maison". Voir "L'Auto-Journal" tome 1 : 1950-1976 p. 62.

Moteur 4 cylindres à plat opposés 2 à 2 de 1192 cm³, 36 CV, soupapes en tête, refroidissement par air, 4 vitesses dont 3 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, embrayage monodisque à sec, suspension AV et AR à barres de torsion.

LE MODELE REEL :

Voiture de plaisir plutôt que vraiment sportive, la VW Karmann est produite dès 1955, sur un dessin de la Carrozeria Ghia, chez le carrossier indépendant Karmann à partir d'une plateforme et du moteur de la Volkswagen. Très bien accueilli par la clientèle, le modèle se trouve être la voiture la plus importée par les Américains en 1956. En 1957, la voiture est également proposée en cabriolet. Elle est dès cette année fabriquée aussi au Brésil.

Moteur 4 cylindres à soupapes en tête, opposés à plat, de 1192 cm³, 30 CV à 3600 tr/min, empattement 2.40 m, poids 810 kg, vitesse 110 km/h.

LE MODELE REEL :

Initiée le 5 mars 1934, la Volkswagen ne reprend vraiment sa production d'après-guerre qu'en 1946. En 1949 apparaît la version cabriolet, puis le minibus, la fourgonnette et le plateau-cabine sont présentés en 1950. Le minibus sera proposé en deux versions : 1° le Combi, dont les six places arrières sont constituées de deux sièges amovibles pour l'utilisation en véhicule de livraison, et 2° le Babybus, d'une finition plus soignée et possédant de petites fenêtres oblongues au-dessus des vitres latérales, pour améliorer la visibilité des passagers. Le Combi Type 1 évoluera au fil des ans en Type 2 puis 3 et disparaîtra des chaînes de montage après 63 ans de production. Voir "La Route vivante", Nestlé-Peter-Cailler-Kohler, p. 15.

Moteur 4 cylindres à plat opposés 2 à 2 de 1191 cm³, 6 CV fiscaux, 36 CV, soupapes en tête, refroidissement par air, 4 vitesses dont 3 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, embrayage monodisque à sec, suspension AV et AR à barres de torsion.

LE MODELE REEL :

Contrairement à ce qui se dit souvent, ce modèle n'est à proprement parler un prototype de la Volkswagen : cette dernière émane de la volonté d'Hitler, or c'est en septembre 1931 que Ferdinand Porsche signe un contrat avec Zündapp pour la conception d'une petite voiture destinée à concurrencer l'Opel Laubfrosch, soit avant que le dictateur n'arrive au pouvoir. Il sera toutefois un bon élément de réflexion pour l'élaboration de la Volkswagen.

Moteur arrière 5 cylindres en étoile de 1 L, 25 CV, refroidissement par eau, châssis-poutre, suspensions à barres de torsion, poids total en charge 610 kg, vitesse à pleine charge 80 km/h.