L'entreprise Renault a été fondée par les frères Louis, Marcel et Fernand Renault en 1898. Outre des automobiles, elle a produit de l'armement, des chars et des moteurs d'avion. Ses modèles étaient dotés d'une technologie traditionnelle, ce qui plaisait aux clients qui jugeaient trop hasardeux les véhicules plus audacieux de Citroën. Renault a également produit des voitures luxueuses. L'ensemble de la gamme de modèles a toutefois eu un succès populaire par le fait, notamment, que le réseau de concessionnaires était dense sur tout le territoire français.


RENAULT

NN      torpédo        normal          4 places

1927

 

LE MODELE REEL :

Renault produit sa 6 CV depuis 1923, sous la dénomination KJ puis MT et enfin NN. Elle est concurrente de la Citroën type C mais n'aura, comme la Peugeot 172 R, pas autant de succès. Pourtant c'est une voiture robuste, fiable et économique grâce à un entretien facile et une faible consommation, qu'on trouvera encore sur le marché de l'occasion jusqu'au début des années 50. Le type NN existe cette année en torpédo "série", "normal" ou "luxe", en berline "série", "rigide" ou "souple" et en cabriolet, les versions "série" conservant les ailes droites de l'an dernier, les autres bénéficient des nouvelles ailes galbées.

Moteur à culasse démontable 6 CV fiscaux, 4 cylindres en ligne de 950 cm³, alésage-course 58×90 mm, 15 CV à 2000 tr/min, allumage par magnéto, embrayage à cônes, boîte 3 rapports, freins à tambour sur les 4 roues, pneus 12×45, empattement 265 cm, longueur 355 cm, largeur 137 cm, poids (selon carrosserie) 1050 à 1150 kg, vitesse 42 à 57 km/h selon les rapports de pont.

LE MODELE REDUIT :

Produit au 1/43e par Norev, référence 78.

Plastique, diverses pièces rapportées.

Le plastique a tendance à se déformer. Le pare-chocs avant était cassé, je l'ai complètement enlevé, j'ai donc transformé ce modèle "NN1"  en "NN".


RENAULT

PG 2    Vivasix conduite intérieure

1929

 

LE MODELE REEL :

Peu différent du modèle PG 1 de l'an passé, La Vivasix 1929 garde le même moteur et bien d'autres principales spécificités. En revanche, la boîte à outils au-dessus du marchepied disparaît et la garde au sol diminue quelque peu. Elle est déclinée en berline, conduite intérieure, cabriolet et taxi.

Moteur 6 cylindres de 3180 cm³, alésage-course 75×120 mm, 16 CV fiscaux, empattement 326 cm, longueur 450 cm, largeur 170 cm, poids 1700 kg, vitesse maxi 108 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Universal Hobbies au 1/43e, j'en ignore la référence.

Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Bonne reproduction mais l'indication 1928 sous le châssis est erronée.

Etat neuf.


RENAULT

YZ 2 Vivasport berline

1934

 

LE MODELE REEL :

Présentée au Salon de Paris 1934, la nouvelle Vivasport existe en coach décapotable ou non, en cabriolet et surtout en berline 4 portes. Ces véhicules reprennent les carrosseries de la Primastella, mais reçoivent un moteur 6 cylindres. Certains modèles sont montés sur des roues à rayons leur conférant une note sportive. La Vivasport disparaîtra en septembre 1936. Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 121.

Moteur 6 cylindres en ligne de 3620 cm3, alésage-course : 80×120 mm, 85 CV, vitesse maxi 135 km/h, soupapes latérales, empattement 295 cm, longueur 425 cm, largeur 180 cm, poids de 1700 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Dubray, au 1/43e, sous la référence 40.

Modèle en résine de facture correcte.

Vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.

Etat correct, bien que la surface du toit ait tendance à se courber.


RENAULT

ZC 2 Nervasport berline

1934

LE MODELE REEL :

Dans la gamme pléthorique des Renault 1935, ce modèle est la version sportive de la Nervastella et comme elle, il hérite d'un nouveau 8 cylindres de 4.8 L au lieu du 4.2 L de l'an dernier. Son châssis plus court que celui de la Nervastella lui confère un gain de poids d'environ 300 kg et une vélocité supérieure qui en fait l'auto la plus rapide de la marque (notons toutefois que son freinage mécanique est totalement inadapté !). Le choix de carrosseries est semblable à celui de la Vivasport mis à part son capot plus long pour abriter le gros 8 cylindres : berline, coach vitré, coach tôlé, coach décapotable et cabriolet. Voir "Automobilia", hors-série No. 22, p. 66.

Moteur 28 CV, 8 cylindres en ligne à soupapes latérales de 4827 cm³, alésage-course 80×100 mm, 100 CV à 2800 tr/min, transmission classique, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, direction à vis et doigt, 2 essieux rigides, suspension AV à ressorts à lames longitudinaux et AR à ressort à lames transversal, pneus 15×45, empattement 319 cm, voie 145 cm, poids 1600 kg, vitesse 140 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Universal Hobbies au 1/43e bien que je le trouve un peu petit pour cette échelle... Je n'en connais pas la référence.

Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Bonne reproduction de l'original. Immatriculé en Algérie, département d'Oran.

Etat neuf.


RENAULT

ACM 1 Vivasport cabriolet

1935

 

LE MODELE REEL :

La Vivasport 1935 reçoit un nouveau moteur de 85 mm d'alésage. Cet alésage va être progressivement adopté pour toutes les mécanisations des véhicules de la marque jusqu'à la Frégate qui gardera cette mesure jusqu'en 1956. Elle disposait aussi d'un pare-brise rabattable qui permettait au conducteur de rouler "plein vent" comme un roadster au mépris de toute sécurité ! Sur certains cabriolets  l'usine montait des roues à rayons au lieu des roues artillerie. La Vivasport disparaîtra en septembre 1935. Voir "Automobilia", hors-série No. 9, p. 76.

Moteur 6 cylindres de 4085 cm³, alésage-course 85×120 mm, 23 CV fiscaux, longueur 445 cm, largeur 180 cm, empattement 295 cm, vitesse 135 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Norev, j'en ignore la référence

Modèle en résine de facture correcte, bien qu'il manque les deux avertisseur sur le pare-chocs avant.

Vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées. Immatriculé en Ille-et-Vilaine.

Etat neuf.


RENAULT

ACX 2      Viva Grand Sport cabriolet

1936

LE MODELE REEL :

Ces imposantes 6 cylindres sont similaires aux "hyperaérodynamiques" de l'année précédente, mais s'en distinguent notamment par la suppression des marchepieds et les roues arrières protégées par des jupes. Les Viva Grand Sport se déclinent en berline, coupé, coach décapotable et cabriolet, toutes sur le même empattement et de même longueur de caisse. Voir "Automobilia", hors-série No. 1, p. 71.

Mêmes caractéristiques que la Vivasport 1935 sauf : transmission classique, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, direction à vis et doigt, 2 essieux rigides, suspension AV à ressorts à lames longitudinaux et AR à ressort à lames transversal, pneus 15×45, empattement 296 cm, voie 145 cm, longueur 476 cm, poids (berline) 1550 kg, vitesse 135 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Prtoduit par Universal Hobbies au 1/43e, sous une référence que j'ignore.

Métal, diverses pièces rapportées.

Bonne reproduction du modèle 1936, comme le montrent les ouïes de capot, le pare-chos en une pièce et les deux joncs latéraux en ceinture de caisse, et non 1935 comme indiqué sous son châssis . Immatriculé en Meurthe-et-Moselle.

Etat neuf.


RENAULT

ADC 2 Celtaquatre berline

1936

LE MODELE REEL :

Modèle de base de la gamme, il avait une carrosserie spécifique qu'il perd cette année au profit d'une présentation redessinée dans le nouveau style Renault : caisse large sans marchepied offrant en largeur 20 cm supplémentaires à l'avant et 15 à l'arrière en sus de sa nouvelle esthétique plus attrayante. Proposée en berline luxe ou grand luxe, en coupé, en coach décapotable ou en cabriolet, elle donnera naissance en cours d'année à une berline Celtastandard, version triste et dépouillée de tout !

Moteur 8 CV, 4 cylindres en ligne à soupapes latérales de 1463 cm³, alésage-course 70×95 mm, 34 CV à 3500 tr/min, transmission classique, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, direction à vis et secteur, 2 essieux rigides, suspension AV à ressorts à lames longitudinaux et AR à ressort à lames transversal, pneus 130×40, empattement 271 cm, voie 130 cm, poids 1020 kg, vitesse 110 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Norev au 1/43e sous une référence inconnue.

Résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Si la miniature reproduit un modèle 1936, ce que laisse penser la calandre, il porte les roues du modèle 1937 alors qu'il devrait être équipé de roues artillerie, comme la Viva Grand Sport vue plus haut. Immatriculé dans les Alpes-Maritimes.

Etat neuf.


RENAULT

AGP   autocar avec soute tôlée

1937

 

LE MODELE REEL :

Petit camion à cabine avancée, le Renault AGP était disponible en diverses versions qu'à ma connaissance, rien ne permet de distinguer dans les références Renault ! Charges utiles : 2.5 ou 3.0 tonnes, empattements : 2.55 m ou 3.08 m, moteurs : 4 L à essence ou 4.7 L diesel et j'ignore si toutes les combinaisons étaient possibles. Seule précision certaine : avec le moteur diesel, le véhicule reçoit la référence AGPD, quelles que soient les autres caractéristiques. Les deux moteurs offraient la même puissance : 65 CV à 2200 tr/min. La largeur reste toujours de 2.35 m. Ils étaient déclinés en fourgon, en plateau.cabine ou en petit autocar avec soute tôlée ou non.

Moteur essence 4 cylindres en ligne de 4 L, boîte à vitesses manuelle à 4 rapports, servo-frein mécanique, empattement 3.08 m, pneus 7.50×20, vitesse 80 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo au 1/43e  sous référence 22.

Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.

Reproduction correcte de l'original : une mesure de l'empattement donne 71.4 mm, donc 3.07 m pour l'échelle 1:1, j'en conclus qu'il s'agit de la version longue. Véhicule de la SATT. Immatriculé dans le département d'Alger.

Etat neuf.


RENAULT

ACL 2 Primaquatre berline

1937

 

LE MODELE REEL :

En septembre 1930, Louis Renault lance la Primaquatre KZ, qui sera produite en série dès le mois suivant. Elle va évoluer d’année en année, recevant des moteurs toujours plus puissants, disposant toujours d'un alésage de 85 mm, choix qui va perdurer dans la gamme Renault jusqu'en 1956. En 1937, la Primaquatre reçoit une nouvelle calandre en V et des roues avec jantes à 12 trous à la place des roues "artillerie" montées précédemment et devient l’ACL1 puis l'ACL2. Pour 700 F, on peut obtenir une malle en option sur les berlines luxe et grand luxe, en fait, la plupart en seront équipées. Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 136.

Moteur 4 cylindres en ligne de 2383 cm3, alésage-course : 85×105 mm, 14 CV fiscaux, vitesse maxi 115 km/h, soupapes latérales, culasse rapportée, carburateur inversé Zénith, essieux rigides, boîte 3 vitesses, freins mécaniques à tambours sur les 4 roues, direction à vis globique et à galet double, empattement 286 cm, longueur 435 cm, largeur 160 cm, poids 1550 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ma Collection au 1/43e, référence 20.

Modèle en métal de facture fidèle.

Vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.

Etat moyen : je l'ai achetée bon marché car elle souffre de divers défauts, notamment l'absence des joncs de bas de caisse.

 

SOUVENIRS :

Ce fut la première voiture de mon père, qu'il avait achetée en 1940 pour fuir de Versailles à Guéret, alors que les troupes allemandes menaçaient Paris. Il n'avait même pas encore passé son permis de conduire...


RENAULT

AGZ1   Juvaquatre fourgonnette

1938

 

LE MODELE REEL :

Née au Salon de Paris 1937, la Juvaquatre est la première Renault à roues avant indépendantes et à coque tout acier : elle était annoncée comme pourvue d'une coque autoporteuse (pour faire "comme Citroën" probablement) mais en réalité la caisse était soudée sur un châssis à longerons. Manifestement, la visite par Louis Renault du Salon de l'Auto de Berlin lui a inspiré cette ligne qui tient de l'Opel Kadett. Elle n'existera d'abord avant-guerre qu'en berline 2 portes découvrable ou non, et en fourgonnette tôlée. La fourgonnette aura une carrière bien plus longue que celle de la berline, puisque son dernier modèle tombera de chaîne le 1er mars 1960.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1003 cm3, alésage-course : 58×95 mm, 6 CV fiscaux, 23 CV à 3500 min-1, vitesse maxi 100 km/h, soupapes latérales, refroidissement par eau, 3 vitesses dont 2 synchronisées, freins mécaniques à câbles, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal et AR à essieu rigide avec ressort à lames transversal, direction à vis et secteur avec flector, empattement 2.35 m, poids 740 kg, charge utile 250 kg, vitesse 90 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit au 1/43e par Solido sous la référence AA6235.

Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées

Le modèle est bien reproduit. Immatriculé dans le Pas-de-Calais.

Etat neuf.

 

SOUVENIRS :

Je me souviens avoir roulé dans ce modèle que conduisait mon parrain, alors qu'il avait confié son Aronde au garage et obtenu un véhicule en prêt. J'avais surtout remarqué le niveau sonore important, mais mon parrain avait malicieusement commenté la tenue de route en disant que la direction avait tendance à partir en vacances sans prévenir le personnel !


RENAULT

AEB2  Juvaquatre coupé

1939

LE MODELE REEL :

La Juvaquatre n'existera d'abord avant-guerre qu'en berline 2 portes découvrable ou non, et en fourgonnette tôlée. La berline 4 portes apparaîtra fin mars 1939 et le coupé le 30 mai : traitée luxueusement, cette deux-places s’adresse à la clientèle féminine aisée (elle coûte plus cher qu’une Citroën 11 légère !). En 1940, la production du coupé cesse déjà, alors que les Juvaquatre reçoivent des freins hydrauliques. Voir "Automobilia", hors-série No. 11, p. 71.

Mêmes caractéristiques que la Juvaquatre fourgonnette, sauf : vitesse maxi 100 km/h, pneus 155×400 ou 4.75×16, empattement 235 cm, voie AV et AR 116 cm, longueur 375 cm, largeur 140 cm, hauteur 150 cm, poids de 760 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Universal Hobbies au 1/43e sous une référence que j’ignore.

En métal, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.

Il est très bien reproduit mis à part qu’il s’agit d’un modèle 1939 et non 1941 comme il est indiqué dessous ! Immatriculé à Paris.

Etat neuf.


RENAULT

AHN3 camion

1947

 

LE MODELE REEL :

Etudié par Renault à partir de février 1940 pour succéder au modèle AGR, ce camion ne sera mis en production qu'à partir de mars 1941 au profit exclusif de l'armée allemande.sous la dénomination AHN1. Une version civile à gazogène AHNH1 sera bientôt proposée mais avec un faible succès : sans l'Ausweis distribué au compte-goutte par l'administration, il est impossible aux civils de circuler. La production du AHN reste faible à cause des bombardements sur l'usine et de certains ouvriers qui introduisent du sable dans les carters moteurs. Les chaînes de montage accélèrent en novembre 1944 : légèrement modifié, le modèle en version AHN2 est produit jusqu'en juin 1946. A cette date, une nouvelle évolution aboutit au AHN3 qui sera lui-même remplacé par le 2500 kg (le futur Galion) en janvier 1947.

Moteur 6 cylindres de 4086 cm³, alésage-course 85×120 mm, 75 CV à 2800 tr/min, boîte manuelle à 4 rapports, freins mécaniques, direction à vis et galet tournant, pneus 210×20, vitesse maxi 59 km/h, longueur 6.45 m, largeur 2.33 m, hauteur 2.60 m, poids à vide 2290 kg, PTAC 5790 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit pour Atlas au 1/43e, j'ignore sa référence.

Métal et résine, quelques pièces rapportées.

Le modèle reproduit bien l'original L'immatriculation date d'après mars 1950, département de l'Ain.

Etat neuf.


RENAULT

Juvaquatre berline

1946

 

LE MODELE REEL :

La berline Juvaquatre 4 portes et le coupé apparaissent juste avant les hostilités. Après la guerre, une nationalisation transforme la société en régie nationale. La Juvaquatre et le camion AHN restent les seuls modèles dont la production continue. Elle hérite d'un coffre accessible de l'extérieur pour ses dernières années En été 1948, le dernier modèle tombe de chaîne pour laisser la place à la 4 CV, mais la fourgonnette tôlée reste au catalogue. Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 165.

Mêmes caractéristiques mécaniques que la Juvaquatre coupé sauf : freins hydrauliques.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Norev au 1/43e sous la références No 10.

Tout plastique, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.

Il est assez bien reproduit mis à part les roues totalement fantaisistes. Immatriculé dans le Rhône.

L'état est assez bon mais le plastique manifeste des discrètes (pour le moment encore) tendances à se déformer.


RENAULT

Juvaquatre break

1953

 

LE MODELE REEL :

Devant l'impossibilité de proposer une version break de la 4 CV à cause de son moteur arrière, la Régie décide, en 1951, de vitrer la fourgonnette Juvaquatre qui subsistait encore depuis l'avant-guerre. C'est la naissance du break qui utilisera le vieux moteur à soupapes latérales, mais recevra celui de la 4 CV en 1953. Le break "Juva", comme la clientèle le surnomme, va se tailler un franc succès auprès des petits commerçants et artisans, ainsi que de la gendarmerie. de leur côté, la Poste et les pompiers s'équiperont volontiers de la version tôlée de ce véhicule peu performant mais solide et pratique.

Moteur 4 CV 4 cylindres en ligne de 747 cm3, alésage-course : 54.5×80 mm, 21 CV à 4100 min-1, vitesse maxi 90 km/h, pneus 145×380, empattement 2.35 m, voie 116 cm, longueur 375 cm, largeur 140 cm, hauteur 161 cm, poids de 715 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par un artisan charentais dont le vendeur du magasin d'Angoulême ne m'a pas donné le nom, au 1/43e et apparemment sans référence.

Tout résine, vitrée, intérieur aménagé, quelques pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit. Transkit de la berline Eligor dont il conserve une partie de la plaque formant châssis. La transformation n'est pas faite sur base Norev puisque les ailes AV ne forment qu'une pièce avec l'avant de la coque. Notons aussi qu'il porte une immatriculation d'avant 1950, ce qui est impossible pour ce modèle.

Etat neuf.


RENAULT

Dauphinoise break gendarmerie

1957

 

LE MODELE REEL :

En 1956, ce petit break désuet poursuit son existence avec le moteur 845 cm3 de la nouvelle Dauphine. Il reçoit une nouvelle porte arrière à ouverture inversée, facilitant le chargement. De face, on reconnait la "nouvelle" Dauphinoise à son écusson en losange sur la calandre. Malgré sa nouvelle dénomination, les Français continueront à l'appeler "Juva" jusqu'à la fin de son existence ! Voir "Automobilia", hors-série No. 2, p. 65.

Moteur 4 cylindres en ligne à soupapes en tête de 845 cm3, alésage-course : 58×80 mm, 5 CV fiscaux, 26 CV à 4000 min-1, carburateur de 22, transmission classique aux roues AR, 3 vitesses dont 2 syncronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, direction à vis et galet, suspension AV à roues indépendantes et AR à essieu rigide avec ressort à lames transversal, pneus 145×400, empattement 235 cm, poids 720 kg, vitesse 100 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par CIJ au 1/43e, référence 3/69.

Tout métal.

Reproduit bien le modèle d'origine.

Etat plutôt médiocre, l'antenne de radio est manquante.


RENAULT

4 CV    berline

1948

 

LE MODELE REEL :

Présentée à la presse le 26 septembre 1946 la 4 CV Renault ne sortira de chaîne qu’en août 1947. Issue d’études d'un modèle à deux portes menées pendant les hostilités, cette voiture possède finalement quatre portes mais reste assez étriquée, les places arrières ne convenant vraiment qu'à des enfants, à la différence de sa concurrente la Dyna X de Panhard. Elle n’existe d’abord qu’en noir et en jaune sable, teinte stockée par Renault en grande quantité pendant la guerre pour la peinture des petits camions AHN livrés à l’Afrika Korps et aux troupes allemandes du sud du front russe. Les modèles 47 et 48 se distinguent des suivants par le disgracieux joint de tôle qui court latéralement du phare au passage de roue avant et par les flèches de direction qui seront remplacées par des clignotants Jockey. Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 156.

Moteur 4 cylindres en ligne de 760 cm3, alésage-course : 55×80 mm, 17 CV à 3500 min-1, vitesse maxi 95 km/h, soupapes en tête, refroidissement par eau, 3 vitesses dont 2 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension AV et AR à ressorts hélicoïdaux, 4 roues indépendantes, direction à crémaillère, pneus 135×400, empattement 210 cm, voie 116 cm, longueur 375 cm, largeur 140 cm, hauteur 150 cm, poids de 760 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo Models au 1/43e.

Tout métal, vitrée, intérieur aménagé, quelques pièces rapportées en plastique.

Le modèle reproduit un véhicule hybride qui ne peut pas avoir existé tel quel : le joint entre le phare et le passage de roues est visible, mais la voiture est dotée des clignotants Jockey de 1949, et possède des feux arrières et un support de plaque minéralogique qui ne seront montés qu’à partir de 1950 seulement. Immatriculé à Paris.

Etat neuf.

 

SOUVENIRS :

Ma marraine et son mari, les Roux du Grand-Saconnex, ont eu une 4 CV 1952 de couleur bordeaux avec laquelle ils ont sillonné les routes de France, d'Espagne, du Portugal et du Benelux.


RENAULT

4 CV commerciale

1952

 

LE MODELE REEL :

Pour offrir un petit utilitaire passe-partout pour la ville aux commerçants et petites entreprises, la Régie Renault propose une variante de la 4CV sans siège arrière et aux portières arrières complètement tôlées. Mais elle est trop proche de la fourgonnette Juvaquatre que la clientèle préfère pour son volume plus grand et son prix comparable. Elle n'aura donc pas grand succès...

Mêmes caractéristiques mécaniques que la 4CV 1948.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Eligor au 1/43e sous la référence 17 de la collection "4CV Hachette"

Métal, intérieur aménagé, quelques pièces rapportées.

Bonne reproduction de l'original. Immatriculé dans le Nord.

Etat neuf.


RENAULT

4 CV    Rédélé coupé Michelotti

1953

LE MODELE REEL :

Jean Rédélé, jeune concessionnaire Renault de Dieppe, a déjà plusieurs victoires en course à son actif sur 4CV Renault, mais aussi sur DB Panhard, quand il décide de créer son propre bolide en 1952. La voiture est dessinée en Italie par Michelotti et construite en aluminium à Turin par Alemano. En 1953, animée par un moteur 4CV 1063, elle est prête, Rédélé s'inscrit au Rallye de Dieppe... et gagne devant une Jaguar ! D'autres victoires suivront à Rouen-les-Essarts, puis au Grand Prix de Lisbonne. En 1955, Jean Rédélé met fin à son activité de pilote après une dernière victoire au Lyon-Charbonnières et fonde la société Alpine.

Moteur de la 4CV 1063 remanié par Jean Rédélé pour atteindre 43 CV au lieu de 17 ! avec une boîte à 4 rapports donnant une vitesse maxi de 160 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Eligor sous la référence 101111, au 1/43e.

Métal et plastique, diverses pièces rapportées.

Reproduit bien l'original.

Etat neuf.


RENAULT

4 CV    berline

1954

 

LE MODELE REEL :

En 1954, la 4 CV bénéficie de son lifting le plus important : extérieurement, elle voit sa calandre à six barres remplacée par une nouvelle à trois barres. Intérieurement, le moteur 21 CV équipe maintenant tous les modèles, sa cylindrée a été ramenée en-dessous de 750 cm3 pour que la voiture puisse être inscrite dans une catégorie de compétition plus favorable. La roue de secours est placée verticalement à l'avant du coffre et la batterie passe dans le compartiment moteur, ainsi le volume du coffre est agrandi, mais sans toutefois devenir suffisant ! Le beige et le bordeaux proposés depuis 1951 ne sont plus disponibles, la 4 CV n'est livrable qu'en bleu, vert clair, vert foncé, gris et noir, mais la palette de couleurs est plus riche pour les véhicules destinées à l'exportation. Voir "Automobilia", hors-série No. 24, p. 57.

Moteur 4 cylindres en ligne de 747 cm3, alésage-course : 54.5×80 mm, 21 CV à 4100 min-1, vitesse maxi 100 km/h, pneus 135×380, voie 122 cm, longueur 364 cm, largeur 143 cm, hauteur 147 cm, poids de 575 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Solido au 1/43e, sous une référence que j'ignore.

En métal, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit.

Etat neuf.


RENAULT

4 CV     berline police "pie"

1954

 

LE MODELE REEL :

En 1954, la police parisienne adopte la 4CV qui va bientôt recevoir une livrée en noir et blanc avec portières échancrées pour sortir plus rapidement du véhicule ou pour signifier facilement, du bras, l'ordre d'arrêt à un autre conducteur. Elle est produite par l’usine de Billancourt mais disponible exclusivement pour les forces de l’ordre. Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 263.

Mêmes caractéristiques que la 4 CV 1954 sauf : carburateur de 32, culasse spéciale pour l'augmentation du taux de compression et châssis renforcé pour supporter la suppression du montant des portières.

LE MODELE REDUIT :

Produit par CIJ au 1/43e, sous la référence 3/49.

En métal.

Le modèle est approximativement reproduit. Il existait une version Norev en plastique qui était beaucoup plus convaincante !

Repeint.


RENAULT

Colorale Prairie    break

1952

LE MODELE REEL :

Révélée au printemps 1950 par la Régie, la série Colorale est officiellement présentée en octobre au Salon de Paris. Son nom a été formé des deux premières syllabes de "coloniale" et des deux dernières de "rurale". La série des Colorale comprend une familiale : la Prairie, une deux-portes avec arrière tôlé et des toiles relevables à la place des vitres des baies : la Savane, un taxi, une fourgonnette tôlée et un plateau-cabine qu'on verra souvent dans les garages équipé en dépanneuse. La Colorale reçoit le moteur "85" datant du milieu des années trente, celui qui était monté sur les Primaquatre et Vivaquatre : c'est un moteur lent et endurant, mais mou et sans reprises. En 1952, la firme HWT proposera la Savane en version 4×4 à travers le réseau de vente de Renault. Enfin, au printemps 1953, les Colorale recevront le moteur culbuté 11 CV de la Frégate. En 1955, la Savane va disparaître, mais la Prairie est encore distribuée en 3 versions : Service avec un équipement limité, Luxe avec suspension Grégoire et Union Française avec gros pneus, filtre à air à bain d'huile, etc… Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 168.

Moteur 4 cylindres en ligne de 2383 cm3, alésage-course : 85×105 mm, vitesse 95 km/h, 14 CV fiscaux, 46 CV à 2800 min-1, compression 6.4, soupapes en tête, carburateur inversé Solex 32 PBIC, refroidissement par eau, transmission classique aux roues AR, 4 vitesses dont 3 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, direction à vis et galet, suspension AV et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux et, sur version Luxe, correcteur de suspension Grégoire, pneus 6.00×16 ou 17×400 (Savane et Prairie Union Française : 7.00×16), empattement 266 cm, voie 147cm, longueur 438 cm, largeur 182 cm, hauteur 182 cm, poids de 1640 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Ixo pour Altaya, sous référence inconnue.

Caisse métal, nombreuses pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit. Immatriculé en Eure-et-Loir.

Etat neuf.


RENAULT

Colorale fourgonnette

1953

 

LE MODELE REEL :

La fourgonnette Colorale vient combler un trou dans la gamme Renault entre la Juvaquatre (charge utile 300 kg) et la camionnette 1000 kg en offrant 800 kg de charge utile. En outre, au printemps 1953, elle reçoit, comme les autres Colorale, le moteur culbuté 11 CV de la Frégate beaucoup moins gourmand en carburant et plus brillant. Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 159.

Mêmes caractéristiques que la Prairie 1952 sauf : moteur 4 cylindres en ligne de 1997 cm3, alésage-course : 85×88 mm, vitesse 110 km/h, 11 CV fiscaux, 60 CV à 4000 min-1, soupapes en tête, carburateur inversé Solex 32.

LE MODELE REDUIT :

Produit par CIJ au 1/43e sous la référence 3/44.

Tout métal.

Le modèle est assez bien reproduit.

Bon état d’usage mais les roues ne sont pas d'origine.


RENAULT

Colorale Savane     taxi saharien

1955

LE MODELE REEL :

En 1952, la firme HWT proposera la Colorale (principalement la Savane, mais aussi quelques Prairie) en version 4×4 à travers le réseau de vente de Renault. Enfin, au printemps 1953, les Colorale recevront le moteur culbuté 11 CV de la Frégate. La Savane sera supprimée du catalogue à l’été 1955, et toute la série Colorale disparaîtra suite à la commercialisation du break Domaine. Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 159.

Mêmes caractéristiques que la Colorale 1953.

LE MODELE REDUIT :

Produit par De Agostini sous une référence que j'ignore.

Tout métal.

Le modèle est bien reproduit. Dommage : il manque le "E" au nom "REGGANE". Immatriculé dans le département d'Alger selon les codes d'avant 1950, il devrait plutôt porter un numéro finissant par 94 (Territoires du Sud algérien).

Etat neuf.


RENAULT

Frégate Amiral berline

1953

LE MODELE REEL :

A la fin de l'année 1947 le patron de la Régie, Pierre Lefaucheux, décide de faire étudier une "grosse 4 CV" avec moteur de 2 litres placé à l'arrière. Durant l'année 1950, l'équipe d'ingénieurs éprouve de nombreuses difficultés à la mise au point de la voiture, Lefaucheux prend donc la décision d'abandonner ce projet au profit d'une 2 litres à moteur avant qui devra concurrencer la traction Citroën et la Vedette de Ford. Mais il maintient le délai de mise au point, puis finalement l'avance au 30 novembre '50 ! Le temps manque pour mettre au point le modèle qui sera présenté et commercialisé avec de nombreuses maladies de jeunesse. Son premier moteur est le "85" d’avant-guerre. En 1953 elle reçoit un nouveau moteur, inspiré de la 4CV, mais avec un arbre à cames très bas et des tiges de culbuteurs très longues… un moteur peu brillant, inapte aux régimes élevés et peu puissant, qui sera à son tour remplacé en 1956. En 1953, la Frégate existe en version Affaires, très dépouillée et peu demandée, en berline "Normale" et en grand luxe qu'on appelle "Amiral". Un break est présenté sous l'appellation "Domaine". Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 164.

Moteur 4 cylindres en ligne de 1997 cm3, alésage-course : 85×88 mm, 11 CV fiscaux, 58 CV à 4000 min-1, soupapes en tête, carburateur inversé Solex de 32, transmission aux roues AR, refroidissement par eau, 4 vitesses dont 3 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, direction à vis et galet, suspension à ressort à lames transversal avec roues indépendantes à l'AV et essieu rigide à l'AR, pneus 165×400 ou 6.40×15, empattement 280 cm, voie 140 cm, longueur 470 cm, largeur 172 cm, hauteur 154 cm, poids 1230 kg, vitesse 130 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Nostalgie à une échelle qui me paraît un peu plus grande que le 1/43e, sous la référence No 14.

En métal, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées. Immatriculé à Paris.

Le modèle est bien reproduit.

Etat neuf.


RENAULT

Frégate Grand Pavois berline

1956

LE MODELE REEL :

Modèle supérieur de la gamme Frégate 1956, la Grand Pavois se veut une voiture "haute couture", dont la robe arbore une décoration deux tons, les jantes et le toit étant d'une couleur différente de la caisse. Plus luxueuses que celles de l'Amiral, les garnitures intérieures des portes et celles des sièges s'harmonisent avec les teintes de la carrosserie : les clients ont le choix entre 5 gammes de tons assortis. La Grand Pavois reçoit évidemment le nouveau moteur 12 CV Etendard. En développant sa gamme vers le haut, Renault essaye manifestement de concurrencer Simca qui propose justement trois berlines dans cette catégorie, dont une luxueuse Régence deux tons. Voir "Toutes les Renault", René Bellu, p. 171.

Moteur 4 cylindres en ligne de 2141 cm3, alésage-course : 88×88 mm, 12 CV fiscaux, 77 CV à 4000 min-1, soupapes en tête, carburateur inversé Solex de 32, transmission aux roues AR, refroidissement par eau, 4 vitesses dont 3 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, direction à vis et galet, suspension à ressorts hélicoïdaux avec roues indépendantes sur les 4 roues, pneus 165×400 ou 6.40×15, empattement 280 cm, voie 140 cm, longueur 470 cm, largeur 172 cm, hauteur 154 cm, poids 1280 kg.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Norev au 1/43e, sous la référence 11.

Tout plastique, quelques pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit sauf que les jantes devraient être de la même couleur que le toit

Bon état d'usage, mais l'antenne manque.


RENAULT

Frégate Manoir   break

1959

LE MODELE REEL :

Pour remplacer ses modèles Colorale vieillissants et pour contrer la Simca Marly, en 1956 Renault oppose d'abord la Domaine, un break Frégate un peu rustique, mais y ajoute en 1959 un break Manoir beaucoup plus cossu, muni de la transmission Transfluide en série. Sa diffusion restera toutefois assez limitée car les interminables tâtonnements pour l'amélioration de la Frégate ont trop détérioré son image aux yeux de la clientèle. Voir "Automobilia", hors-série No. 21, p. 59.

Mêmes caractéristiques mécaniques que la Frégate 1956.

LE MODELE REDUIT :

Produit par Elysée à l’échelle 1/43e, sous la référence ELY567.

Résine, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.

Le modèle est bien reproduit. Immatriculé à Paris.

Etat neuf.


RENAULT

1400 kg plateau-cabine

1954

 

LE MODELE REEL :

Les premiers véhicules conçus par la Régie nationale des Usines Renault ont été les camionnettes 1000 et 1400 kg : au départ, les phares n'étaient pas intégrés à la façade avant, les portières ouvraient dans le sens ergonomique et la carrosserie avait une ossature bois sur laquelle les tôles étaient agrafées, ce qui les rendait faciles à produire malgré la pénurie de métaux. Ils étaient équipés du moteur "85" de la Primaquatre d'avant-guerre. Avec les années, ces modèles vont s'améliorer mais resteront toujours des "propulsion arrière", au contraire de leurs concurrents Peugeot D3-D4 et Citroën H. Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 125.

Moteur 4 cylindres en ligne de 2383 cm3, alésage-course : 85×105 mm, 14 CV fiscaux, soupapes latérales, culasse rapportée, essieux rigides, boîte 3 vitesses, vitesse maxi à vide 85 km/h, Poids à vide 1835 kg, longueur 4.54 m, largeur 1.92 m, hauteur 2.25 m.

LE MODELE REDUIT :

Transformation "maison" en plateau-cabine d'un fourgon produit par CIJ au 1/43e (l'arrière était abimé et les portes manquaient).

Tout métal, charge en plastique.

Il reproduit un véhicule transformé hors-usine : Renault n'offrait pas de camionnette avec un panneau fermant la cabine sans vitre AR. Immatriculé dans le Puy-de-Dôme.

Repeint.


RENAULT

Voltigeur fourgon

1957

LE MODELE REEL :

Les camionnettes et camions légers Renault furent présentés en 1946. Ils étaient animés par le moteur 2383 cm3 à soupapes latérales hérité des Primaquatre et Vivaquatre de 1939. Les camionnettes était proposées en plusieurs carrosseries de série : tandis que le fourgon tôlé offrait deux charges utiles différentes (1000 et 1400 kg), le plateau bâché n’existait qu’en 1400 kg. Les 1000 kg recevaient une boîte 3 vitesses et les 1400 kg une boîte 4 vitesses. En 1953, comme les Colorales, ils sont équipés du moteur 2 L culbuté de la Frégate et les fourgons reçoivent des portes de cabine ouvrant dans le sens anti-ergonomique. En 1954, les fourgons sont équipés d’une porte latérale coulissante pour concurrencer le D3A de Peugeot qui la propose en option et le H de Citroën qui en dispose en série. L’année suivante, ils reçoivent le moteur 2.1 L de 77 CV qui équipera ensuite la Frégate Etendard et le 1000 kg a enfin une boîte 4 vitesses. L’accroissement de puissance à bas régime améliore sensiblement leurs performances. En 1957, ils changent d’appellation : le 1000 kg devient le Voltigeur et le 1400 la Goélette. J'ignore malheureusement quels détails permettraient de les distinguer extérieurement l'un de l'autre... Le 1400 kg sera produit également en version 4×4 d’une charge utile de 750 kg pour l’armée et les compagnies pétrolières, capable d’escalader des rampes de 55 %. Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 125.

Moteur 4 cylindres en ligne à soupapes en tête de 2141 cm3, alésage-course : 88×88 mm, 12 CV fiscaux, 77 CV à 4000 min-1, transmission classique aux roues AR, 4 vitesses.

LE MODELE REDUIT :

Produit par CIJ au 1/43e sous la référence 3/60.

Tout métal.

Le modèle est bien reproduit. Il est décoré aux couleurs des Postes d’une époque qui ne correspond pas à son sens d’ouverture des portières (!). Une remorque de même couleur est attelée, qui transportait à l’origine des poteaux télégraphiques, mais ceux-ci sont perdus.

Etat neuf, mis à part la perte du chargement de la remorque.


RENAULT

Galion 2.5 tonnes camion citerne

1957

LE MODELE REEL :

Les camionnettes et camions légers Renault furent présentés en 1950. Ils étaient animés par le moteur « 85 », de 2383 cm3 à soupapes latérales hérité des Primaquatre et Vivaquatre de 1939. Le 2500 kg était proposé en châssis normal de 5.23 m ou long de 6.00 m, tôlé, bâché ou à benne ouverte. En 1953, il reçoit le moteur 2 L culbuté de la Frégate et peut être aménagé en petit autocar de 20 ou 25 places. Deux ans plus tard, il reçoit le moteur 2.1 L de 77 CV qui équipera ensuite la Frégate Etendard et change d’appellation : le 2500 kg devient le 2,5 T. L’accroissement de puissance à bas régime améliore sensiblement ses performances. En 1957, il change encore de nom et s’appelle désormais Galion et reçoit des portes de cabine ouvrant dans le sens anti-ergonomique. Livré en plateau-cabine ou en châssis-cabine qui pourra être équipé par un carrossier ou par le client lui-même. Il sera produit également en version 4×4 pour l’armée et les compagnies pétrolières.

Moteur 4 cylindres en ligne à soupapes en tête de 2141 cm3, alésage-course : 88×88 mm, 12 CV fiscaux, 77 CV à 4000 min-1, transmission classique aux roues AR, 4 vitesses.

LE MODELE REDUIT :

Modèle vendu par un diffuseur du genre d’Hachette ou Altaya.

Métal, vitré et détails en plastique.

Le modèle est bien reproduit. Il représente un camion citerne du cirque Pinder, mais il a été "civilisé" par effacement des décalcomanies. Immatriculé en Moselle.

Neuf, mis à part l’effacement des décalcomanies, opéré à l’alcool à brûler pour ne pas laisser de traces.


RENAULT

R4144 Fainéant camion citerne

1951

 

LE MODELE REEL :

Le camion Renault Fainéant à cabine avancée d'une charge utile de 5 ou 7 tonnes, en version courte (6.84 m - R4140) ou longue (7.55 m - R4144) est présenté en juin 1950. Il doit son nom (ce sont les routiers qui l'ont surnommé et l'usine adopte très rapidement ce terme) à la position de son moteur, couché entre les longerons à l'arrière de la cabine, et aux rapports courts de sa boîte à vitesses, permettant de démarrer sans échec en pleine charge mais offrant peu de nervosité. Cette disposition dégage un vaste espace dans la cabine, autorisant une banquette 3 places et atténue fortement le bruit et la chaleur dégagée. Il succède avantageusement au Renault AHN.

Moteur diesel 6 cylindres en ligne de 6234 cm³ développant 105 CV

LE MODELE REDUIT :

Produit par Corgi Héritage au 1/50e sous une référence que j'ignore.

Métal et plastique.

Le modèle est bien reproduit, il ne porte pas les feux d'angle de cabine qu'auront les modèles 1952. Immatriculé à Paris.

Etat neuf.


RENAULT

Dauphine berline

 

LE MODELE REEL :

Voici une Dauphine Renault qui pose un problème :

  • est-ce une Ondine, ce que peuvent faire croire les jantes, mais des clignotants devraient être présents et placés sous les phares...
  • est-ce une Export plus ancienne (l'export a bénéficié de ces jantes avant l'Ondine sans avoir de clignotants sous les phares) mais alors il manque la baguette chromée courant sur le flanc de l'avant à l'arrière...
  • A-t-on représenté une Dauphine plus ancienne à laquelle le propriétaire aurait remplacé les jantes "pour faire plus joli"...

Sous le châssis, il est indiqué "Renault Dauphine 1960" ce qui ne résout rien. Tout avis d'un spécialiste sera le bienvenu !

Dans l'incertitude, je vous propose les données techniques du modèle 1956 : moteur 5 CV, 4 cylindres en ligne à soupapes en tête, refroidi par eau, 845 cm³ (58×80), compression : 7.25, 30 CV à 4200 tr/min, carburateur inversé Solex 28, tout à l'arrière, boîte 3 vitesses (première non-synchronisée), freins hydrauliques à tambour sur les 4 roues, direction à crémaillère, suspensions à roues indépendantes avec ressorts hélicoïdaux, pneus 135×380, empattement 2.27 m, voie 1.25 m, longueur 3.95 m, largeur 1.52 m, hauteur 1.44 m, poids 630 kg, vitesse 110 km/h.

LE MODELE REDUIT :

Produit par DelPrado au 1/43e sous une référence inconnue.

En résine, nombreuses pièces rapportées.

Le modèle reproduit bien une Dauphine mais il est difficile à dater. Immatriculée en Loire Inférieure

Etat neuf.

 

SOUVENIRS :

C'est la voiture de Gil Jourdan dans l'album "Les Trois Taches".


RENAULT

Dauphine berline

1958

 

LE MODELE REEL :

La Dauphine noire et blanche dite *Pie" de la police parisienne vient remplacer la 4CV de même livrée (voir plus haut) en 1958. On lui ajoute un gyrophare rouge sur le toit et une deuxième batterie pour l'alimentation de l'émetteur radio. Grâce à une carburation mieux traitée, elle atteint 130 km/h, ce qui satisfait les policiers en attendant la livraison de la Dauphine Gordini deux ans plus tard.

Autres caractéristiques semblables à la Dauphine ci-dessus.

LE MODELE REDUIT :

Produit par CIJ au 1/43e, référence 3/57.

Métal, vitrée.

reproduction de l'original assez correcte.

Etat moyen d'usage.


RENAULT

Estafette   plateau-cabine       500 kg

1960

 

LE MODELE REEL :

Premier véhicule Renault à traction avant, l'Estafette est conçue pour s'introduire dans le marché des Peugeot D3/D4 et Citroën H. Les premiers modèles de 500 et 600 kg de charge utile sont équipés du moteur de la Dauphine et déclinés en fourgon, fourgon surélevé de 28 cm, pick-up bâché ou non et minibus 9 places. Son prix modique lui permet de se faire sa place sur un marché où ses concurrents disposent de moteurs plus puissants et donc de charges utiles plus importantes.

Caractéristiques mécaniques semblables à la Dauphine.

LE MODELE REDUIT :

Copie par Atlas d'un modèle Dinky Toys France au 1/43e.

Métal, vitré, accessoires plastique.

Bonne reproduction de l'original.

Etat neuf.