
De très bonne réputation dès le début du XIXe siècle, l'entreprise des frères Peugeot a d'abord produit des vêtements en coton sous Napoléon Ier, puis des ressorts et des lames de scie, plus tard des moulins à café et à graines et enfin des vélos en 1886 et des motos en 1899. Parallèlement, elle sort un tricycle à vapeur en 1889 et sa première automobile à pétrole en 1891.
PEUGEOT
Type B3P1 torpédo 2 places "Bébé Peugeot"
1914


LE MODELE REEL :
En 1911, Ettore Bugatti réalise le prototype d'une petite voiture pour élargir sa gamme vers le bas, mais sa trésorerie ne lui permet pas de poursuivre son idée, d'autant plus que son outillage de production est entièrement accaparé par ses modèles sportifs. Il l'expose au Salon de l'Auto, espérant qu'un autre constructeur lui en rachètera la licence... et précisément Armand Peugeot, qui souhaiterait un véhicule d'entrée de gamme, décide de conclure l'affaire. Le type BP1 entre en production avec une calandre Peugeot remplaçant celle d'origine en fer à cheval, mais il apparaît rapidement que le moteur Bugatti à arbre à cames en tête est trop coûteux, celui-ci est donc rapidement remplacé par un groupe à soupapes latérales. La caisse est très courte et relativement large, ce qui lui confère un aspect pataud bien particulier. L'équipement est de bonne facture : quatre pneumatiques Michelin, un pare-brise (encore rare sur les torpédos de l'époque), des lampes à acétylène, un avertisseur sonore et une garantie de six mois en cas d'avarie. La boîte 2 vitesses devient une trois vitesses en 1914 (type B3P1). La guerre survient, les fabrications diminuent, mais ce modèle sera encore produit jusqu'en 1916. Le public la surnomme "Bébé Peugeot" en souvenir de la voiture éponyme de 1905 ayant connu un bon succès. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 86.
Moteur 6 CV fiscaux, 4 cylindres en ligne à soupapes latérales de 856 cm³, alésage-course 55×90 mm, 10 CV à 2000 tr/min, carburateur Claudel-Hobson, allumage par magnéto, refroidissement à eau par pompe, boîte à vitesses à 3 rapports, direction à vis sans fin et roue hélicoïdale, suspension à lames, essieux rigides, freins à tambour à l'AR seulement, pneus 550×65, empattement 1.80 m, voie 1.05 m, longueur 2.62 m, largeur 1.30 m, masse à vide 350 kg, vitesse maxi 60 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev pour Hachette au 1/43e.
Résine, nombreuses pièces rapportées.
Le modèle est assez finement reproduit. Immatriculé dans l'arrondissement d'Alès.
Presque neuf, le volant, trop central, devrait être replacé plus à droite.
PEUGEOT
Type 172 R 5 CV torpédo 3 places
1927


LE MODELE REEL :
Evolution de la Quadrilette de 1920, la 172 R est construite à partir de septembre 1925, en version cabriolet 2 places ou torpédo 3 places. Elle est dotée d'un 667 cm³, rapidement remplacé par un moteur plus gros de 720 cm³. Notamment engagée par l'usine sur de nombreuses compétitions, elle gagne les deux premières places de la Coupe des Alpes. La production s'arrête au printemps 1928, après 27'119 exemplaires. Elle ressemble à la Citroën C3, mais elle n’aura pas le même succès. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 109.
Moteur 4 cyl. type NE4 de 720 cm3, 11.5 CV, alésage-course : 51×88 mm, vitesse maximum 60 km/h, 3 vitesses, pont AR sans différentiel, freins à l'AR seulement commandés par pédale et par levier, empattement 2.27 m, longueur 3.40 m, largeur 1.26 m, masse 370 kg
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e, il porte la référence No 8.
Fabriqué en plastique, vitré, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
L'emplacement de la roue de secours est probablement erroné : celle-ci devrait être fixée sur le flanc droit du véhicule.
Etat neuf.
PEUGEOT
201 berline
1930


LE MODELE REEL :
Cette voiture se trouve être le 201e projet de l'entreprise, ainsi il semble que la 201 inaugure le principe de numérotation des modèles Peugeot par un sigle à trois chiffres avec zéro central. De fait, ce n'est qu'à l'initiation du projet suivant que la direction lui attribuera le numéro 301, créant cette tradition qui perdure encore aujourd'hui. La première version est construite d'octobre 1929 à septembre 1932, au total en 63'817 exemplaires, en berline, cabriolet, torpédo et boulangère, mais sa production, sous une carrosserie modernisée pourvue d'un moteur plus gros, se poursuivra jusqu'en 1937. C'est un modèle simple, robuste, bon marché, moderne, mais sans extravagance : une bonne fille du pays de Montbéliard ! Elle cédera alors sa place à la 202. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 119.
Moteur de 4 cylindres en ligne de 1122 cm3, alésage-course : 63×90 mm, 23 CV à 3500 tr/min, vitesse maximum 80 km/h, soupapes latérales, boîte manuelle 3 vitesses, suspension AV à ressort transversal et essieu rigide, et AR par deux cantilevers obliques inversés, empattement 2.47 m, longueur 3.80 m, largeur 1.35 m, masse 890 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e sous la référence No 6.
Tout plastique, vitré, intérieur aménagé, la calandre, les phares, les pare-chocs et la roue de secours sont rapportés.
Ce modèle représente fidèlement le véhicule réel. Immatriculé dans le Rhône.
Excellent état.
SOUVENIRS :
Notre cousin, Maurice Lavaud, au Temple (commune de Cellefrouin) avait une 201 hors d'usage dans la cour de son atelier. A son volant, ses enfants et moi avons joué de nombreuses fois aux conducteurs émérites !
PEUGEOT
301 D limousine
1935


LE MODELE REEL :
Première Peugeot à disposer d'une suspension avant à roues indépendantes à sa sortie en 1932, ainsi que d'un démarrage électrique et d'un allumage par dynamo et distributeur. Elle ressemble, en plus grand, à sa petite sœur la 201, mais pour l'année 1935, Peugeot apporte des modifications à toute sa gamme '01 : ligne aérodynamique, partie arrière bombée et fuyante intégrant un coffre à bagages ouvrant de l'extérieur, phares placés plus bas, pare-chocs courbés plus seyants, feux de signalisation profilés, nouvelles poignées de capot, ailes arrière bombées, pare-brise ouvrant, essuie-glaces électriques, vitres fonctionnant avec une manivelle, jauge d'essence au tableau de bord actionnée par flotteur et chaînette, etc... La 301 D se décline en berline ou en limousine au Salon 1934, mais aussi en coupé et cabriolet très élégants dès le printemps 1935. Elle donne lieu à une version utilitaire en fourgon ou plateau-cabine sous les appellations 301T, puis SKD et SKR. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 129.
Moteur 8 CV, 4 cylindres en ligne à soupapes latérales de 1465 cm³, alésage-course 72×90, 35 CV à 4000 tr/min, transmission classique, boîte 3 vitesses, freins mécaniques, direction à vis et roue dentée, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal et AR à essieu rigide avec ressorts à lames longitudinaux, 4 amortisseurs hydrauliques, équipement électrique par batterie 12 V ou deux batteries 6 V en série, pneus 140×40, empattement 2.59 m, voie 1.24 m, masse 1070 kg, vitesse maxi 100 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Spark pour MileziM au 1/43e, référence Z0002.
En résine, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Belle reproduction de l'original. Immatriculé dans les Bouches-du-Rhône
Etat neuf.
SOUVENIRS :
Mon cousin James Cotinaud, agriculteur à La Garaudie, commune de Parzac, Charente, avait gardé la berline 301 D de son père Maxime. Un jour, des Hollandais sont venus le voir pour la lui acheter. Alors qu'il avait refusé, la voiture n'était plus là le lendemain matin : tout porte à croire que ses acheteurs éconduits l'avaient volée !
PEUGEOT
401 D Eclipse cabriolet transfor-mable
1935

LE MODELE REEL :
La 401 D vient combler un "trou" qui existe entre la 8 CV 4 cylindres 301 et la 12 CV 6 cylindres 601. Elle rencontre immédiatement un vif succès, offerte en 11 carrosseries différentes, 8 sur châssis normal et 3 sur châssis longs (401 DL et 401 DLT). Parmi toutes ces versions, le coupé transformable Eclipse (appelé d'abord "cabriolet tôlé") est sans doute le plus remarquable. Fruit de l'imagination du dentiste Georges Paulin en 1933, ce système intéressa le dynamique concessionnaire Emile Darl'Mat et le carrossier de Rueil-Malmaison Marcel Pourtout qui l'essayèrent sur châssis 301, et le produisirent sur 601 puis 401. Le toit métallique peut disparaître complètement dans le coffre arrière grâce à une tringlerie animé par un moteur électrique, mais ceci au détriment du volume dévolu aux bagages, bien entendu. Toutes carrosseries confondues, la 401 sera produite de septembre 1934 à août 1935 en 13545 exemplaires. Elle ne sera qu'un modèle de transition car elle disparaîtra l'an prochain au profit de la révolutionnaire 402. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 144.
Mêmes caractéristiques que la 301 D sauf : moteur 4 cylindres en ligne de 1720 cm3 (78×90 mm), 44 CV à 3500 min-1, vitesse maxi 100 km/h, pneus 150×40, empattement 2.81 m, longueur 4.45 m, largeur 1.60 m, masse 1290 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e sous une référence No G1124031 qui apparaissait sur la boîte.
En métal et plastique, vitré, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Ce modèle représente fidèlement le véhicule réel. Immatriculé dans les Bouches-du-Rhône
Etat neuf.
PEUGEOT
601 D limousine
1934


LE MODELE REEL :
En 1934, la 601 avait ponctué le retour de Peugeot parmi les producteurs d'autos à 6 cylindres. A part le moteur, on retrouve les choix adoptés pour les autres modèles de la série '01 : le cadre bloc-tube et la transmission à vis. Son 6 cylindres est équipé d'un régulateur de température d'huile également installé sur la 401. Elle est proposée sur châssis normal en conduite intérieure, coach, cabriolet et roadster, et sur châssis long en berline aérodynamique, limousine 7 places, coach profilé, coach sport et coupé transformable Eclipse. Voir "Automobilia", hors-série No. 9, pp. 71-72.
Même caractéristiques que la 301 D sauf : moteur 12 CV, 6 cylindres en ligne de 2148 cm³, alésage-course 72×88 mm, 60 CV à 3500 tr/min, pneus 160×40, empattement 3.07 m, voie AV et AR 1.35 m, vitesse 105 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Paradcar au 1/43e, sous la référence 117. C'est un kit monté par M. Fontaine.
En résine, diverse pièces rapportées.
Bonne reproduction de l'original. Immatriculé à Paris.
Etat presque neuf (les essuie-glaces manquent).
PEUGEOT
402 limousine
1936


LE MODELE REEL :
Grande nouveauté du Salon de Paris 1935, la Peugeot 402 vient remplacer la 401. D'une grande élégance de lignes et d'une finesse extrême, on la baptise dans les publicités "ligne Fuseau Sochaux". Parmi ses nombreuses originalités, citons la calandre arrondie protégeant les phares et la batterie, le double pare-brise en coupe-vent, l'absence de marchepieds, l'arrière fuyant se raccordant à des ailes qui recouvrent les roues, les poignées de portières brevetées munies de serrures spéciales noyées dans la surface (elles perdureront jusqu'à la fin de la production du D4B en 1965), la planche de bord avec emplacement pour la radio recevant aussi le levier de vitesses et la poignée de frein, et les caractéristiques du moteur (voir ci-dessous)… seule ombre au tableau : les freins mécaniques d'un autre âge qui ne lui assureront jamais un freinage performant… Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 154.
Moteur 4 cylindres en ligne type TH de 1991 cm3, alésage-course : 83×92 mm, 55 CV, vitesse maximum 120 km/h, soupapes en tête, 3 vitesses mécaniques toutes synchronisées ou boîte électromécanique Cotal à 4 vitesses, freins mécaniques autoserreurs à tambours sur les 4 roues, suspension AV à roues indépendantes et AR par ressorts cantilevers auto-graisseurs, empattement 3.15 m, longueur 4.85 m, largeur 1.65 m, hauteur 1.67 m, masse de 1190 à 1370 kg selon les versions.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Dubray au 1/43e, référence 5B.
Il est fidèle au véhicule qu'il reproduit à l'exception de la découpe de la porte arrière trop peu accentuée.
Fabriqué en résine.
Vitrée, intérieur aménagé, la calandre, le pare-chocs, les feux de position et le toit en simili sont rapportés. Immatriculée en Dordogne.
Etat neuf.
PEUGEOT
402 Eclipse cabriolet transfor-mable
1936


LE MODELE REEL :
Parallèlement à la conduite intérieure, Peugeot propose aussi un coupé transformable : fruit de l'imagination du dentiste Georges Paulin en 1933, ce système intéressa le dynamique concessionnaire Emile Darl'Mat et le carrossier de Rueil-Malmaison Marcel Pourtout qui l'essayèrent sur châssis 301, et le produisirent sur 601 et 401. Le toit métallique peut disparaître complètement dans le coffre arrière grâce à une tringlerie animée, dans la version E4, par un moteur électrique, puis par un dispositif mécanique sur les versions E4Y puis E4T (cette dernière disposant d'une roue de secours extérieure à l'arrière) car la batterie se déchargeait trop vite ; enfin une version EST ressemblant à la E4Y est équipée du moteur plus puissant de la 402 B. Mais tout ceci au détriment du volume dévolu aux bagages, bien entendu. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 154.
Même caractéristiques que la 402 conduite intérieure sauf : empattement 3.30 m, longueur 5.00 m, largeur 1.65 m, hauteur 1.67 m, masse 1440 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e, référence 474218, il est fidèle au véhicule qu'il reproduit.
Fabriqué en métal.
Vitrée, nombreuses pièces rapportées. Immatriculation de garagiste.
Etat neuf.
PEUGEOT
302 berline 1937


LE MODELE REEL :
En 1937, la 201 disparaît, la 301 devient le modèle de base et sa place en milieu de gamme est prise par la nouvelle 302. Celle-ci dérive en droite ligne de la 402 et en reprend toutes les formes mais en dimensions réduites. Moins longue et moins large que la 402, elle n’existe pas en version 6 glaces, mais seulement en berline et en cabriolet. Sur le plan mécanique, elle hérite de la plupart des solutions innovantes de la 402, mais hélas aussi de ses freins mécaniques ! De plus, son carburateur est muni d’un régulateur de consommation actionné depuis le tableau de bord, car Peugeot vante ce modèle comme une voiture économique. La carrière éphémère de la 302 prendra fin en avril 1938 quand la 402 légère viendra la remplacer. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 158.
Moteur 4 cylindres en ligne type TE de 1758 cm3, alésage-course : 78×92 mm, 43 CV à 4000 min-1, vitesse maxi 105 km/h, soupapes en tête, boîte 3 vitesses (2e et 3e synchronisées), freins mécaniques, suspension AV à roues indépendantes avec ressort à lames transversal et AR à essieu rigide avec ressorts cantilevers, pneus 140×40, empattement 2.88 m, voie 1.28 m, longueur 4.50 m, largeur 1.57 m, masse de 1090 à 1150 kg selon les versions.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e, sous une référence que j’ignore.
Fabriqué en résine.
Vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées. Immatriculé dans le Rhône.
Etat neuf.
PEUGEOT
402 B limousine
1939


LE MODELE REEL :
Evolution de la Peugeot 402 de 1935, la 402 B dont la cylindrée augmente, est livrée soit avec boîte mécanique, soit avec boîte Cotal ordinaire, soit avec boîte Cotal surmultipliée. Equipée d'une malle arrière qui augmente le volume utile pour les bagages, elle existe en version normale (conduite intérieure, coach et coach découvrable) ou longue (402BL : limousine familiale, limousine commerciale et transformable métallique), elle est fabriquée jusqu'à l'Occupation en 16'132 exemplaires. Comme sa concurrente la Traction Avant, elle servira comme voiture de commandement de nombreuses brigades de pompiers et aux militaires comme voiture de liaison, notamment dans la Marine où elle poursuivra sa carrière quelques années après la guerre. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 168.
Moteur 4 cylindres en ligne type TH2 de 2142 cm3, alésage-course 83×99 mm, puissance fiscale 12 CV, puissance réelle 60 CV à 4000 min-1 avec culasse en fonte et compression de 6, ou 63 CV avec culasse en alpax et compression de 7, vitesse maxi 125 km/h, soupapes en tête, 3 vitesses manuelles toutes synchronisées ou boîte électromécanique Cotal à 4 vitesses surmultipliée ou non, freins mécaniques autoserreurs à tambours sur les 4 roues, direction à vis et secteur, suspension AV à roues indépendantes et AR par ressorts cantilevers auto-graisseurs, pneus 402 B 165×400 et 402 B longue 185×400, dimensions 402 B : empattement 315 cm, voie 135 cm, longueur 485 cm, largeur 165 cm, hauteur 167 cm, poids de 1195 à 1270 kg selon les versions, dimensions 402 BL : empattement 3.30 m, voie 1.35 m, longueur de 5.00 à 5.25 m, masse de 1260 à 1440 kg selon les versions.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Dubray au 1/43e, référence 1.
Il est fidèle au véhicule qu'il reproduit à l'exception de la découpe de la porte arrière trop peu accentuée. Il s'agit sans doute du même moule que celui de la 402 mais avec modification de la malle arrière
Fabriqué en résine.
Vitrée, intérieur aménagé, la calandre, le pare-chocs, les feux de position et le toit en simili sont rapportés. Immatriculé en Indre-et-Loire
Bon état..
PEUGEOT
MK5 plateau-cabine
1939


LE MODELE REEL :
Les Peugeot des séries 01 et 02 seront également déclinées en utilitaires, soit en fourgon normal ou surélevé, en plateau-cabine bâché ou non, en boulangère ou en autocar léger, d'une charge utile de 700, 800, 1000, 1200, 1400, 1750 et 2000 kg selon les versions. Il n'est pas facile de s'y retrouver : selon le genre de cabine (de 201, de 301, de 601, de 302, de 402 ou de 402 B), le choix du moteur (essence [TE, TH, THU, THU2, THU3], diesel [HL50] ou gazogène [TH2G]) et le train arrière (roues simples ou jumelées) on recense au moins 18 types différents : SK, SKR, SKD, SK2, SK3, SK4, MK, MKD, MK4, MKN, MKH, MKHL, HMK, MK5, MK5J, MK5L, DK5, D5G... En sus, pour un même type, différents rapports de pont peuvent être choisis !... La série MK fut moins largement diffusée (moins de 4000 exemplaires) que la série DK* (qui possédait, elle, toujours des roues arrières jumelées), Les modèles SK et MK disposaient généralement d'un pare-brise plat en une seule pièce, mais on connait des modèles à pare-brise en coupe-vent**, comme le montre la petite photo ci-dessus à gauche. Voir https://vorkriegs-peugeot.de/modellreihen/nutzfahrzeuge-1890-1950 (en allemand) et Charge Utile Magazine, No 70, p. 40.
Caractéristiques techniques similaires à la 402 B, si ce n'est que le moteur (type THU2) était bridé et que l'étagement de la boîte KH limitait la vitesse entre 65 et 75 km/h environ selon les rapports de pont, charge utile 1200 kg pour la MK5 et 1750 kg pour la rare version MK5J à roues jumelées.
* La série DK n'a eu que peu de clientèle civile : c'est l'armée française qui a d'abord absorbé l'essentiel de la production, puis la Wehrmacht dès l'Occupation (au total 15000 véhicules environ).
** Les modèles SK et MK dépourvus de réhausse de cabine ont pu recevoir parfois des coques avant de 302 ou 402 de tourisme, suivant les disponibilités d'approvisionnement, selon ce qu'indique le forum Caradisiac dans sa rubrique "Restauration Peugeot 402".
LE MODELE REDUIT :
C'est une modification "maison" sur la base de la limousine de pompiers 402 B de Dubray au 1/43e.
Résine, PVC et profilé Evergreen. Les tonneaux viennent du brasseur Kronenbourg de Dinky Toys.
J'aime dire qu'il reproduit bien l'original qu'on voit en médaillon ci-dessus ! (sauf que ce dernier possède un pare-brise en une seule pièce). Immatriculé en Haute-Loire
PEUGEOT
202 berline
1939


LE MODELE REEL :
Le 2 mars 1938, la direction de Peugeot présente la 202 qui vient prendre le relais, en bas de gamme, de la 201 M abandonnée six mois plus tôt. Cette voiture reprend le style de la 402 "Fuseau Sochaux" dont elle est une sorte de réduction plus accentuée que la 302. Les trois chiffres au bas de la calandre sont peints dans les trois couleurs du drapeau national. Les prospectus publicitaires la désigne comme "la voiture populaire de tous les Français". Dès octobre 1938, la 202 existera en berline, en berline découvrable et en cabriolet. En été 1939, Peugeot va sortir une éphémère familiale-commerciale qui n'existera que jusqu'à l'été 1940. Après la guerre elle sera remplacée par un break garni de panneaux latéraux en bois. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, pp. 162 et 166.
Moteur 4 cylindres en ligne de 1133 cm3, alésage-course : 68×78 mm, 6 CV fiscaux, 30 CV à 4000 min-1, vitesse maxi 100 km/h, soupapes en tête culbutées, arbre à cames latéral, carburateur horizontal, culasse en "alpax", refroidissement par eau, 3 vitesses, freins mécaniques, suspension à barres de torsion longitudinales à l'AV et essieu rigide avec ressorts cantilever à l'AR, direction à vis et secteur, pneus 130×40, empattement 2.45 m, voie 1.18 m, longueur 4.11 m, largeur 1.50 m, masse de 790 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par J.-P. Gautier au 1/43e, ce modèle ne porte pas de référence.
En résine, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.
Il s'agit vraisemblablement d'un modèle en kit, mais je l'ai acquis tout monté chez Annecy-Miniatures. Il reproduit fidèlement le véhicule réel.
Etat neuf.
SOUVENIRS :
La première voiture que j'ai vu conduire mon oncle et parrain Robert Lavaud fut une 202 grenat à roues rouges. C'était celle de son patron, artisan décolleteur à Scionzier, en Haute-Savoie.
PEUGEOT
202 U commerciale
1940


LE MODELE REEL :
Dès octobre 1938, la 202 existera en berline, en berline découvrable et en cabriolet. En été 1939, Peugeot va sortir une éphémère familiale-commerciale qui n'existera que jusqu'à l'été 1940. Les 202 de l'année 1940 reçoivent des flèches de direction sur les flancs du capot. Après la guerre, l'acier étant rare et cher, la familiale sera remplacée par un break garni de panneaux latéraux en bois, une canadienne à la mode des Woodies américains. Voir "Les archives du collectionneur, Peugeot 202, 302, 402", Revue technique automobile, p 64.
Mêmes caractéristiques que la 202 berline, sauf : pneus 145×400, masse 840 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Paradcar au 1/43e, sous la référence 109.
En résine, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées. Immatriculation de garagiste.
Il reproduit fidèlement le véhicule réel.
Etat neuf.
PEUGEOT
202 UH fourgon
1946


LE MODELE REEL :
Sur le châssis du plateau-cabine, Peugeot commercialisera aussi un fourgon 202 dès 1946, un type de carrosserie dit "paquet de tabac" qui existera aussi sur les 203 U et durant les premières années de la 403 U. Il sera utilisé notamment par les PTT, les ambulanciers et des artisans qui trouveront sa forme cubique très propice à un aménagement en atelier mobile. Voir "Fanatique de l'Automobile" No 142, juillet '80, p. 36 et "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 87.
Les caractéristiques sont pour la plupart identiques à la 202 d’avant-guerre sauf la vitesse maxi à 80 km/h et, c’est important, l’adoption de freins hydrauliques.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e, ce modèle ne porte pas de référence.
En résine, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.
Il reproduit fidèlement le véhicule réel. Immatriculé à Paris...
Etat neuf.
PEUGEOT
DMAH plateau-cabine bâché
1948


LE MODELE REEL :
Dès l'armistice, les forces armées allemandes se fournissent en matériel neuf chez les constructeurs français réquisitionnés. Peugeot n'échappe pas à la règle et son bureau d'étude doit élaborer un utilitaire léger de 2 tonnes de charge utile pour les besoins du Reich sur ses divers fronts. Il existe déjà un projet Peugeot baptisé "DK5J". Renommé "DMA", cet utilitaire reprend le moteur de la 402 B avec soit une culasse en fonte à compression 6:1 et développant 40 CV à 3000 min-1, soit une culasse en Alpax, compression 7:1 donnant 50 CV à 3000 min-1. La consommation dépasse 20 litres aux 100 km tandis que la vitesse atteint péniblement 70 km/h. Simples et rustiques, certains DMA recevront toutefois une boîte épicycloïdale Cotal à commande électrique. Le DMA entre en production en mars 1941. D'abord réservé à l'occupant, il est aussi ensuite commercialisé aux particuliers. La production est chaotique, handicapée par le manque de matières premières, les sabotages de la Résistance et les bombardements. S'ajoutent à la gamme le Q5A, version raccourcie de 18 cm pour permettre un classement fiscal en utilitaire léger, puis le DMAG, version à gazogène de 34 CV, consommant 32 kg de charbon aux 100 km. La production du DMA a évité le démantèlement des usines et le départ des ouvriers pour l'Allemagne, mais elle a éveillé l'intérêt des Alliés qui bombardent l'usine à plusieurs reprises, notamment le 16 juillet 1943, faisant 126 morts et 250 blessés. La production du DMA cesse provisoirement en août 1944, car les usines sont complètement en ruines. Elle reprendra en mai 1945, au compte-goutte. En mai 1946, l'utilitaire devient DMAH avec l'adoption de freins hydrauliques, un embouti carré sur les portières et trapézoïdal sur la face avant au-dessus des phares, puis la production cesse définitivement en été 1948, après 34130 exemplaires toutes versions confondues, ce qui est considérable pour un véhicule de temps de pénurie ! Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 85.
Moteur 4 cylindres en ligne type THU3 de 2142 cm3, alésage-course : 83×99 mm, puissance fiscale 12 CV, puissance réelle 40 CV à 3000 min-1 avec culasse en fonte et compression de 6.0, ou 50 CV avec culasse en alpax et compression de 7.0, vitesse maxi 70 km/h, soupapes en tête, 3 vitesses mécaniques toutes synchronisées ou boîte électromécanique Cotal à 4 vitesses surmultipliée ou non, freins hydrauliques, direction à vis et secteur, suspension AV à roues indépendantes et AR par ressorts à lames, système centralisé de graissage "monocoup" depuis la cabine.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Ixo-Models sous la réf. CLC129
Fabriqué en métal.
Vitré, intérieur aménagé, nombreuses pièces en plastique rapportées. Immatriculé à Paris.
Etat neuf.
SOUVENIRS :
Le premier camion acquis par la fondation Emmaüs était un DMA plateau-cabine bâché.
PEUGEOT
Q3A plateau-cabine
1949


LE MODELE REEL :
Le Q3A est une évolution du DMA, ou plus exactement du Q5A qui est la version raccourcie du DMA. Cet utilitaire ne reprend pas le moteur 2 litres de la 402 B, mais reçoit celui prévu pour la 203 qui beaucoup plus moderne, pratiquement aussi puissant et nettement moins gourmand. Le Q3A est commercialisé en septembre 1948, soit 4 mois avant la voiture dont il emprunte le moteur ! Par rapport au Q5A, le châssis est retouché et l'empattement légèrement allongé, un nouveau pont à vis est monté, ainsi que des amortisseurs à l'arrière ; extérieurement, la principale différence permettant de les distinguer sont les roues à 6 tocs sur le DMA et à 5 tocs sur le Q3A. Le poids réduit à 3 tonnes permet de monter des pneumatiques de plus petite taille et la charge utile passe à 1400 kg. Le Q3A est d'abord livré en en châssis-cabine QA et en camionnette QT, puis un fourgon QL est rapidement ajouté à la gamme. Le Q3A fait bonne figure à côté des Citroën U11 et U23 et des Renault 1000 et 1400 kg (qui deviendront les Voltigeur et Goélette), mais il devra s'incliner devant le fourgon H de Citroën qui se vendra cent fois mieux ! Le 20 avril 1950, après 4206 exemplaires produits, la chaîne s'arrête : c'est le D3A, hérité de Chenard & Walcker qui lui succédera. Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 85.
Moteur 4 cylindres en ligne type TM de 1290 cm3, alésage-course : 75×73 mm, puissance réelle 42 CV à 4500 min-1, vitesse maxi 65 km/h, carburateur Solex 32 PBIC ou Zenith 32 IN, soupapes en tête, boîte manuelle 4 vitesses dont la première n'est pas synchronisée et la 4e est surmultipliée, freins hydrauliques, suspension AV à roues indépendantes et AR par ressorts à lames, pneus 21×400, empattement 2.92 m, voie AV 1.62 m, voie AR 1.59 m, longueur 4.83 m, largeur 1.91 m hauteur 2.30 m, masse 1430 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit au 1/43e par Norev pour Hachette, référence 36.
Fabriqué en métal.
Vitré, intérieur aménagé, nombreuses pièces en plastique rapportées. Immatriculé en Ardèche.
Etat neuf.
SOUVENIRS :
C'est un Q3A, en version fourgon QL, que possèdent encore les pompiers de Nyon, qui figure dans l'aventure de Tintin "l'Affaire Tournesol".
PEUGEOT
D4A fourgon vitré
1956


LE MODELE REEL :
Sa cabine avancée, sa structure monocoque et la traction avant sont un héritage du fourgon CPV de Chenard & Walcker. Alors qu'ils leur fournissaient le moteur 202, en 1950 la famille Peugeot reprend la fabrication intégrale à son compte. C'est la raison pour laquelle il ne ressemble en rien aux précédentes productions de la firme. Pourvu du moteur 203, il se nomme D3A, puis D3B en 1952. En août 1955, il reçoit le moteur de la 403, il est renommé D4A puis D4B en 1960 avec le moteur de la 403 B, mais il gardera la boîte 3 vitesses de la 203 jusqu'à la fin de sa production. Disponible aussi en versions D4AD et D4BD à moteur diesel Indénor, il terminera sa carrière en 1965. Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, pp. 92-93.
Moteur 4 cylindres en ligne de 1468 cm³ en porte-à-faux devant l'essieu AV, dépourvu de filtre à air par manque de place sous le capot intérieur en cabine, 45 CV, boîte manuelle 3 rapports, traction avant, freins hydrauliques à tambours, suspension à 4 roues indépendantes, masse à vide 1400 kg, volume utile de 6.8 m³, vitesse 80 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Solido au 1/43e, référence 140.
Métal, quelques pièces rapportées.
Reproduit correctement l'original. Immatriculé dans le Cantal,
Etat neuf.
SOUVENIRS :
Nous avons possédé un D4B de 1964, que j'avais équipé en camping-car avec lit à deux places, cuisine et, pour notre fils, une couchette dans la cabine de conduite, qu'on relevait et accrochait au plafond pour rouler.
PEUGEOT
203 berline
1949



LE MODELE REEL :
Présentée au Salon de Paris en octobre 1947, la 203 dispose de données techniques mécaniques qui seront utilisées sans vieillir jusqu’à la fin de la carrière de sa sœur la 403 en 1966. Le moteur à culasse hémisphérique en Alpax offre un excellent rendement et travaille en-dessous de ses possibilités. Ses soupapes sont disposées en V, alors qu’elles restent en ligne chez ses concurrentes de Simca et Citroën. La boîte de vitesses, qu’on a dite mal étagée, est pourtant conçue pour assurer sous tous rapports une consommation la plus faible possible. Cette réserve de puissance du moteur permet à Peugeot de l’utiliser sur des utilitaires comme le Q3A, le D3A ou le fourgon U8 dit "paquet de tabac" pour la forme caractéristique de son compartiment arrière. La 203 est proposée en berline à toit ouvrant dès le salon de Paris 1948, puis en familiale, commerciale et berline découvrable l’année suivante. Le cabriolet apparaît en 1952, puis le coupé en 53. La 203 est habillée d'une ligne moins moderne que sa concurrente directe, l'Aronde de Simca, mais son moteur est bien plus endurant et son habitabilité est meilleure. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 179.
Moteur 4 cylindres en ligne de 1290 cm3, alésage-course : 75×73 mm, vitesse 116 km/h, 7 CV fiscaux, 45 CV à 4500 min-1, soupapes en tête disposées en V, carburateur Solex 32 PBIC, refroidissement par eau, 2 batteries 6 V 58 Ah en série, 4 vitesses dont 3 synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension à ressort transversal et amortisseurs hydrauliques à levier à l'AV et à ressorts à lames longitudinaux à l'AR, roues AV indépendantes, direction à crémaillère, empattement 2.58 m, longueur 4.35 m, largeur 1.62 m, masse de 920 kg.
LES MODELES REDUITS :
Produites par Dinky Toys au 1/43e sous la référence No 24R.
Zamac.
Le modèle est bien reproduit.
La verte est en état moyen d’usage., la rouge était repeinte quand je l'ai acquise.
SOUVENIRS :
Monsieur Müller, notre voisin du quatrième étage à Genève, possédait une 203 gris-bleu à petite lunette arrière, il ne s'en est séparé qu'en 1966. "C'est une voiture robuste", disait-il.
PEUGEOT
203 cabriolet
1952


LE MODELE REEL :
La 203 est proposée en berline à toit ouvrant dès le salon de Paris 1948, puis en familiale, commerciale et berline découvrable l’année suivante. Le cabriolet apparaît au Salon de Paris 1951, il va devenir plus luxueux au fil des ans, intérieur très soigné : sellerie cuir, à trois coloris (noir, bleu ou rouge), volant spécifique, montre électrique, double pare-soleil, et présentation extérieure plus recherchée : sabots d’ailes chromés, antibrouillards intégrés à la grille de calandre, pneus à flancs blancs. Voir "Peugeot, sous le signe du lion", Pierre Dumont, p. 406.
Mêmes caractéristiques que la 203 berline.
LE MODELE REDUIT :
Je ne connais pas le fabricant de ce modèle au 1/43e.
Métal, vitrée, intérieur aménagé et nombreuses pièces rapportées.
La voiture réelle est fidèlement reproduite. Immatriculé à Paris.
Etat neuf.
PEUGEOT
203 berline découvrable
1953


LE MODELE REEL :
La 203 est proposée en berline à toit ouvrant dès le salon de Paris 1948, puis en familiale, commerciale et berline découvrable en 1950. Le prix de la découvrable représente 20 % d’augmentation par rapport à la berline, ce qui nuira un peu à sa distribution (n'oublions pas que le toit ouvrant de la berline est une option bon marché et largement diffusée), mais cette 203 restera toutefois la plus vendue de toutes les découvrables du marché français. En 1953, les 203 de tourisme reçoivent des chapeaux de roues de plus grand diamètre. Voir "Peugeot, sous le signe du lion", Pierre Dumont, p. 405.
Mêmes caractéristiques que la 203 berline.
LE MODELE REDUIT :
Kit produit par Heller au 1/43e.
Tout plastique, vitrée, intérieur aménagé.
Le modèle est une berline que j’ai découpée pour en faire une découvrable. C’était il y a longtemps, je n’avais pas encore d’aérographe, je ne l’ai pas peinte, ce que je regrette aujourd’hui... Immatriculée dans le Vaucluse.
Bon état.
PEUGEOT
203 coupé
1954


LE MODELE REEL :
Le nouveau coupé 203, conçu à partir du cabriolet, se distingue par ses petites vitres latérales arrières trapézoïdales. De trois quarts ou de plein profil, la ligne de ce coupé m'apparaît assez séduisante. Le coffre arrière est spacieux, en revanche son habitabilité restreinte ne lui permet pas d'admettre plus de deux passagers. Voir "Automobilia", hors-série No. 14, p. 54.
Mêmes caractéristiques mécaniques que la 203 berline.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e, sous une référence que j'ignore.
Métal,intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Il reproduit bien l'original. Immatriculé dans l'Aube.
Etat neuf.
PEUGEOT
203 Darl'Mat berline
1952


LE MODELE REEL :
La principale transformation de la 203 et la plus réussie aussi est assurément celle d'Emile Darl'Mat, concessionnaire Peugeot parisien qui a déjà créé la célèbre "402 Darl'Mat". Un abaissement des longerons à l'avant, une modification de la suspension et un nouveau dessin de la partie supérieure de la caisse permet de diminuer la hauteur de 14 cm. Avec sa calandre remaniée, son aileron sur le capot arrière, sa lunette agrandie et ses joues sur les roues arrières, ce n'est pas seulement une jolie voiture puisque sa mécanique a été revue elle aussi. Avec l'augmentation du rapport volumétrique, deux carburateurs, quatre tubulures séparées pour l'échappement, le moteur développe 50 CV et roule à plus de 140 km/h en version client. Notons en passant que des clients personnalisaient leur 203 ordinaire au moyen d'accessoires de carrosserie produits par les établissements Ferlor, Geco, Héricourt, Labinal, Quillery, Robergel, Rosi et le plus célèbre d'entre eux : Robri... Au point que les amateurs qui se livraient à cette pratique avaient inventé le néologisme robriser ! Les plus hardis faisaient gonfler leur moteur par des spécialistes comme Constantin et Martin, ou modifiaient eux-mêmes leur moteur par la pose d'un double carburateur et de la tubulure spéciale pour l'installer (Nardi ou Speed). Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 279.
Autres spécifications mécaniques semblables à la 203 berline.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Norev au 1/43e, référence inconnue.
Métal, intérieur aménagé, diverses pièces rapportées.
Reproduit très bien l'original. Immatriculé en Isère.
Etat neuf.
PEUGEOT
203 U8 Fourgon tôlé "paquet de tabac"
1953


LE MODELE REEL :
Sortie en 1947, la 203 dispose de données techniques mécaniques qui seront utilisées sans vieillir jusqu’à la fin de la carrière de sa sœur la 403 en 1966. Le moteur à culasse hémisphérique en Alpax offre un excellent rendement et travaille en-dessous de ses possibilités. Cette réserve de puissance du moteur permet à Peugeot de l’utiliser sur des utilitaires comme le D3A ou le fourgon U8 dit "paquet de tabac" pour la forme caractéristique de son compartiment arrière. Voir "La 203 Peugeot", Daniel Puiboube, p. 15.
Mêmes caractéristiques que la 203 berline sauf : vitesse 90 km/h, empattement 2.78 m, voie AV 1.35 m, voie AR 1.32 m, longueur 4.53 m, largeur 1.65 m, masse de 1190 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Leader au 1/43e, référence 2138.
Tout métal, vitrée, intérieur aménagé, nombreuses pièces rapportées.
Le modèle est bien reproduit. Immatriculé dans le Maine-et-Loire.
Etat presque neuf : le jonc central de capot a tendance à se décoller.
PEUGEOT
203 C5 K3 Fourgonnette
1956


LE MODELE REEL :
La réserve de puissance du moteur 203 permet à Peugeot de l’utiliser sur des utilitaires comme le D3A ou le fourgon dit "paquet de tabac" pour la forme caractéristique de son compartiment arrière. La 203 est proposée en berline à toit ouvrant dès le salon de Paris 1948, puis en familiale, commerciale et berline découvrable l’année suivante. Le cabriolet apparaît en 1952, puis le coupé l'année suivante. En 1956, Peugeot produit 119'493 unités de la 203 C5 (total cumulé pour les commerciales vitrées 203 C5 G3 et les fourgonnettes tôlées 203 C5 K3). Voir "Les archives du collectionneur, Peugeot 203 - 1948-1960", Revue technique automobile, p. 5.
Mêmes caractéristiques que la 203 berline sauf : vitesse 105 km/h, empattement 2.78 m, longueur 4.53 m, largeur 1.65 m, voie AV 1.35 m, voie AR 1.32 m, masse de 1100 kg.
LE MODELE REDUIT :
Produit par A.M.R. (André-Marie Ruf) au 1/43e en kit, sous la référence No 385 et monté par E. Dhont (du magasin Annecy-Miniatures) sous la référence Rep 479.
Tout métal, vitrée, intérieur aménagé
Le modèle est bien reproduit. Immatriculé dans l'Allier.
Etat presque neuf, un décalque est légèrement détérioré.
PEUGEOT
203 CL Familiale
1956


LE MODELE REEL :
La 203 est proposée en berline à toit ouvrant dès le salon de Paris 1948, puis en familiale et commerciale dès 1950, comme la berline découvrable. Le cabriolet apparaît en 1952, puis le coupé en 53. En 1956, les 203 reçoivent la lettre "C" suite à des modifications mineures comme l’élargissement de la voie avant à 135 cm. Peugeot produit cette année-là 34'928 unités de la 203 CL qu'il faut distinguer de la commerciale 203 C5 qui offre 5 places alors que la familiale CL en propose 7 grâce à deux sièges en vis-à-vis derrière la banquette intermédiaire. En médaillon : la commerciale d'André Mercier et Charles de Cortanze qui relièrent Paris au Cap à travers toute l'Afrique en 1950. Voir "La 203 Peugeot", Daniel Puiboube, p. 12.
Mêmes caractéristiques que la 203 C5 sauf : vitesse 110 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Solido sous la référence 4550
Le modèle est bien reproduit sauf les chapeaux de roues trop petits. Immatriculé dans l'Indre.
Etat neuf.
PEUGEOT
403 berline
1956


LE MODELE REEL :
Deuxième modèle Peugeot de l'après-guerre, la 403 est née le 19 avril 1955. Le choix du nombre "403" pour la nouvelle venue indique qu'elle est de même génération que la "203", mais d'une classe supérieure dans la hiérarchie des prix et des performances. Ce véhicule de qualité et de longévité fort honorables confirme toutefois la rupture avec le style d'avant-guerre : les carrossiers Peugeot des années '30 avaient produits des modèles aérodynamiques audacieux, mais ceux d'aujourd'hui sont d'austères concepteurs esthétiques qui font de leur dernière née, malgré l'appel à Corso Trapani, patron de Pinin Farina (on se demande pourquoi les gens de Sochaux l'ont dérangé ???), une voiture "au manteau couleur de muraille" passant totalement inaperçue, surtout dans ses robes grises, vert neutre ou noires. Cette berline 4 places, 3 volumes, carrosserie ponton, malle arrière équilibrant la masse du capot avant, sans originalité ni fantaisie, sera parfois retouchée sur les photos des journalistes qui voudront l' « embellir » pour la montrer au grand public. Bref : la voiture sérieuse d'une marque sérieuse ! Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 189.
Moteur 4 cylindres en ligne de 1468 cm3, alésage-course : 80×73 mm, chemises humides, 8 CV fiscaux, 58 CV à 4900 min-1, soupapes en tête disposées en V, culasse hémisphérique en alpax, carburateur Solex inversé de 32, refroidissement par eau, 2 batteries 12 V, 4 vitesses toutes synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension à ressort transversal et amortisseurs hydrauliques à levier à l'AV et à ressorts hélicoïdaux et jambes de force obliques à l'AR, roues AV indépendantes, direction à crémaillère au diamètre de braquage de 9.50 m, empattement 2.66 m, voie AV 1.34 m, voie AR 1.32 m, longueur 4.47 m, largeur 1.67 m, hauteur 1.51 m, masse de 1050 kg, vitesse 135 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Dinky Toys France au 1/43e sous la référence No 24B.
Zamac.
Le modèle est bien reproduit.
Bon état d’usage.
SOUVENIRS :
Un ami de mes parents, le capitaine Lefèbvre, chef de la gendarmerie de Charolles, disait, avec un sourire ironique, que LA voiture que les notables de la ville se devaient de posséder était la Simca 1500 et que donc ces gens-là regardaient sa 403 avec un air supérieur !
PEUGEOT
403 L familiale
1957


LE MODELE REEL :
En 1957, la 403 apparaît en familiale, en commerciale, en plateau-cabine et en camionnette bâchée. Elles héritent des clignotants qui remplacent les flèches de direction (d'un autre âge !) sur tous les modèles 203 et 403. Les essuie-glaces fonctionnent encore en mouvement l’un vers l’autre. L’intérieur de la familiale est traité avec un drap un peu triste mais très résistant. La troisième banquette est disposée face à la route, contrairement aux sièges latéraux de la 203 CL. Les teintes de carrosserie sont ternes : noir, gris, bleu ou vert, mais s'égayent un peu pour les modèles destinées à l'exportation. Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 191.
Mêmes caractéristiques que la 403 berline sauf : suspension à ressorts à lames semi-elliptiques à l'AR, empattement 2.90 m, longueur 4.61 m, largeur 1.68 m, hauteur 1.51 m, masse de 1230 kg, vitesse 125 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par CIJ au 1/43e sous la référence 3/46
Tout métal.
Le modèle est bien reproduit.
Mauvais état d’usage, la peinture de carrosserie est très écaillée.
SOUVENIRS :
Ma première incursion en Espagne, c'était à bord de la familiale 403 de notre cousin Martinez de Lodève (Hérault).
PEUGEOT
403 cabriolet
1958


LE MODELE REEL :
En 1957, Peugeot ajoute à sa gamme un cabriolet Grand Luxe 403 en réussissant l'exploit d'offrir une silhouette fluide à partir d'une berline très banale. Muni d’un moteur un peu gonflé, d'enjoliveurs de roues à rayons, de baguettes chromées soulignant les moulures de ceinture de caisse, d'un intérieur garni de cuir et de moquettes épaisses, il reçoit un bel accueil d'estime, mais son prix 70 % plus élevé que celui de la berline va dissuader de nombreux amateurs… Voir "Toutes les Peugeot", René Bellu, p. 191.
Moteur 4 cylindres en ligne de 1468 cm3, alésage-course 80×73 mm, chemises humides, 8 CV fiscaux, 61 CV à 4900 min-1, soupapes en tête disposées en V, culasse hémisphérique en alpax, carburateur Solex inversé de 32, refroidissement par eau, 2 batteries 12 V, 4 vitesses toutes synchronisées, freins hydrauliques à tambours sur les 4 roues, suspension à ressort transversal et amortisseurs hydrauliques à levier à l'AV et à ressorts hélicoïdaux et jambes de force obliques à l'AR, roues AV indépendantes, direction à crémaillère au diamètre de braquage de 9.50 m, empattement 2.66 m, voie AV 1.34 m, voie AR 1.32 m, longueur 4.47 m, largeur 1.67 m, hauteur 1.49 m, masse de 1070 kg, vitesse 140 km/h.
LE MODELE REDUIT :
Produit par un fabricant dont j'ignore l'identité.
Tout métal, nombreuses pièces rapportées.
Le modèle est bien reproduit.
Etat neuf.
SOUVENIRS :
C'est la voiture de l'inspecteur Columbo !
PEUGEOT
403 B5 fourgonnette
1960


LE MODELE REEL :
En 1957, la 403 apparaît en familiale, en commerciale vitrée, en fourgonnette, en plateau-cabine et en camionnette bâchée. Elles héritent des clignotants qui remplacent les flèches de direction (d'un autre âge !) sur tous les modèles 203 et 403. La fourgonnette non-vitrée à l'arrière 403 U5, puis 403 B5 dès 1960 munie de la calandre de la 403 "7", reprend l’avant de la berline et l'arrière de la commerciale mais sans le vitrage pour éviter la casse suivant le type de marchandises à charger. Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 94.
Mêmes caractéristiques techniques que la 403 berline sauf : empattement 2.90 m, longueur 4.61 m, largeur 1.68 m, charge utile 500 kg, volume utile 2.05 m3, vitesse 125 km/h, disponible également en version diesel Indénor 403 U5D puis B5D.
LE MODELE REDUIT :
Produit par Solido au 1/43e, référence 210.
Métal, diverses pièces rapportées.
Reproduit bien la fluidité de ligne de l'original. Immatriculé en Charente Inférieure.
Etat neuf.
PEUGEOT
403 B8 plateau-cabine bâché
1960


LE MODELE REEL :
La camionnette bâchée 403 U8, puis 403 B8 dès 1960 munie de la calandre de la 403 "7", reprend l’avant de la berline mais hérite du plateau de la 203 U8. La bâche est amovible, tout comme les arceaux. Le plateau dégage une longueur de 2.10 mètres, la roue de secours est placée sous le plancher arrière. Elle sera la dernière 403 à disparaître des chaînes en 1967, à l’apparition de la 404 B8. Voir "Petits utilitaires français depuis 1944", François Allain & Dominique Pagneux, p. 95.
Mêmes caractéristiques que la 403 B5 sauf : volume utile 2.35 m3, disponible également en version diesel Indénor 403 U8D puis B8D.
LE MODELE REDUIT :
Moule produit par Devos au 1/43e, coulée, montée et peinte par Automany sous la référence 0753.
En résine avec pièces rapportées en plastique, aménagements intérieurs et vitres.
Le modèle est correctement reproduit.
Etat neuf.

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