LE MODELE REEL :

Il est difficile de s'y retrouver dans la production Buick de 1939 qui ne compte pas moins de 19 modèles différents déclinés en limousine, coupé de ville, berline, coach, coupé, cabriolet et répartis entre les classes Special, Super, Viceroy, Century, Roadmaster et Limited. Ces carrosseries, élargies pour donner un peu plus de confort aux places arrières, sont équipées d'un capot "crocodile" et d’une grille de calandre en cascade qui ne sera montée que cette année-là. L'équipement de bord est augmenté d'un levier de commande de clignotants installé sur la colonne de direction. Voir "Cars Of The Thirties And Forties", M. Sedgwick, p. 140.

Classe Special : moteur 8 cylindres en V de 4064 cm³, 107 CV à 3400 min^-1, alésage-course 79×105 mm, boîte 3 vitesses, freins hydrauliques, pneus 6.50×16, empattement 3.10 m, masse 1610 kg, vitesse maxi 130 km/h.

LE MODELE REEL :

La série Roadmaster de Buick est initiée en 1936 avec la première génération, elle se poursuivra sur huit générations jusqu'en 1996. La Riviera Sedan de 1951 appartient à la cinquième génération, elle est livrable en limousine, coach, coupé, cabriolet ou break. Elle est équipée pour la première fois d'un pare-brise incurvé et de vitres latérales à commande électrique et le capot moteur présente la particularité de s'ouvrir latéralement, manœuvre possible des deux côtés grâce à d'astucieuses charnières. En fin d'année, elle reçoit aussi une direction assistée en option. La moulure latérale chromée "Sweepspear" est une marque de fabrique originale et très populaire. Les quatre coquilles latérales de l'aile avant, dénommées "VentiPorts" ne servent pas à ventiler le moteur : à l'origine, des feux clignotants devaient être disposés derrière pour simuler l'échappement des tuyères d'un avion de chasse ! Buick a rapidement renoncé à les monter mais les coquilles sont restées en place... Voir https://www.motorlegend.com/histoire-automobile/saga-buick/buick-roadmaster/6,8763,8746.html

Moteur 8 cylindres en ligne de 5247 cm³, alésage-course 87×110 mm, 152 CV à 3200 tr/min, carburateur quadruple corps, transmission Dynaflow à convertisseur de couple, amortisseurs hydrauliques, empattement 3.31 m, longueur 5.46 m, largeur 2.03 m, hauteur 1.61 m, masse 1945 kg, vitesse maxi 177 km/h.

LE MODELE REEL :

En 1953, Cadillac lance un nouveau modèle : l'Eldorado, œuvre de Harley Earl et son équipe, qui restera extérieurement presque inchangé jusqu'en 1955, mais recevra la direction assistée en 1954. Cette voiture de 5/6 places est carrossée habituellement en cabriolet ou en coach. A partir de 1955, les Eldorado Brougham reçoivent des doubles phares à l'AV et une suspension pneumatique à correction d'assiette automatique. Certaines d'entre-elles sont carrossées en Italie, chez Pininfarina. Ces voitures se caractérisent par leurs ailerons AR de plus en plus extravagants et leurs teintes pastel, parfois juxtaposées de façon hardie (!). Le coach Eldorado est la première américaine équipée en série de l'air conditionné. En outre, elle reçoit une sellerie en cuir, une radio à présélecteur automatique, des roues à rayons, des pneus à flanc blanc, des phares anti-brouillard et un pare-brise incurvé panoramique. Sa capote, protégée par un couvercle métallique, peut être blanche ou noire. La conduite de la voiture apparaît comme un chef-d'œuvre d'onctuosité, de silence et de douceur de fonctionnement. Seule l'efficacité des freins semble insuffisante. Voir "Alpha-Auto", tome 3, p. 880.

Moteur 8 cylindres en V de 5424 cm³ à soupapes en tête, alésage-course 97×92 mm, selon le type de carburation : 210 à 270 CV à 4150 tr/min, boîte de vitesses automatique Hydramatic à 4 rapports, empattement 3.20 m, longueur 5.61 m, largeur 2.04  m, hauteur 1.38 m, masse 2.2 tonnes, vitesse maxi 178 km/h.

LE MODELE REEL :

La marque Chevrolet a été créée en 1911 par Louis Chevrolet, natif de la Chaux-de-Fonds. En 1918, William C. Durant, devenu propriétaire de la société, fusionne avec la General Motors. Les Standard de 1936 disposent d'un avant complètement redessiné mais gardent le moteur "Stovebolt Six" de seulement 79 CV datant de 1929, en revanche elles reçoivent des freins hydrauliques pour la première fois chez Chevrolet.  Elles sont proposées en berline, coach, coupé et cabriolet, ainsi qu'en fourgon 2 portes. Modèles de transition, elles recevront un nouveau moteur plus puissant en 1937. Voir "American Cars 1930-1942", J. H. Moloney, p. 61.

Moteur 6 cylindres de 3.4 L de 79 CV, soupapes en tête, suspension à ressorts elliptiques, empattement 2.77 m, pneus 5.25×17, masse 1245 kg.

LE MODELE REEL :

Le projet Nomad a débuté lorsque des ingénieurs de Chevrolet eurent adapté un toit de break sur une Corvette : le concept fut tellement bien accueilli par le public qu’il a été mis en production, ce qui explique pourquoi il n’a reçu que deux portes et un hayon, offrant une accessibilité restreinte. Toutefois la transformation à partir de la Corvette posant de nombreux problèmes d'étanchéité, le modèle fut finalement mis en production sur la base de la Bel-Air, configuration que la clientèle a boudée, la trouvant trop ordinaire par rapport au prototype. Produit avec des modifications mineures jusqu’en 1957, il recevra enfin quatre portes en 1958. Voir https://fr.motor1.com/news/462359/concept-oublie-chevrolet-nomad-break-corvette

Moteur 8 cylindres en V de 4392 cm³, 162 CV, soupapes en tête, boîte automatique à 3 rapports, carburateurs double corps, 6 places, empattement 2.92 m, voie AV 1.47 m et AR 1.50 m, longueur 5.02 m, largeur 1.88 m, hauteur 1.54 m, masse 1525 kg, vitesse maxi 170 km/h.

LE MODELE REEL :

C’est la filiale australienne de General Motors, Holden, qui créa en 1935 le premier coupé utilitaire Chevrolet, soit un pick-up dérivant directement d’une voiture de tourisme et conservant le confort, la sellerie et l’équipement de celle-ci. Présenté en 1959 pour répondre aux véhicules similaires déjà en vente chez Dodge, Ford, Studebaker et International, le Chevrolet El Camino (nom hispanique signifiant "le chemin") est construit sur la base du break Brookwood avec l’équipement de la berline Bel-Air. Une motorisation très performante était proposée en option, offrant 340 CV avec des carburateurs quadruple corps, permettant l’inscription du véhicule en courses de catégorie "Hot-Rods". Après un beau succès, les ventes chuteront en 1960 et Chevrolet abandonnera ce modèle à la fin de cette année-là. Voir https://www.p-usc.com/chevrolet-el-camino-toute-une-histoire

Moteur 8 cylindres en ligne, puissance 172 CV, empattement 3.02 m, longueur 5.04 m, charge utile 520 kg, masse 2200 kg.

LE MODELE REEL :

Le premier prototype roule en 1929 avec un 6 cylindres De Soto et reçoit le nom de Trifon Special. Il a été étudié en soufflerie et a fait l'objet de travaux comparables à ceux que Ledwinka mène sur la Tatra. En 1932, enthousiaste devant un nouveau prototype, Walter Chrysler décide que ce ne sera pas seulement un modèle De Soto, mais l'introduit dans les gammes Chrysler et Imperial : il la veut prête pour le Salon de New-York de janvier 1934. A ce salon, le public découvre une auto aérodynamique dont le long capot absorbe les phares et la calandre, les ailes étant presque intégrées à la caisse. Le modèle est proposé en coach, en berline et en limousine avec trois motorisations possibles : 4.9, 5.3 et 6.3 litres donnant respectivement 122, 130 et 150 CV. Mais l'usine n'est pas prête à satisfaire la demande de la clientèle, les ventes stagnent et les clients vont voir ailleurs. En 1935, il faut relancer la demande : un nouveau designer refait la face avant, on ajoute un coupé à la gamme, mais le succès n'est pas là. En 1936, nouveau lifting : la malle arrière est enfin accessible de l'extérieur, le toit est entièrement métallique, complètement isolé, il fait office d'antenne radio ! En 1937, quelques modifications supplémentaires n'empêcheront pas l'arrêt de la production : il s'est vendu presque vingt fois moins d'Airflow que d'Airstream, la gamme conventionnelle de De Soto. Ironie, au moment où l'Airflow disparait, les autres constructeurs s'intéressent à l'aérodynamisme : Ford présente sa Lincoln Zephyr, ce sera un succès. Aujourd'hui encore, on parle de l'Airflow comme d'un modèle d'avant-garde ! Voir reliure modèles, "Voitures Classiques" No 49, pp. 582-583.

Moteur 8 cylindres en ligne de 5301 cm³, alésage-course 83×124 mm, 130 CV à 3400 min^-1, bloc-cylindres et culasse en aluminium, vilebrequin sur 5 paliers, soupapes latérales, allumage par bobine et distributeur, propulsion arrière, boîte 3 vitesses avec roue libre et couplée à un overdrive automatique, suspension à essieux rigides avec ressorts à lames semi-elliptiques longitudinaux et barre stabilisatrice à l'avant, freins à tambour à commande hydraulique, pneus anti-crevaison 7.00×16, vitesse maxi 145 km/h, masse 1750 kg, empattement 3.70 m, voie 1.45 m.

LE MODELE REEL :

Remise en production après le conflit mondial avec une ligne modernisée, la Windsor garde son moteur d'avant-guerre, mais reçoit une boîte à vitesses semi.automatique Presto-Matic en option. L'apparence et le raffinement intérieur est semblable à celui de la New-Yorker, mais son moteur n'est qu'un 6 cylindres. Déclinée en limousine, coach, coupé et cabriolet. Voir https://autoboom.co.il/fr/catalog/cars/chrysler/windsor/1948

Moteur 6 cylindres en ligne de 4106 cm³, alésage-course 87.3×114.3 mm, 114 CV à 3600 tr/min, boîte manuelle 3 rapports ou semi-automatique 4 rapports, empattement 3.54 m, voie AV 1.45 m, voie AR 1.53 m, longueur 5.75 m, largeur 1.97 m, hauteur 1.70 m, masse 1840 kg, vitesse maxi 145 km/h.

LE MODELE REEL :

Le Dodge WC 54 est un fourgon 4×4 développé pour les troupes américaines au sein desquelles il a principalement servi d'ambulance. Produit par la filiale du groupe Chrysler de 1942 à 1944, il a également été utilisé durant la guerre de Corée puis déployé dès 1960 dans diverses armées européennes dont celles de la France et de la Suisse (48 ambulances et au moins un fourgon de transmissions). La capacité de l'ambulance est de quatre blessés couchés ou six soldats assis. Le roulement est agréable grâce à sa suspension très souple, mais le bruit mécanique est assourdissant ! L'intérieur est peint généralement en blanc, parfois en vert. Voir https://www.materielsterrestres39-45.fr/fr/index.php/camions/67-classe-medium/666-dodge-wc-54-ambulance

Moteur à essence T214, 6 cylindres en ligne à soupapes latérales de 3772 cm³, alésage-course 83×117 mm, 92 CV à 3600 tr/min, carburateur Zenith 29 à cuve concentrique, boîte à vitesses à 4 rapports et marche AR, 4e en prise directe, freins hydrauliques, pneus 9.00×16, empattement 3.12 m, voie 1.64 m, longueur 4.94 m, largeur 1.98 m, hauteur 2.87 m, garde au sol 0.27 m, masse à vide 2680 kg, charge utile 820 kg, franchissement maxi : rampe de 54%.

LE MODELE REEL :

Voulus par Errett Lobban Cord qui avait racheté Duesenberg en 1926 et conçus par le designer Gordon M. Buehrig, assisté par Herbert Newport et Alex Tremulis, les types J et SJ (S pour supercharger ou compresseur) allient le luxe, le glamour, l'élégance à la performance pour une riche clientèle des années folles américaines, comme George Whittell, Howard Hughes ou William Randolph Hearst, ainsi que Marie de Yougoslavie, Victor-Emmanuel III et Alphonse XIII. L'équipement est très complet : jauge de carburant, compte-tours, altimètre, chronomètre à calendrier incorporé, divers indicateurs : pression d'huile, température d'eau, pression des freins, témoin de graissage du châssis. En outre trois dispositifs sont asservis au compteur kilométrique : un système de lubrification embarqué ouvre les clapets du circuit de graissage tous les 75 miles, un témoin s'allume tous les 700 miles pour annoncer le changement nécessaire de l'huile et un autre indique tous les 1400 miles qu'il est temps de vérifier le niveau d'eau de la batterie. Les Duesenberg rivalisent avec les Bugatti, Hispano-Suiza, Isotta-Fraschini, Cadillac, Bentley, et autres Rolls-Royce... La publicité ne montre presque jamais la voiture, mais un homme ou une femme vêtus avec raffinement et élégance, simplement accompagnés des mots *He (She) drives a Duesenberg". Dans une interview, August Duesenberg suggéra que "60 mph is a dying speed" (100 km/h est une vitesse de moribond) ! Motorisées avec un moteur d'avion Lycoming, les Duesenberg roulent très vite dans un silence fascinant mais coûtent la somme considérable d'environ 25 000 dollars (le prix d'une quarantaine de Ford V8 de l'époque ou de deux Rolls-Royce ! - ce qui correspond aujourd'hui à plus de 500'000 francs suisses). Elles freinent avec une efficacité inconnue chez leurs concurrentes. Certaines sont vendues carrossées par le sous-traitant Union City mais beaucoup d'autres sont livrées en châssis déjà pourvu de la calandre, du radiateur, des phares, des pare-chocs et des roues à rayons avec écrou central (notons que l'un des rares carrossiers qui osèrent proposer une Duesenberg avec une calandre différente de celle d'origine fut le suisse Hermann Graber !). Avant la vente, chaque exemplaire est préalablement testé sur le circuit d'Indianapolis. Prisées par les vedettes d'Hollywood, citons Clark Gable, Gary Cooper, Mae West et Greta Garbo, elles seront également choisies par les gangsters, tels Al Capone, qui apprécient leur vitesse et la possibilité de les blinder avec des plaques métalliques additionnelles (le moteur est suffisamment puissant pour qu'une augmentation de la masse n'altère pas les performances !). Il existera un confidentiel modèle SSJ (Short SJ) à châssis raccourci offrant 400 CV avec un moteur de 7.35 L et une tubulure d'admission revue pour porter la vitesse à plus de 250 km/h, allure mesurée en ligne droite sur la piste de hot-rod de Los Angeles. La production cessera en 1937 avec la faillite de l'empire Cord (regroupant les marques Auburn, Checker, Duesenberg et Cord, mais aussi de l'avionique - Lycoming et Stinson -  et de l'électro-ménager). Voir https://alexandre-schyns.e-monsite.com/pages/les-annees-1930/duesenberg.html et "American Cars 1930-1942", J. H. Moloney, p. 127.

Moteur essence 8 cylindres en ligne de 6884 cm³, alésage-course 95 × 120,6 mm, 320 CV à 4200 tr/min avec compresseur volumétrique Schwitzer-Cummins fournissant 0.4 bars de surpression, double arbre à cames en tête, 4 soupapes par cylindres, chambres de combustion hémisphériques, pistons aluminium et bielles en duralumin, carburateur double corps Shelber Duplex, boîte 3 vitesses, embrayage multi-disques, pont arrière hypoïde, suspension à ressorts à lames, freins assistés hydrauliques à tambours largement dimensionnés, roues de 19 pouces,  empattement de 3.60 à 3.90 m ou jusqu'à 4.52 m en version spéciale, voie 1.42 m, masse à vide entre 2200 et 2400 kg suivant la version, vitesse maxi 209 km/h.

LE MODELE REEL :

En 1936, Ford lance une famille de 18 modèles incluant une Station Wagon. 12 modèles sont offerts dans la ligne DeLuxe, les 6 autres dans la ligne Standard. Ford propose une malle en option sur les Tudor et Fordor Sedan*. Les prix s'échelonnent entre 510 et 780 $. Voir "American Cars 1930-1942", J. H. Moloney, p. 147.

Moteur 8 cylindres en V de 3622 cm³, alésage-course 78×95 mm, 90 CV à 3800 min^-1, freins mécaniques, pneus 6.00×16, empattement 2.85 m, masse 1450 kg, vitesse maxi 130 km/h.

LE MODELE REEL :

Le look des Ford est modernisé pour 1939 : la DeLuxe reçoit une calandre basse pointue garnie de lamelles verticales plus épaisses. Le capot "crocodile" s'ouvre profondément à partir du haut de la calandre, remplaçant les demi-capots à ouverture latérale des modèles précédents. Enfin les freins hydrauliques sont une nouveauté marquante. A l'intérieur, les "postage-stamp size instruments" (instruments de bord célèbres pour leurs toutes petites dimensions) sont abandonnés pour des cadrans plus lisibles. La DeLuxe n'est plus offerte qu'en Sedan Fordor, coach Tudor, coupé et convertible (décapotable). Le moteur est également révisé, avec deux carburateurs à courant descendant, élargissant la bande de couple. Voir "American Cars 1930-1942", J. H. Moloney, p. 150.

Moteur V8 de 2229 cm³, 85 CV à 3500 tr/min, alésage-course 66×81 mm, boîte manuelle à 3 rapports, suspension à essieux rigides et ressorts à lames transversaux, freins hydrauliques à tambours, empattement 2.85 m, voie AV 1.41 m et AR 1.48 m, longueur 4.56 m, hauteur 1.74 m, pneus 6.00×16.

LE MODELE REEL :

La première Crown Victoria était un modèle prévu pour concurrencer les Chevrolet Bel-Air. Disponible au lancement dans six styles de carrosserie différents : un coach club 2 portes, une berline 4 portes de Ville, une 2 portes hardtop Victoria, un modèle Sunliner convertible, un modèle Crown Victoria, ou un Crown Victoria Skyliner, cette dernière possédant un toit transparent en acrylique teinté, courant du pare-brise jusqu'à la bande chromée du hard-top. C'était un accessoire inhabituel et séduisant mais devenant inconfortablement chaud sous le soleil d'été malgré la climatisation (laquelle n'était proposée qu'en option). Voir https://www.montesquieuvolvestre.com/2016/08/voitures-de-legende-615-ford-fairlane-crown-victoria-skyliner-1955.html

Trois moteurs disponibles : 6 cylindres en ligne de 3.7 L, 120 CV, 8 cylindres en V de 4.5 L, 162 CV ou V8 de 4.8 L, 193 CV, boîte automatique 4 rapports, freins hydrauliques à tambours, suspension AV hydraulique, AR à lames, empattement 2.93 m.

LE MODELE REEL :

Produite à l'origine comme une voiture de sport pour faire concurrence à la Chevrolet Corvette, la T-Bird (surnom donné par les habitués) est dotée d'un puissant moteur. A l'usage, elle se révèle être davantage une voiture de luxe nerveuse qu'une véritable sportive. Elle n'existe qu'en convertible, cabriolet deux places, aux aménagements intérieurs simples mais offrant toutefois un équipement complet et un hard-top est disponible en option. Voir : https://revueautomobile.ch/classics/us-cars-ford-thunderbird-1955

Moteur V8 à 90° à arbres à cames en tête de 4778 cm³, alésage-course 95×84 mm, 245 CV à 4600 tr/min, boîte manuelle 3 rapports ou automatique Fordomatic, freins hydrauliques à tambours, suspension AV à bras triangulés et ressorts hélicoïdaux, AR à essieu oscillant et ressorts à lames, empattement 2.59 m, voie 1.42 m, longueur 4.62 m, largeur 1.75 m, hauteur 1.31 m, masse 1470 kg, vitesse maxi 185 km/h.

LE MODELE REEL :

A partir de 1958, Ford décide de faire de la Thunderbird une quatre places à vocation plus classique que nerveuse en la motorisant avec un V8 de 5.8 L et 300 CV, dont la cylindrée sera encore augmentée en 1961. Au fil des modifications, la Thunderbird sera installée sur une structure de Lincoln Continental et viendra concurrencer davantage les Cadillac que les Chevrolet Corvette ! Voir https://www.autonews.fr/story/30-glorieuses/ford-thunderbird-de-deuxieme-generation-1958-1960-la-t-bird-se-mue-en-quatre-places-92062

Moteur V8 de 5766 cm³, alésage-course 102×89 mm, 304 CV à 4600 tr/min, boîte automatique à 3 rapports, empattement 2.87 m, voie AV 1.52 m, voie AR 1.45 m, longueur 5.22 m, largeur 1.96 m, masse 1790 kg, vitesse maxi 205 km/h..

LE MODELE REEL :

On est en pleine période "baignoire", soit ces années pendant lesquelles les grands constructeurs américains assigneront à leurs modèles une forme affectant celle d’une baignoire renversée, et ceci avec plus ou moins de finesse, notamment chez Mercury (filiale de Ford) et Nash. Hudson parvient à dessiner ses Hornet et Commodore avec une relative élégance que ses concurrentes n’auront pas. Actuellement ces voitures, quand on peut en trouver, sont très prisées des collectionneurs. Je pense que la principale particularité durable de la période baignoire est le pare-brise incurvé. Voir "Cars Of The Thirties And Forties", M. Sedgwick, p. 202.

Moteur 8 cyl. en ligne à soupapes latérales de 4170 cm³, alésage-course 76×114 mm, 128 CV à 4200 tr/min, boîte manuelle 3 rapports, embrayage automatique débrayable Drive Master, vitesse maximum 140 km/h, empattement 3.15 m, voie AV 1.49 m, AR 1.41 m, longueur 5.27 m, largeur 1.96 m, masse 1725 kg.

LE MODELE REEL :

Fondée par Edsel Ford en 1939, Mercury est une filiale de Ford qui vient s'insérer sur le marché automobile entre sa gamme moyenne et les luxueuses Lincoln, Ford souhaitant se positionner dans le domaine des modèles abordables pour la clientèle de classe modeste. Les Mercury sont, elles, proposées avec un chauffage très efficace visant notamment le marché canadien, une radio AM, des essuie-glaces arrières, des phares antibrouillard, des sièges et des vitres électriques. Entre 1949 et 1951, elles sont disponibles en berline, coach (appelé Coupe Club et doté d'un toit en vinyle), cabriolet et woody wagon, des carrosseries de style ponton. En 1951, ces modèles recevront des roues arrières cachées derrière les ailes, adoptant ainsi la mode éphémère de la période baignoire.

Moteur V8 de 4179 cm³ à arbre à cames en tête, 110 CV à 3600 tr/min, alésage-course 81×102 mm, boîte manuelle 3 rapports avec overdrive en option ou boîte automatique en option, châssis en X, freins à tambours, empattement 3.00 m, voie AV 1.49 m, voie AR 1.52 m, longueur 5.26 m, largeur 1.95 m, hauteur 1.65 m, masse 1535 kg, vitesse maxi 140 km/h.

LE MODELE REEL :

Georges Mason, le président de Nash-Kelvinator avait le désir profond de créer une voiture audacieuse et hors du commun, qui soit "sensiblement différente de celles des principales productions des trois grands". il y parvient en ayant accès à une soufflerie d'étude des avions de guerre, devenue disponible puisque le conflit est terminé. Il ouvre ainsi une période de deux ans qu'on appelle aujourd'hui la "période baignoire" qui nous a laissé des automobiles basses mais très rondes et pourtant aérodynamiques, avec les roues enfermées dans la carrosserie. La Nash Ambassador Airflyte, offrant 6 places, possède une carrosserie monocoque de style ponton,  un pare-brise incurvé en une seule pièce et des sièges complètement inclinables pour former trois couchettes confortables. Voir https://auto.howstuffworks.com/1949-1951-nash-airflyte.htm

Moteur 6 cylindres en ligne de 3849 cm³ à arbre à cames en tête, alésage-course . 86×111 mm, 112 CV à 3400 tr/min, boîte manuelle à 3 rapports, suspension AV et AR à ressorts hélicoïdaux, empattement 3.07 m, voie AV 1.39 m, voie AR 1.58 m, longueur 5.11 m, largeur 1.97 m, hauteur 1.60 m, masse 1520 kg, vitesse maxi 145 km/h.

LE MODELE REEL :

Voiture de luxe à moteur 8 cylindres, la Packard Super Eight est produite de 1933 à 1939 puis de 1948 à 1951. Les Packard, avec les Cadillac et les Duesenberg, sont les automobiles les plus luxueuses et les plus chères du monde ! Elles sont livrables en berline, limousine, landaulet, coach, coupé, décapotable, cabriolet (au total 14 variantes sont disponibles sur empattements de 3.23, 3.40 et 3.53 m) et en châssis nu pour les carrossiers indépendants. Cette année, les Super Eight et Twelve voient leur équipement enrichi par un pare-brise en léger coupe-vent, des instruments mieux disposés devant le conducteur, un volant ivoire, un dégivrage et un éclairage à quatre positions pour : arrêt, ville, route et grandes routes. Voir "American Cars 1930-1942", James H. Moloney, p. 276.

Plusieurs motorisations à 8 cylindres en ligne entre 5212 et 6267 cm³. puissance entre 135 et 150 CV, boîte de vitesses à 3 rapports, pneus 7.50×16, empattement 3.50 m, longueur 5.06 m, vitesse maxi, selon moteur, entre 135 et 170 km/h.

LE MODELE REEL :

Filiale, comme Dodge ou DeSoto, du groupe Chrysler, fondée en 1928, Plymouth avait vocation de diffuser des modèles plus abordables que les Chrysler. La série Special De Luxe fut produite de 1933 à 1950. Elle fut disponible en berline, limousine, coach, coupé, cabriolet, station-wagon et woody, soit une carrosserie comprenant des panneaux de bois cloisonnés, un classique américain des années '40 à '50. Voir https://www.instagram.com/showmeyourwoodie/p/C7B9R5VrGm9

Moteur 6 cylindres en ligne de 3569 cm³, 97 CV à 3600 tr/min, alésage-course 83×111 mm, boîte manuelle 3 rapports, suspension AV à roues indépendantes et ressorts hélicoïdaux, AR à essieu rigide et ressorts à lames, empattement 2.97 m, longueur 4.97 m. largeur 1.85 m.

LE MODELE REEL :

La Studebaker Champion a été présentée en 1939. Elle évolua en cinq générations successives jusqu'en 1958. Le coupè Starlight appartient à la troisième génération, à ce moment la Champion est également disponible en berline, coach et cabriolet. La fameuse calandre "spinner" a été conçue par Virgil Exner en 1950 et sera remplacée en 1953 par une nouvelle, dessinée par Raymond Loewy. Il est intéressant de noter que Studebaker, qui se débattait déjà dans des problèmes financiers, s'était toutefois entourée de designers de talent. Voir "Alpha Auto", tome 10, page 2944.

Moteur 6 cylindres en ligne à soupapes latérales de 2779 cm³, alésage-course 76×102 mm, 85 CV à 4000 tr/min, transmission automatique Borg-Warner, suspension à roues AV indépendantes sur ressorts hélicoïdaux, empattement 2.87 m, voie AV 1.43 m, voie AR 1.37 m, longueur 5.01 m, largeur 1.78 m, masse 1290 kg, vitesse maxi 140 km/h.

LE MODELE REEL :

En 1947, ultime avatar de sa gamme Commander, Studebaker présente la version d'après-guerre de la Land Cruiser produite depuis 1933. La carrosserie a été complètement redessinée. L'augmentation de l'empattement offre une place confortable sur le siège arrière et l'ouverture ergonomique des portes arrière en rend l'accès très aisé. La Studebaker Automatic Drive est la transmission automatique la plus avancée de l’époque. Dotée d'un verrouillage de la marche arrière, d'un dispositif de maintien en pente, d'un anti-fluage et d'un convertisseur de couple verrouillable, elle dispose d'un entraînement direct sans pratiquement aucune perte de puissance du convertisseur en vitesse élevée. Par rapport aux autres modèles de la gamme, cette grosse berline d'apparence sage dispose d'un moteur plus puissant à la carburation repensée.  Voir : http://trombinoscar.com/studebaker/sb5201.html

Moteur 8 cylindres en V de 3812 cm³ à soupapes en tête, 150 CV à 4000 tr/min, alésage-course 86×83 mm, 2 carburateurs Stromberg 26, Boîte manuelle 3 rapports ou boîte automatique 3 rapports en option, empattement 3.023 m, voie AV 1.44 m, AR 1.37 m, longueur 5.02 m, largeur 1.80 m, hauteur 1.43 m, masse1395 kg, vitesse 150 km/h.

LE MODELE REEL :

La Studebaker Commander 6 cylindres existe depuis la fin des années '20. En 1951, elle reçoit un moteur V8 à soupapes en tête. Après un coupé au dessin très pur dû à Raymond Loewy en 1953 (qui a aussi réalisé la Champion), Studebaker propose un lourd lifting de la calandre l'année suivante. L'équipement est riche : direction et freins assistés, double échappement chromé, pneus sans chambre à flancs blancs, essuie-glaces à deux vitesses, intérieur cuir, compte-tours, horloge électrique, allume-cigare, vitres teintées, etc...  Voir "Auto-Moto-Rétro", No 7 de février 1981, p 10.

Moteur 8 cylindres de 4249 cm³ à soupapes en tête, alésage-course 90×83 mm, 185 CV à 4500 tr/min, carburateur quadruple corps, 3 options de boîtes à vitesses : 1° boite manuelle 3 vitesses, 2° boite manuelle 3 vitesses + overdrive et roue libre (downhill freewheel), 3° boite automatique 3 vitesses Borg-Warner sophistiquée avec embrayage à sec sur le 3e rapport pour court-circuiter le convertisseur et diminuer la consommation de carburant (sur les transmissions manuelles on peut disposer en option du Hill Holder ou démarrage en côte, tandis que sur les transmissions automatiques on peut commander en option l'anti-creep ou frein électrique à déclenchement automatique), empattement 3.06 m, longueur 5.19 m, largeur 1.79 m, hauteur 1.43 m, masse 1497 kg